Commando - Arnold Schwarzenegger

Commando : Schwarzy en Blu-ray Director’s Cut

Alors que vient tout juste de sortir en début de mois le hautement jouissif John Wick, fils spirituel de Commando, le film emblématique de Schwarzy s’apprête à débarquer dans une édition Blu-ray Director’s Cut.

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Et réjouissez-vous car si l’édition en question est annoncée chez nos voisins d’Outre-Manche pour le 4 mai 2015 (les japonais auront droit à une édition équivalente le 24 avril), elle sera disponible chez nous le 1er juin prochain. Joie et alacrité puisque le DVD Director’s Cut sorti Outre-Atlantique en 2007 n’avait jamais vu le jour dans l’Hexagone. En France, les seules sorties de Commando sur galette numérique se comptaient en effet jusqu’ici sur deux doigts : une édition DVD en 2001 (une éternité !) et une édition Blu-ray en 2008 (ce qui ne date pas d’hier là aussi).

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Alors certes l’interactivité de la Director’s Cut de Commando n’est pas à se pâmer d’admiration avec un commentaire audio du réalisateur Mark Lester un peu mollasson et deux petites featurettes sans grande envergure mais qui se trouve toutefois contrebalancée par des qualités audio-vidéo nettement plus convaincantes et dans tous les cas, bien plus avenantes que les deux éditions disponibles en France. Mais in fine, la véritable valeur ajoutée de ladite Director’s Cut concerne les changements sur le métrage lui-même (qui n’excèdent toutefois pas les deux minutes de film).

La première altération, quasi-invisible, est une simple réplique qui, d’un charmant « Smash your face » initial se transforme en un beaucoup plus crû « Kick your ass » dans la bouche d’Alyssa Milano. Les deux changements suivants concernent des scènes de dialogues ajoutées entre Cindy (Rae Dawn Chong) et John Matrix (Schwarzy), supprimées (dixit le commentaire audio) en raison de la diction anglaise du comédien autrichien qui n’était pas encore tout à fait au point à l’époque. Enfin, dernier changement, sans doute le plus emblématique de tous : l’anthologique séquence finale de vingt minutes d’action non-stop qui recèle en son sein l’une des perles du genre : la fameuse scène dite « du cabanon de jardin ». Où quand Schwarzy donne un tout nouveau sens aux ustensiles de jardinage. Rappelons également que ledit DVD Director’s Cut sorti sur les Terres de l’Oncle Sam propose la vraie VF hexagonale d’époque, cultissime s’il en est, tandis que les nouveaux dialogues inédits commutent automatiquement en VOSTF.

Il est donc fort à parier que cette édition Blu-ray Director’s Cut de Commando sera la même que la notre dont on rappelle que la date de sortie est fixée au 1er juin. On a quand même juste hâte 😉

Edit : L’éditeur a eu la gentillesse de nous communiquer le packshot de l’édition française ainsi que ses caractéristiques techniques suite à la publication de notre news. C’est tout chaud :

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Spécifications techniques :
– Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
– Langues : Anglais DTS-HD MA 5.1 & Français DTS 5.1
– Sous-titres : Français & Anglais
– Durée : 1h 32 (version Director’s Cut)
– 1 BD-50

Bonus :
– Commentaire audio de Mark L. Lester
– Scènes coupées
– 2 Featurettes : On relâche la pression / Action pure
– Bande annonce

Une réflexion sur « Commando : Schwarzy en Blu-ray Director’s Cut »

  1. Excellent nouvelle car le matériel chimique et les masters numériques étaient d’une qualité insuffisante jusqu’ici.

    Mark Lester a signé deux très bons titres, très différents l’un de l’autre :
    – COMMANDO
    – CLASS OF 1984
    Curieusement, alors qu’il prouvait qu’il était capable de réussir aussi bien série B du film noir (CLASS OF 1984 qui avait éveillé l’intérêt critique à sa sortie car il était inspiré d’un fait réel) qu’une série A du film d’aventures (COMMANDO à ne pas confondre avec WHO DARES WIN [Commando] de Ian Sharp qu’il faudrait rééditer aussi un jour dans une édition correcte en bluray), il n’émergea jamais vraiment par la suite. Le reste de sa filmographie est constitué de séries C, parfois direct-to-vidéo chez nous, qui ne sont pas déshonorantes mais qui n’ont plus la vigueur ni l’intelligence de ces deux titres-là. Encore un talent au fond gâché par Hollywood.

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