Après une période estivale relativement calme, les sorties Blu-ray 4K Ultra HD de septembre 2022 fleurent bon l’entrée dans le rush de fin d’année avec au programme une augmentation substantielle du nombre de parutions, aussi bien en termes de quantité que de qualité.
Et qui dit approche des fêtes de fin d’année dit… coffrets à tirelarigot ! Une petite quinzaine figure ainsi en bonne place au sein des sorties Blu-ray 4K de cette rentrée allant de sagas connues (Mad Max, James Bond, Fast & Furious, Jurassic Park, Retour vers le futur) à des coffrets thématiques (Action, Stephen King, Schwarzy, Hitchcock). Attention toutefois car si certains semblent de prime abord être de simples rééditions de coffrets déjà parus, il y a souvent de petites subtilités. Comme par exemple le coffret 007 Daniel Craig qui contient désormais le cinquième et dernier opus, Mourir peut attendre. Ou encore l’anthologie Mad Max qui ressort désormais dans un habillage en simple carton avec boîtiers amaray là où le coffret sorti en début d’année était en métal avec des boîtiers Steelbook pour chacun des 4 films de la saga.
Ou encore les coffrets Retour vers le futur, Jurassic Park (la trilogie) et Alfred Hitchcock qui contiennent uniquement des disques 4K alors que les précédents coffrets contenaient à la fois les disques 4K et les disques Blu-ray. Il n’y a pas de secret, si le prix public conseillé est moins élevé que précédemment, c’est qu’il y a anguille sous roche comme on dit. Une petite remarque concernant la collection 9 films du maître du suspense. Alors que le volume 2, déjà disponible dans tous les pays frontaliers, se fait toujours désirer en France, à quoi bon sortir un tel coffret réunissant tous les films déjà disponibles sur le support ? Universal espère-t-il que les acquéreurs du premier volume se jetteront sur ce coffret 9 films afin d’obtenir les 5 nouveaux titres sortis à l’unité en mai / juin à 25€ pièce ? On cherche toujours la logique de parution en France à ce sujet.
Dans le même ordre d’idée, nous ne nous attarderons guère sur les titres, préalablement disponibles en Steelbook qui ressortent en coffret « standard » (coucou l’excellente série Chernobyl, toute ressemblance avec l’actualité serait purement fortuite), tantôt l’inverse (coucou l’excellent Argo), ceux qui ont droit à leur édition dite « Collector » (bonjour Dune qui a déjà eu droit à une demi-douzaine d’éditions différentes en début d’année) ou bien précédemment disponible en coffret et qui ressortent à l’unité, de préférence au format Steelbook (le 4ème Indiana Jones, oui il y en a eu un 4ème mais tout le monde l’a déjà oublié et pour cause).
Attaquons à présent le plat de résistance des sorties Blu-ray 4K de cette rentrée en commençant par Doctor Strange in the Multiverse of Madness réalisé par un Sam Raimi qui n’avait plus remis les pieds dans l’univers Marvel depuis 15 piges et le très moyen Spider-Man 3. Les avis sur ce 2ème opus consacré au célèbre Doctor sont très partagés. On ne demande qu’à juger sur pièce. Pour rester dans l’univers SF, signalons également la sortie du tout premier long-métrage Star Trek (1979) de Robert Wise, disponible dans 2 éditions dont une méga maxi collector à 70€. Mais pour le coup, comme nous n’avons aucun Trekkie à la rédac, il n’est pas dit que nous vous proposerons un jour un test de la chose.
À contrario, nous vous reparlerons très vite des Crimes du futur, le dernier Cronenberg qui n’a pas du tout convaincu les suiveurs de l’actualité salle de la rédac mais que Metropolitan vient de nous faire parvenir. Rappelons qu’il s’agit d’une exclu FNAC. Autre titre dont nous vous reparlerons à coup sûr : Heat (1995), le chef-d’œuvre de Michael Mann qui avait fait l’objet d’une magnifique édition Blu-ray en 2017 et dont notre exemplaire 4K (celui au format Steelbook) est en cours d’acheminement à l’heure où nous rédigeons cet article. Si le temps nous le permet, nous vous reparlerons également de Ticks (1993) de Tony Randel dont la sortie chez Extralucid Films a surgi de nulle part il y a quelques semaines de cela. L’occasion pour nous de comparer cette édition avec celle parue chez Vinegar Syndrome l’an passé.
Remontons à présent à la décennie précédente et accessoirement notre préférée. Les sorties Blu-ray 4K 80s seront une nouvelle fois à l’honneur en cette rentrée avec Poltergeist (1982) du regretté Tobe Hooper (disparu en 2017), Monty Python, le sens de la vie (1983) du regretté Terry Jones (disparu en 2020), Génération perdue (1987) du regretté Joel Schumacher (disparu en 2020 lui aussi) et Liaison fatale (1987) de Adrian Lyne (toujours vivant lui, ouf !). Et puis sans transition aucune sinon que son réalisateur est lui aussi fan de cette décennie avec le très sympathique Crawl (2019) de Alexandre Aja parti poursuivre une carrière aux States depuis une quinzaine d’années maintenant avec une feuille de route qui finit par forcer le respect.
Dans un registre totalement différent au sein des sorties Blu-ray 4K du mois, signalons C.R.A.Z.Y. (2005) de Jean-Marc Vallée (disparu le 25 décembre dernier, non on ne le fait pas exprès, ce sont les hasards du planning !) que nous n’avons pas revu depuis sa sortie en salles mais qui nous avait laissé un très bon souvenir. Cette parution marque également les premiers pas dans le format Ultra HD de l’éditeur Koba Films. Enfin, last but not least parmi les sorties Blu-ray 4K de septembre 2022 : The Northman, l’excellent (dixit Sandy) nouveau film de Robert Eggers, très remarqué avec son premier long, The VVitch (2015) qui vient par ailleurs d’avoir les honneurs d’une édition 4K d’envergure chez Second Sight au Royaume-Uni (notre exemplaire est toujours dans son emballage). Quant à The Northman, notre édition Steelbook est précommandée depuis 4 mois déjà et si le temps nous le permet, nous vous en reparlerons (croisons les doigts) le moment venu.
Sur ces bonnes paroles, nous vous laissons en compagnie du listing complet (plus que conséquent cette fois-ci contrairement au mois dernier) des sorties Blu-ray 4K de septembre 2022 ci-dessous et vous donnons rendez-vous le mois prochain (avec un listing qui s’annonce d’ores et déjà tout aussi chargé). Et si rien de tout cela ne vous intéresse, comme le dirait si bien Ben Affleck dans son film : Argo F*** Yourself ! Bonne toile !
- Packshot absent