Quinze ans après la dernière édition Blu-ray, Gaumont déroule le tapis rouge pour la sortie de Nikita sur support Ultra HD avec une édition Blu-ray 4K tout simplement magistrale.
Nikita - Édition Boîtier SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray + Blu-ray Bonus
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Testé à partir de checkdiscs fournis par l’éditeur.
Nikita – Édition Boîtier SteelBook – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray + Blu-ray Bonus
Synopsis : Le braquage d’une pharmacie par une bande de junkies en manque de drogue tourne mal : une fusillade cause la mort de plusieurs personnes dont un policier, abattu par la jeune Nikita. Condamnée à la prison à perpétuité, celle-ci fait bientôt la rencontre de Bob, un homme mystérieux qui contraint la jeune femme à travailler secrètement pour le gouvernement. Après quelques rébellions lors d’un entraînement intensif de plusieurs années, Nikita devient un agent hautement qualifié des services secrets, capable désormais selon Bob d’évoluer seule à l’extérieur. Celui-ci espère d’ailleurs s’en assurer lors d’une terrible mise à l’épreuve au cours de laquelle Nikita doit éliminer un pilier de la mafia asiatique au beau milieu d’un restaurant bondé…
Disque 1 : Nikita en Blu-ray 4K Ultra HD
Spécifications techniques :
- Image : 2.35:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
- Langues : Français DTS-HD Master Audio 5.0 & 2.0
- Sous-titres : Anglais, Français pour sourds et malentendants
- Durée : 2h 04min 56s
Bonus (HD) :
- Au cœur de Nikita (24min 58s, 1990)
- Nikita Tour (13min 36s, 1990)
- Bande annonce (2min 28s)
Disque 2 : Nikita en Blu-ray
Spécifications techniques :
- Image : 2.35:1 encodée en AVC 1080/24p
- Langues : Français DTS-HD Master Audio 5.0 & 2.0
- Sous-titres : Anglais, Français pour sourds et malentendants
- Durée : 2h 05min 03s
Bonus (HD) :
- Au cœur de Nikita (24min 58s, 1990)
- Nikita Tour (13min 36s, 1990)
- Bande annonce (2min 28s)
Disque 3 : Le Blu-ray bonus – Interviews (HD)
- Anne Parillaud (41min 54s)
- Tchéky Karyo (32min 09s)
- Jean-Hughes Anglade (23min 17s)
- Christophe Vassort (14min 04s)
- André Labbouz (9min 03s)
Détails techniques (Édition Gaumont / France) :
- Taille du disque : 59,08 Go
- Taille du film : 53,60 Go
- Bitrate vidéo moyen : 49,84 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 5,72 Mb/s)
- Maximum CLL (Content Light Level) : 316 nits
- Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 173 nits
- VF DTS-HD Master Audio 5.0 (24-bit) : 3,35 Mb/s
Détails techniques (Édition Sony / USA) :
- Taille du disque : 59,16 Go
- Taille du film : 58,48 Go
- Bitrate vidéo moyen : 58,11 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 2,05 Mb/s)
- Maximum CLL (Content Light Level) : 1057 nits
- Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 174 nits
- VF DTS-HD Master Audio 5.0 (16-bit) : 2,19 Mb/s
Du Grand Bleu à Nikita ou Besson vs la critique
Après son premier long, Le Dernier combat (1983), que d’aucuns considèrent aujourd’hui encore comme son tout meilleur film, la reconnaissance publique de Luc Besson viendra avec Subway en 1985 (2,9 millions d’entrées) et bien davantage encore avec Le Grand Bleu en 1988. Deux ans plus tard, Nikita qui combine action, émotion et drame humain, est l’un des sommets de sa filmographie.
En 1988, Le Grand Bleu divise. Le film est loin de faire l’unanimité (doux euphémisme) lors de sa présentation à Cannes mais devient très vite un phénomène de société. Il attirera 9 196 550 spectateurs dans les salles et décrochera la première place du box-office français cette année-là devançant d’une courte tête L’Ours de Jean-Jacques Annaud et ses 9 137 761 entrées. Cette scission entre les critiques et le public est symptomatique du parcours de Besson. Le réalisateur, souvent qualifié de visuel plus que de narratif fait preuve d’une capacité unique à capter l’attention populaire, notamment avec des personnages en quête d’absolu. En cela, Besson pourrait être vu comme un alter ego français d’un certain James Cameron (nous déclinons toute responsabilité quant à cette phrase / NDLR). Deux ans plus tard, il revient avec Nikita, un film au scénario écrit spécifiquement pour Anne Parillaud, alors sa compagne à la ville. Avec ce long métrage, il souhaite offrir à l’actrice un personnage à la hauteur de son talent et de son potentiel, jusque-là trop souvent cantonnée à des seconds rôles. Le pari sera plus que réussi.
