On doit à Walter Hill quelques films qui ont marqués le cinéma. Pas au sens de chefs-d’œuvre incontestables mais plutôt du côté de brûlots politiques devenus avec le temps des classiques. On pense forcément aux Guerriers de la nuit (1979) dispo en 4K uniquement en import pour l’instant mais dont on vous a extrait ici le formidable générique du début rien que pour le fun. Deux ans plus tard Hill accouchait de Sans retour que L’Atelier d’Images vient juste de sortir et qui a donc motivé la création de ce dossier tant ce film est à la fois la pierre angulaire de sa filmo mais aussi le début de la fin. Car aussi réussi que sont 48 Heures (1982), Extrême Préjudice (1987) dont le 4K est attendu en import cette année ou dans une moindre mesure l’ultra fun et jouissif Double détente (1988), ils n’arrivent pas à la cheville d’un Driver (1978) qui est la matrice inspirationnelle du Drive (2011) de Nicolas Winding Refn ou de son tout premier film Le Bagarreur dont on attend avec impatience une hypothétique sortie en 4K. Et on ne vous parle même pas du versant scénariste du bonhomme où surnage des incontournables tels que Guet-apens (1972) de Sam Peckinpah, Alien, le huitième passager (1979) de Ridley Scott ou encore Aliens, le retour de James Cameron. Danko la balayette chez vous.