Après des scores en salles dans la continuité des précédents opus, S.O.S. Fantômes : La Menace de glace débarque à présent dans une édition Blu-ray 4K chaude comme la braise sur le plan technique.
S.O.S. Fantômes : La Menace de glace - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.
Testé à partir d’une édition définitive fournie par l’éditeur.
S.O.S. Fantômes : La Menace de glace – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Synopsis : La famille Spengler revient là où tout a commencé, l’emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d’un ancien artefact libère une force maléfique, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leurs maisons et sauver le monde d’une seconde ère glaciaire.
Disque 1 : S.O.S. Fantômes : La Menace de glace en Blu-ray 4K Ultra HD
Spécifications techniques :
- Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
- Langues : Anglais Dolby Atmos, Français DTS-HD Master Audio 5.1
- Sous-titres : Français, Anglais
- Durée : 1h 55min 05s
Bonus (VOSTF) :
- Commentaire audio du réalisateur Gil Kenan
Disque 2 : S.O.S. Fantômes : La Menace de glace en Blu-ray
Spécifications techniques :
- Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Anglais & Français DTS-HD Master Audio 5.1
- Sous-titres : Français, Anglais
- Durée : 1h 55min 05s
Bonus (HD & VOSTF) :
- Commentaire audio du réalisateur Gil Kenan
- Retour à la caserne : Making of de S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (21min 40s)
- Busted : Capturer les fantômes de la menace de glace (11min 28s)
- Easter eggs : Les détails cachés (6min 34s)
- Manifestation de Garraka (3min 55s)
- New York, nouvel élan (7min 05s)
- Bienvenue au Centre de découverte du paranormal (4min 44s)
- Découverte de la bande originale (6min 33s)
- Scènes coupées (8min 44s)
Détails techniques :
- Taille du disque : 79,37 Go
- Taille du film : 78,26 Go
- Bitrate vidéo moyen : 73,73 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 2,05 Mb/s)
- Maximum CLL (Content Light Level) : 877 nits
- Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 180 nits
- VO Dolby Atmos (24-bit) : 4,92 Mb/s
- VF DTS-HD Master Audio 5.1 (16-bit) : 2,17 Mb/s
Comme le temps file ! En 2024, la franchise S.O.S. Fantômes fête en effet ses 40 ans. Après les deux premiers films réalisés par feu Ivan Reitman en 1984 et 1989, il aura toutefois fallu patienter jusqu’en 2016 pour que la saga cinématographique se poursuive avec un opus baptisé tout simplement S.O.S. Fantômes, comme le premier. Et si la suite de 1989 sentait déjà un peu / beaucoup (rayez la mention inutile) le réchauffé, que dire de ce nouvel épisode « au féminin » 30 ans plus tard. Le ratio budget (le plus élevé de la saga) / recettes en salles aura sans doute justifié une sorte de retour aux sources avec l’épisode suivant, L’Héritage (2021), réalisé par Jason Reitman, fils d’Ivan.
À défaut de faire dans l’originalité (l’action ne se déroule plus à New York mais dans l’une des petites bourgades perdues au milieu de nulle part comme l’immensité des États-Unis d’Amérique en regorge), ce quatrième opus parvenait à insuffler une seconde jeunesse en allant puiser dans la filiation toute trouvée du Professeur Egon Spengler (Harold Ramis disparu en 2014) où l’on trouve sa fille, Callie (Carrie Coon), son petit-fils Trevor (Finn Wolfhard vu notamment dans la série à succès Stranger Things) mais aussi et surtout sa petite-fille Phoebe (Mckenna Grace) qui marche littéralement dans les traces de son grand-père, au grand dam de sa mère et de son professeur interprété par Paul Rudd. En résultait un opus rafraichissant, plaisant à suivre et sans doute le plus appréciable depuis le film originel de 1984.
Chiffres en millions de dollars.
Box-Office France en millions d’entrées.
Sources : CBO Box Office, Box Office Mojo, IMDB
Trois ans plus tard, on prend (presque) les mêmes et on recommence tout en revenant aux racines de la saga. Retour donc dans la Big Apple et la célèbre caserne de pompiers (dont les intérieurs ont cette fois-ci été tournés à Londres et non plus à Los Angeles) où les chasseurs de fantômes de l’équipe d’origine (exception faite d’Harold Ramis donc) vont se joindre à la nouvelle équipe pour tenter de contrecarrer cette nouvelle « menace de glace » du titre. À la réalisation de ce S.O.S. Fantômes : La Menace de glace, on trouve cette fois-ci Gil Kenan, déjà co-scénariste sur L’Héritage, un cinéaste qui nous raconte dans les bonus que sa famille est venue vivre à Los Angeles en 1984 alors qu’il n’avait que sept ans et dont le premier film qu’il verra cette année-là en salles sera, on vous le donne en mille : S.O.S. Fantômes !