« La dimension du rôle m’a affolée et je me suis dit que je ne serais pas capable de le faire »
C’est ce que déclare Anne Parillaud dans la toute nouvelle interview proposée en bonus. Pas simple en effet d’incarner cette Nikita, personnage ô combien complexe, à la fois sauvage, vulnérable et redoutable. Mais aujourd’hui, comment imaginer quelqu’un d’autre dans ce rôle qui lui vaudra, à juste titre, le César de la meilleure actrice. Nikita, c’est aussi l’histoire d’une transformation, celle d’une jeune délinquante condamnée à mort, que l’État récupère pour en faire une machine à tuer. Mais au-delà de la froideur apparente de cette reconversion, la comédienne (sous la direction de Besson que l’on peut d’ailleurs entrapercevoir donnant ses consignes dans les coulisses du tournage proposées en bonus) donne à son personnage une humanité rare, entre rage de vivre et quête identitaire. Cette ambiguïté, ce fragile équilibre entre détermination et souffrance, est ce qui fait d’elle une héroïne aussi marquante qu’émouvante dans la droite lignée de ses prédécesseuses (on pense bien sûr à Ellen Ripley ou encore Sarah Connor).
Aux côtés d’Anne Parillaud, Tchéky Karyo livre une prestation tout aussi remarquable en mentor implacable mais bienveillant, tandis que Jean-Hugues Anglade incarne avec justesse Marco, un homme ordinaire pris dans l’engrenage tragique de la double vie de Nikita. Et comment passer sous silence la participation de Jean Reno, compagnon de longue date du cinéaste, dans ce rôle mémorable de « nettoyeur » impassible et brutal qui allait poser les bases de son personnage dans Léon (1994). Impossible enfin de ne pas mentionner la participation de Jeanne Moreau, figure iconique du cinéma français, qui, dans un rôle aussi bref que marquant, enseigne à Nikita l’art de la féminité, ajoutant une touche de sophistication à cet univers brutal. Jean Bouise, autre grand nom du cinéma hexagonal, livre une ultime prestation avant son décès prématuré quelques jours avant le clap final d’un tournage qui s’achèvera dans une atmosphère empreinte d’émotion.
Les images de Besson sur les musiques d’Eric Serra
Luc Besson confirme ici son talent de metteur en scène. Les séquences où Nikita est en mission, tantôt tendues (dans l’ambassade), tantôt désespérées (le Train Bleu), sont filmées avec une intensité et une nervosité comme seul le cinéma des années 70/80 nous le proposait alors. Pourtant, loin de s’en tenir au spectaculaire, Besson fait preuve de délicatesse dans les moments plus intimes. Les scènes entre Nikita et Marco sont empreintes d’une grande tendresse, offrant des respirations émotionnelles au milieu de l’action effrénée. Besson parvient ainsi à donner à Nikita une dimension humaine, tout en restant fidèle à son style visuel marqué par une mise en scène millimétrée et une photographie toujours aussi appliquée et signée de son chef op attitré Thierry Arbogast.
La musique d’Eric Serra, autre fidèle collaborateur du réalisateur, contribue grandement à l’atmosphère si particulière de Nikita. Mélangeant des sons électroniques à des instruments plus traditionnels, Serra prolonge tantôt l’intensité tantôt l’émotion des images filmées par Besson avec une incroyable justesse. Les compositions soutiennent à merveille la dualité du personnage principal entre froide efficacité de tueuse et émotion à fleur de peau. Serra, qui avait déjà marqué Le Grand Bleu de sa patte sonore unique (la B.O. fut un méga carton à l’époque), réitère ici un travail remarquable qui contribue à l’identité du film.
Un succès mérité, une reconnaissance internationale
Besson offre avec Nikita un film à la fois grand public et d’une intensité indéniable. En salles, le succès est une nouvelle fois au rendez-vous avec 3,7 millions d’entrées. Et si l’accueil critique ne sera pas forcément beaucoup plus enthousiaste que celui du Grand Bleu, la carrière internationale ouvrira définitivement les portes à Besson pour des productions de plus grande ampleur. Le film fera d’ailleurs l’objet de plusieurs réappropriations, notamment du côté d’Hollywood : deux séries télévisées en 1997 puis en 2010 et un remake signé John Badham en 1993, Nom de code : Nina (The Assassin en VO), avec Bridget Fonda dans le rôle-titre qui se confondra en excuses auprès d’Anne Parillaud pour avoir, on cite « fait la plus grosse bêtise de sa vie en acceptant de jouer dans ce mauvais remake » comme se le remémore l’actrice dans la nouvelle interview.
