Après une jolie carrière dans les salles obscures au cours de l’été, Bullet Train débarque à présent dans une édition Blu-ray 4K Ultra HD aussi plaisante que le film. À tout le moins sur le plan technique puisque les prestations audio-vidéos sont de tout premier choix.
Bullet Train - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.
Testé à partir d’une édition définitive fournie par l’éditeur.
Détails techniques :
- Taille du disque : 76,81 Go
- Taille du film : 75,66 Go
- Bitrate vidéo moyen : 65,20 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 2 Mb/s)
- Maximum CLL (Content Light Level) : 1038 nits
- Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 395 nits
- VO Dolby Atmos (24-bit) : 4,37 Mb/s
- VF DTS-HD Master Audio 5.1 (16-bit) : 2,19 Mb/s
Si au cours de l’été 2022, tout le monde (y compris la presse tant généraliste que spécialisée) n’a eu de cesse de s’ébaubir devant le spectacle proposé par Top Gun : Maverick ainsi que les scores au box-office au-delà de toutes les espérances du film avec Tom Cruise, il conviendrait de ne pas oublier que d’autres films tout aussi divertissants sinon davantage sont sortis au cours de la même période. C’est le cas de Bullet Train, cinquième long-métrage de David Leitch. Et si son blaze ne vous dit rien, vous avez vu ou à tout le moins entendu parler de ses précédents (hauts) faits d’armes : John Wick (2014) dont il a assuré la coréalisation sans pour autant être crédité à ce poste, Atomic Blonde (2017), Deadpool 2 (2018), Fast & Furious : Hobbs & Shaw (2019). Alors certes, nous sommes loin de films qui resteront dans les annales du Septième Art en tant qu’œuvres incontournables (encore que, pour le premier volet de l’excellente saga avec Keanu Reeves, il y a débat), mais avouons tout de même qu’en matière de spectacle, les films en question valent leur pesant de cacahuètes.
De haut en bas :
- Blu-ray
- Blu-ray 4K UltraHD
Quoi de plus normal après tout pour celui qui officie dans l’univers de la castagne (en tant que cascadeur puis coordinateur des cascades) depuis 25 ans maintenant. David Leitch assura même la doublure cascade de Brad Pitt dans Fight Club (1999). Une anecdote dont s’amuse d’ailleurs les deux hommes dans les bonus. Leitch apparaît même dans Bullet Train, le temps d’une très courte scène où il part en fumée dans l’explosion d’une voiture. C’est dire si le bonhomme ne manque pas d’humour. À l’image d’un film qui ne se prend absolument pas au sérieux et propose une galerie de personnages, assassins de haut vol, qui vont tous « joyeusement » s’entretuer à bord de ce Shinkansen, le train à grande vitesse nippon. Bullet Train n’hésite pas à jouer au petit malin tant sur le plan du scénario (en multipliant les flashbacks pour bien souligner tous les petits détails qui relient chaque protagoniste) qu’au niveau de sa mise en scène qui multiple les mouvements de caméra et les CGI dans un style qui sied à ravir avec son approche « cartoonesque ».
Un spectacle de deux heures sans temps mort où l’on rit souvent à gorge déployée et qui aura de toute évidence su trouver son public au vu des scores en salles. À l’heure actuelle (et même si l’année n’est pas encore terminée), Bullet Train se hisse ainsi dans le top 20 des films de 2022, aussi bien en France qu’aux États-Unis.
Spectacle qui se prolongera en home-cinéma puisque l’édition Blu-ray 4K Ultra HD de Bullet Train est ce qu’il convient communément d’appeler un titre top démo. Pour commencer, nous sommes ici en présence d’une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un master 4K. Les premières scènes donnent le LA en termes de qualité du rendu : l’ouverture dans un hôpital nippon baignée dans une ambiance jaune orangée avant de nous entrainer dans une ruelle illuminée de toutes les couleurs en compagnie de Brad Pitt (3min) puis à l’intérieur de ce train à grande vitesse rutilant. La photographique use et abuse des couleurs ultra flashy et multicolores du début à la fin et c’est indéniable sur ce point que l’étalonnage HDR Dolby Vision fait valoir ses arguments. Alors oui les CGI sont parfois très (trop) visibles, oui le rendu est ultra-lisse (tournage numérique oblige) mais au final, il sera bien difficile sinon impossible de prendre à défaut l’image restituée ici, précise, colorée et sans le moindre heurt d’encodage.