Si sur la forme (les choix photographiques sur lesquels on revient juste après dans la partie technique), Kenan tente de coller à l’esthétique visuel du film de 1984, sur le fond, tout ceci fleure quand même bon une nouvelle fois le réchauffé. Et ce n’est pas l’arrivée du nouveau « comique de service » interprété par Kumail Nanjiani ni d’un nouveau « super méchant » qui ravira la flamme. Alors certes, on sourit à plusieurs reprises, les nombreux clins d’œil (les fameux easter eggs) à la saga nous amusent, l’attention portée à cette nouvelle cellule famille introduite dans l’épisode précédent fait chaud au cœur mais ce S.O.S. Fantômes : La Menace de glace nous laisse finalement… de glace (oui facile mais on assume). Dommage certes mais quelque part sans surprise.
On se rattrapera sur le Blu-ray 4K dont les prestations techniques sont excellentes. Long-métrage contemporain oblige, le tournage a eu lieu à l’aide de caméras numériques (des Arri Alexa LF Mini pour ceux que l’information intéresse). De fait, nous sommes ici en présence d’une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un Digital Intermediate 4K. L’image offre de fait un niveau de définition remarquable du début à la fin. Déjà à ce poste sur L’Héritage, le directeur de la photographie Eric Steelberg et le réalisateur Gil Kenan ont, avec ce retour dans la Big Apple, voulu renouer avec une certaine tessiture visuelle proche de celle du film de 1984, la granulosité en moins. Il en va ainsi des plans larges de New-York ou encore des scènes à l’intérieur de la caserne sans oublier tout le bestiaire de revenants : les minis Bibendum Chamallow, Bouffe-tout, les fameux lions devant la bibliothèque municipale, sans oublier le personnage incandescent de Melody ou encore le grand méchant du film Garraka. Bien aidé par un étalonnage HDR Dolby Vision, tous nous offrent une panoplie de couleurs bien distinctes même si le niveau de saturation et de contraste ne se distingue pas significativement du Blu-ray, sans doute là encore afin de se rapprocher de la palette chromatique du premier film.
Les fantômes sont également à la fête du côté de la bande son et plus particulièrement de la VO Dolby Atmos puisque chacune de leurs apparitions fait l’objet d’une utilisation très soutenue et puissante de tous les canaux disponibles, basses comprises, les 15 à 20 dernières minutes étant sans surprise le climax acoustique. À défaut de subtilité, l’efficacité est au rendez-vous. Même remarque du côté des célèbres Proton Pack utilisés par les chasseurs de fantômes. Quant à la B.O., elle sait elle-aussi se faire entendre, à commencer par la chanson-titre (et culte) signé Ray Parker, Jr. Proposée en DTS-HD Master Audio 5.1, la VF s’en sort avec les honneurs, juste un petit cran en deçà.
Côté bonus, nous sommes ici en présence des EPK standardisés qui font le job. Entendre par-là que tout le monde est merveilleux et ravi de prendre part à l’aventure et que chaque petit module survole les éléments essentiels de la production mais sans vraiment rentrer dans les détails (en même temps, on s’en fout un peu / NDLR). Outre le fait de nous apprendre que le titre de travail était Ghostbusters : Firehouse (en référence à la caserne de pompiers), le making of nous montre surtout à quel point de très nombreuses séquences ont été tournées devant d’immenses fonds verts/bleus remplacés numériquement en post-prod. Ce qui explique sans doute là encore pourquoi la tessiture visuelle de ce S.O.S. Fantômes : La Menace de glace tend à se rapprocher du look du film de 1984 sans y parvenir totalement. Les autres modules passent en revue les différents gadgets utilisés par les chasseurs de fantômes (et notamment le petit nouveau du film, le drone), les différents fantômes sans oublier bien sûr un petit focus spécifique sur Garraka, le grand méchant de l’histoire. Les plus nostalgiques apprécieront peut-être de voir Peter Bernstein, consultant musical, jouer quelques notes au synthé en hommage à son paternel, l’immense Elmer Bernstein. Une petite vidéo se focalise sur les fameux Easter Eggs qui pour la plupart sont si peu visibles à l’écran qu’il faudra faire une pause et un zoom pour les repérer. Aucune des scènes coupées n’a véritablement retenu notre attention tandis que le commentaire audio du réalisateur oscille entre la paraphrase de l’action se déroulant à l’écran et des informations un peu plus pertinentes sur les coulisses du tournage de la séquence en question.
Les plus
- Des prestations audio-vidéos excellentes…
- Aussi bien sur le Blu-ray 4K que sur le Blu-ray.
- Des bonus qui font le job…
Les moins
- Même si l’ensemble demeure très (trop) convenue (à l’image du film me direz-vous).
De haut en bas :
- Blu-ray
- Blu-ray 4K UltraHD