Histoire de boucler la boucle comme on dit, le même jour que le 3ème opus, Universal sort donc Les Dents de la mer 4 : La Revanche dans une édition Blu-ray 4K bien plus réussie que le film. Pas bien difficile diront certains…
Les Dents de la mer 4 : La Revanche - Édition boîtier SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.
Testé à partir de checkdiscs fournis par l’éditeur.
Les Dents de la mer 4 : La Revanche – Édition boîtier SteelBook – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Synopsis : Amity, la désormais célèbre station balnéaire américaine, prépare fébrilement les fêtes de Noël. Ellen Brody, aujourd’hui veuve, apprend à vivre seule. Il ne lui reste plus que ses deux fils, Michael, installé avec sa famille aux Bahamas, et Sean, qui doit bientôt se marier. Celui-ci, qui a remplacé son père au poste de shérif, part en mer pour déplacer une balise. Il est tué par un requin. Ellen, désespérée, pense que les siens sont maudits. Michael invite sa mère à venir vivre auprès de sa famille. Elle accepte et part le rejoindre. Là, loin d’Amity, elle oublie un peu ses angoisses grâce à Hoagie, un pilote d’avion jovial qui lui fait visiter l’archipel. Mais la réalité la rattrape…
Disque 1 : Les Dents de la mer 4 : La Revanche en Blu-ray 4K Ultra HD
Spécifications techniques :
- Image : 2.35:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10
- Langues : Anglais Dolby Atmos, Français DTS 2.0
- Sous-titres : Français, Anglais
- Durée : 1h 30min 06s
Bonus (HD & VOSTA) :
- Fin alternative (3min 42s, Ultra HD)
- Bande-annonce (1min 06s)
Disque 2 : Les Dents de la mer 4 : La Revanche en Blu-ray
Spécifications techniques :
- Image : 2.35:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français DTS 2.0
- Sous-titres : Français, Anglais
- Durée : 1h 30min 10s
Bonus (HD & VOSTA) :
- Fin alternative (3min 42s)
- Bande-annonce (1min 06s)
Détails techniques :
- Taille du disque : 59,08 Go
- Taille du film : 54,11 Go
- Bitrate vidéo moyen : 71,84 Mb/s
- Maximum CLL (Content Light Level) : 1000 nits
- Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 61 nits
- VO Dolby Atmos (16-bit) : 3,32 Mb/s
- VF DTS 2.0 (24-bit) : 768 Kb/s
Tout comme pour le 3ème volet, l’auteur de ces lignes n’avait pas revu Les Dents de la mer 4 : La Revanche depuis 8 ans. Nous étions alors en juillet 2016, et les films n°2, 3 et 4 sortaient simultanément en Blu-ray. En revoyant tout d’abord le film à l’aune de cette nouvelle parution en Blu-ray 4K puis en relisant ce que nous avions écrit à l’époque, rien n’a changé sinon le sentiment que cette saga du requin-tueur aurait dû s’en tenir au film mythique signé Steven Spielberg, au pire au deuxième volet réalisé par le français Jeannot Szwarc, suite tout à fait honorable qui aujourd’hui encore tient plutôt bien la route. Contrairement aux numéros 3 et 4, ni faits ni à faire et qui au mieux nous font (in)volontairement sourire, au pire, flirtent dangereusement avec le nanar. On vous l’accorde, depuis, il y a eu la série des Sharknado à la différence près que le pendant portnawak y est pleinement assumé. Mais ceci est une autre histoire.
Si le troisième film s’était essayé au grand frisson en 3D, Les Dents de la mer 4 : La Revanche revient quant à lui à une signature cinématographique plus « classique » avec un tournage 35mm. À ce stade, il convient de préciser que pour les besoins de cette chronique 4K, Universal nous a uniquement fait parvenir le disque 4K. Il y a donc fort à parier que cette édition Steelbook combo « Blu-ray 4K + Blu-ray » renferme le même disque Blu-ray que celui sorti en 2016. En comparant l’image Blu-ray et Blu-ray 4K, il semblerait que le master utilisé dans les deux cas soit le même. Pour preuve les défauts de copie qui traînent encore çà et là sont strictement identiques (cf. les captures ci-dessous avec le même défaut à droite) tout comme la fenêtre de scan, exception faite de quelques plans : cf. notre dernière capture d’Ellen Brody (Lorraine Gary) qui part à la recherche du grand requin blanc à bord du plaisancier où le cadre propose plus d’image en 4K.