Si Le Dernier combat et Subway l’avaient déjà fait remarquer et si Le Grand Bleu avait marqué un tournant dans sa carrière, Nikita installe définitivement Luc Besson comme un réalisateur de premier plan en France mais aussi à l’international. Il reste à ce jour l’un des sommets de sa carrière alliant drame humain et réalisation maîtrisée. Le jeu bouleversant d’Anne Parillaud, entourée d’acteurs de talent, et la mise en scène à la fois nerveuse et délicate, confirment la maîtrise du réalisateur. Plus qu’un simple thriller d’action, Nikita est le portrait fascinant d’une femme en quête de rédemption, une réussite du cinéma français qui a marqué son époque et continue de résonner aujourd’hui.
César du meilleur 4K ?
Sur le marché de la vidéo physique, il fallait remonter à 2009 pour trouver la précédente édition Blu-ray disponible en France. Comme le précise André Labbouz, directeur technique chez Gaumont dans l’interview proposée sur le disque de bonus, l’image de cette édition était issue d’un master HD obtenu à partir d’un interpositif. Si aujourd’hui, l’image de ce Blu-ray tient encore plutôt bien la route, le résultat est incomparable avec la toute nouvelle image de 2024. Et pour cause, Gaumont et VDM (Vidéo Digital Multimédia) sont cette fois-ci repartis des négatifs originaux scannés en 5K (dixit André Labbouz) tandis que le nouvel étalonnage a été confié à Pascal Bousquet, l’étalonneur originel, Yvan Lucas (déjà à ce poste sur Le Grand Bleu) n’étant pas disponible au moment de cette restauration. À l’arrivée, nous sommes donc en présence d’une image au format 2.35:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un master 4K obtenu à partir du négatif originel 35mm.
À la découverte de ce tout nouveau master flambant neuf, deux aspects nous ont littéralement laissés sur le flanc (dans le bon sens du terme). Tout d’abord la copie est d’une propreté incroyable. Alors que sur les films dits de patrimoine, on décèle toujours une ou deux petzouilles ici ou là, dans le cas présent, nous n’avons rien observé de tel (ou alors nous avons cligné des yeux lorsque les défauts apparaissaient à l’écran). Le négatif originel était-il en si bon état et/ou le travail de restauration a-t-il été poussé au maximum ? Toujours est-il qu’à l’arrivée, l’image est d’une propreté quasi surréaliste. D’autre part la granulosité est délicieusement présente du début à la fin. Alors que les restaurations de ces dernières années ont trop souvent tendance à lisser le grain, tout du moins à nos yeux, dans des proportions plus ou moins prononcées selon les films et/ou les séquences, ce n’est nullement le cas ici et le rendu argentique du tournage 35mm est parfaitement préservé tout du long. Les aspects positifs ne s’arrêtent pas là puisque, nouveau master 4K oblige, le niveau de définition est lui aussi au rendez-vous avec une précision magnifique lors des gros plans sur les visages des personnages, à commencer par le trio Annaud / Karyo / Anglade (mais pas seulement) tandis que les plans larges (notamment au cours de la deuxième partie, lorsque Nikita retrouve sa « liberté ») présentent eux aussi une belle profondeur de champ (cf. ces plans de Nikita dans les rues de Paris quittant enfin la caserne).
Le nouvel étalonnage HDR10 / Dolby Vision quant à lui, sans tomber dans le révisionnisme, accentue juste ce qu’il faut les différentes teintes employées (le bleu fluo omniprésent pour la séquence d’ouverture dans la pharmacie, le jaune / orangé de la scène du diner des trois protagonistes dans l’appartement de Nikita) tout en « corrigeant » les dérives observées sur l’ancien master. Ainsi le voile légèrement verdâtre sur les visages laisse désormais la place à une teinte rosée plus naturelle. Toutes les couleurs du film présentent un niveau de saturation et une gestion des contrastes aux petits oignons avec des noirs bien denses (cf. les costards arborés par Tcheky Karyo). Ce nouveau master et ce nouvel étalonnage sont tel que l’on peut enfin apercevoir l’extérieur de l’appartement à travers les fenêtres au cours du face-à-face final entre Bob et Marco. Tout juste pourrait-on relever un ou deux plans sous-exposés (comme le signale d’ailleurs André Labbouz) mais l’on sera gré aux responsables de cette restauration de ne pas avoir cherché à bidouiller ces plans à l’aide des outils numériques contemporains en vue d’en améliorer le rendu.