Côté son, c’est à peu près le même discours avec une VO Dolby Atmos qui ne manque pas de panache, aussi bien sur le plan musical (le Staying Alive qui introduit le personnage de Brad Pitt à 3min) que lors des nombreuses scènes d’action (la première grosse séquence du genre à 13min lorsque Mandarine et Citron comptent les morts). De façon plus générale, toutes les voies sont sollicitées quasiment sans discontinuer du début à la fin avec de nombreux effets qui viennent s’y nicher en vue de placer le spectateur à bord du train, sans parler des nombreux effets de style quand la caméra virevolte en tous sens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du train. À défaut de subtilité (à l’image du film, ce n’est pas ce qu’on lui demande), cette bande-son est d’une efficacité redoutable. La VF DTS-HD Master Audio 5.1 s’en sort haut la main et n’a pas trop à rougir de la comparaison. À noter toutefois que l’on perd l’accent so british de Aaron Taylor-Johnson.
Si les prestations techniques sont au rendez-vous, il n’y aura pas de quoi s’enflammer côté bonus. Nous sommes ici en présence d’une succession de petites featurettes promos de 5 à 6 minutes en moyenne qui ne nous apprendront pas grand-chose sur les coulisses du tournage sinon qu’il a eu lieu en pleine épidémie de COVID-19 et intégralement en studio avec des écrans en arrière-plan pour simuler le décor qui défile à grande vitesse. Le commentaire audio nous en apprendra un (tout) petit peu plus même si les trois intervenants passent parfois plus de temps à regarder le film sans rien dire plutôt qu’en disséquer les coulisses.
Les plus
- Un bon divertissement bien déjanté.
- Des prestations audio-vidéo de tout premier choix.
- Au choix une édition Amaray ou Steelbook.
Les moins
- Des suppléments plutôt chiches.
Bullet Train – Édition Blu-ray 4K Ultra HD
Résumé : Coccinelle est un assassin malchanceux et particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement après que trop d’entre elles aient déraillé. Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables qui ont tous un point commun, mais dont les intérêts divergent radicalement… Il doit alors tenter par tous les moyens de descendre du train.
Disque 1 : Bullet Train en Blu-ray 4K Ultra HD
Spécifications techniques :
- Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
- Langues : Anglais Dolby Atmos, Français DTS-HD Master Audio 5.1, Français Audiodescription Dolby Digital 5.1
- Sous-titres : Français, Anglais, Anglais pour sourds et malentendants
- Durée : 2h 06min 31s
Bonus (VOSTF) :
- Commentaire audio du réalisateur David Leitch, de la productrice Kelly McCormick, du scénariste Zak Olkewicz
Disque 2 : Bullet Train en Blu-ray
Spécifications techniques :
- Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais & Français DTS-HD Master Audio 5.1, Français Audiodescription Dolby Digital 5.1
- Sous-titres : Français, Anglais, Anglais pour sourds et malentendants
- Durée : 2h 06min 31s
Bonus (HD et VOSTF) :
- Commentaire audio du réalisateur David Leitch, de la productrice Kelly McCormick, du scénariste Zak Olkewicz
- Mission accomplie : Le making-of de Bullet Train (6min 11s)
- Tous à bord du train de la douleur : Les cascades (5min 13s)
- Scènes coupées & Bêtisier (3min)
- Des professionnels formés : Le casting (6min 53s)
- Ce que vous avez peut-être manqué : Easter eggs (4min 14s)
- Prévisualisation des cascades (3min 57s)
- Bullet Train déraille (4min 36s)