Tout ceci nous amène une fois de plus à nous interroger sur la nature du master utilisé pour cette édition 4K : s’il s’agit bel et bien du même, cela signifie-t-il que le Blu-ray de 2016 était issu d’un master 2K ou 4K. De fait, en 2024, l’image 4K serait-elle issue d’un master 2K upscalé ou bien d’un « vrai » master 4K ? Nous n’avons trouvé aucune information officielle à ce sujet (si vous disposez d’une source FIABLE, n’hésitez pas à nous le faire savoir), le doute est donc permis. Dans tous les cas nous sommes ici en présence d’une image au format 2.35:1 encodée en HEVC 2160/24p HDR10. Comme déjà évoqué ci-dessus, la copie est globalement très propre exception faite des quelques petzouilles qui pointent encore ici et là, tandis que le grain est joliment restitué, bien davantage en tout cas que sur le troisième opus très lisse de ce point de vue. La définition est au rendez-vous, bien aidée par une compression de haut niveau, aussi bien lors des gros plans sur les visages (on pourrait désormais presque compter les poils de barbe de Michael Brody interprété par Lance Guest) que lors des plans larges sur la mer des Caraïbes. Jusqu’à la séquence finale dont on perçoit tous les trucages puisque filmée dans un bassin avec un immense arrière-plan peint (à l’époque les fonds bleus / verts remplacés numériquement en post-prod n’existaient pas encore). Est-ce un bien ou un tort ? On vous laisse juge. Et si le gap n’est pas toujours significatif comparé à l’image Blu-ray, le gain le plus sensible sera à chercher du côté du nouvel étalonnage HDR10 qui sublime la photographie très chaleureuse de la seconde moitié du film qui, pour rappel, se déroule aux Bahamas : plages turquoise, mer bleue et ciel ponctué de petits nuages cotonneux.
Côté son, alors que les films 2 et 3 devaient se contenter de pistes DTS-HD Master Audio 2.0 en Blu-ray, Les Dents de la mer 4 : La Revanche avait droit à une piste DTS-HD Master Audio 5.1. En Blu-ray 4K, la VO est désormais proposée en Dolby Atmos pour un résultat encore plus punchy dès le mythique thème musical de John Williams en ouverture. Toutes les musiques bénéficient d’ailleurs d’une belle amplitude et d’une grande réserve de puissance, les séquences sous-marines sollicitent toutes les voies tandis que de nombreux passages savent se manifester dans le bas du spectre, à commencer par la machine à impulsions inventée par Jake (Mario Van Peebles) qui se conclue sur cet ultime deus ex machina grotesque et une explosion finale qui envoie du lourd dans tous les canaux (83min 30s). Comme pour le 3ème opus, la subtilité n’est pas vraiment le maître-mot de cette nouvelle piste Atmos mais ce n’est pas vraiment ce qu’on lui demande. La VF quant à elle reste cantonnée à du DTS 2.0 qui conserve bien tous les éléments du mixage originel mais avec un rendu forcément beaucoup plus terne.
Côté bonus, outre la bande-annonce (VOSTA), on trouve une fin alternative (3min 42s, VOSTA) proposée en 2160p HDR10, visuellement encore plus risible avec son côté caoutchouc carton-pâte que l’on croirait tout droit sorti d’un sentai des années 80. À noter toutefois que ces deux suppléments sont accessibles uniquement en optant pour les menus en anglais, comme c’était déjà le cas sur le disque Blu-ray.
Les plus
- Un boîtier Steelbook, c’est toujours plus classe.
- Une VO Dolby Atmos.
- Une image 4K qui devance celle du Blu-ray d’une demi-nageoire…
Les moins
- … mais sans vraiment s’en démarquer significativement.
De haut en bas :
- Blu-ray
- Blu-ray 4K UltraHD