Entre deux verres de jus de fruit aromatisés d’un soupçon de vodka, il faut croire qu’aura germé dans notre esprit jamais pris en défaut l’idée plutôt incongrue de proposer une rencontre avec qui de droit pour parler de la rentrée chez Carlotta Films. Nous sommes en juin, on est dans les locaux de l’éditeur qui veut fêter dignement l’arrivée de l’été mais aussi communiquer sur ses sorties de la fin d’année. « L’apéro d’été Carlotta » que cela s’appelle. N’écoutant que notre sens du scoop mais aussi du devoir, nous voici donc parmi les premiers sur place afin de ne rien manquer des amuses tronches annonces qui n’allaient pas manquer de ponctuer cette fin d’après-midi forcément inoubliable. Et pour tout dire on a tout oublié avec en prime un sérieux mal de crâne au réveil. Et puis vers midi, un mail s’immisce dans notre BAL avec pour titre : Ok pour ta proposition de rencontre filmée pour parler de notre line-up de la rentrée.
C’est après plusieurs relectures et un coup de fil pour bien s’assurer que ce n’était pas une blague qu’il a bien fallu se rendre à l’évidence. Nous étions invités chez Carlotta pour passer en revue les sorties d’une fin d’année qui s’annonçait riche même si à cet instant précis on aurait été bien en peine de donner ne serait-ce qu’un seul titre. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts (et on dit bien de l’eau), les vacances d’été sont passées par là avec au programme cure de désintoxication et visionnage de l’intégrale des films de Mark L. Lester en VHS récupérés lors d’un vide-grenier bio organisé par la commune de Bon Repos sur Blavet en pleine canicule juillettiste. Nous voici donc dans les bureaux de Carlotta et plus précisément au dernier étage d’un immeuble où bruisse malgré la torpeur d’une fin de mois d’août parisienne, une activité de tous les instants afin de respecter les délais de parution des DVD, Blu-ray et maintenant 4K Ultra HD qui constituent une grande partie de l’ADN de Carlotta Films.
Vincent Paul-Boncour / Fabien Braule / Le Kojak du pauvre
S’ensuit un entretien de près de deux heures avec Vincent Paul-Boncour, le maître après Dieu en ces lieux, et Fabien Braule, dépositaire et âme damné en 1080p et maintenant 2160p d’un catalogue de films qui ferait bander n’importe quel cinéphile normalement constitué (et doué donc d’une érection a minima). La première vidéo ci-dessous propose un focus sur Christine de John Carpenter que Carlotta Films a donc eu la bonne idée d’éditer au sein de sa collection Ultra Collector avec cerise sur le gâteau, l’ajout d’une galette 4K UHD. Une première qui à n’en pas douter va faire très vite des petits. Cela dure près de 30 minutes et c’est une mise en bouche avant qu’une seconde vidéo détaille le reste des sorties pour cette fin d’année sans oublier un test en bonne et du forme de cette édition qui devrait pointer le bout de son nez dès que son rédacteur de Stéphane Argentin aura fini de s’extasier devant cette édition d’anthologie nantie d’une image restaurée 4K qui fait déjà date. Comment nous voulons être invités aux prochains apéros de l’éditeur ? Mais pas du tout. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe… Calomnies, tout ça tout ça !