Enfin, nous n’avons décelé aucun défaut du côté de l’encodage bien que nous n’aurions pas craché sur l’utilisation d’un disque triple couche afin d’aboutir à un bitrate plus élevé : 55 Mb/s en comptant la surcouche Dolby Vision. Ce qui est somme toute correct mais reste très en deçà de films encodés à des moyennes de 80Mb/s en ayant précisément recours à des disques UHD triple couche.
Côté son, point de changement par rapport à l’édition Blu-ray de 2009 puisque l’on retrouve la version française proposée en DTS-HD Master Audio 5.0 et 2.0. Oui, vous avez bien lu, du 5.0 et non du 5.1. Et de fait, l’absence de canal de graves dédié se fait plus ou moins sentir. À commencer par les scènes d’action : la fusillade dans la pharmacie en ouverture, celle dans le restaurant Le Train Bleu au milieu du récit ou encore la fuite de l’ambassade en voiture de Nikita et Victor à la fin. On pense également aux musiques d’Eric Serra qui auraient sans doute grandement profité d’un canal de graves spécifique. Mais en l’état, la bande son reste si riche et puissante que cette absence ne se ressent pas trop en définitive. Les séquences calmes bruissent de mille et un petits bruits dans toutes les voies (la scène du restaurant) tandis que les passages les plus musclées utilisent tous les canaux disponibles avec une belle spatialisation. Les dialogues quant à eux, demeurent parfaitement audibles en toutes circonstances (ah la voix si mythique de Jeanne Moreau !). On se prend toutefois à rêver de ce que cette bande-son aurait bien pu donner avec un nouveau mixage Dolby Atmos ou DTS:X.
« Demain on tourne une scène au Train Bleu gare de Lyon. Viens ça me fera plaisir. Tu vas voir, ça va envoyer du bois ! »
Voilà ce que Luc Besson dira à Jean-Hughes Anglade (dont le personnage n’apparaît même pas dans la scène en question). C’est à ce genre d’anecdotes amusantes, pour ne pas dire croustillantes, auxquelles vous aurez droit au sein des différentes interviews proposées sur le disque de bonus. Outre le film, les disques 4K et Blu-ray proposent déjà deux bonus d’époque : Au cœur de Nikita, une sorte de B-Roll Camera qui suit le tournage de certaines scènes (le restaurant, l’ambassade, etc.) et Nikita Tour qui montre des images des avant-premières parisiennes du film, ainsi que la bande-annonce. Mais la réelle plus-value se trouve indubitablement du côté de ce troisième disque, entièrement dévolue à 2 heures d’interviews inédites en compagnie des trois comédiens, Anne Parillaud (42min), Tchéky Karyo (32min), Jean-Hughes Anglade (23min), de l’assistant réalisateur Christophe Vassort (14min) et du directeur technique de Gaumont, André Labbouz (9min), toutes enregistrées en début d’année.
Les trois comédiens se remémorent leur arrivée sur le projet : Anne Parillaud dont le rôle fut écrit pour elle par Besson, Tchéky Karyo qui ne passera pas de casting mais prendra part à un dîner avec Anne organisé par Luc qui souhaitait ainsi s’assurer que l’alchimie fonctionne entre les deux comédiens ou encore Jean-Hughes Anglade qui accepta sans même avoir lu le scénario à la demande de Besson en qui il avait toute confiance après le tournage de Subway. Chacun évoque également la direction d’acteurs de Besson, le travail avec ses partenaires à l’écran et combien le retentissement du film servira de porte d’entrée à l’international aussi bien dans le cas de Tchéky Karyo que d’Anne Parillaud, à qui l’on ne cessera de proposer des suites. La comédienne revient également sur sa préparation pour le rôle (entraînement physique, vie recluse dans un entrepôt désaffecté à la demande de Besson) et son rapport au Septième Art : « Je considère Jeanne Moreau et Alain Delon comme mes parents de cinéma ». On objectera simplement sur la conclusion de cet entretien fleuve lorsqu’elle déclare que Nikita était la première fois que l’on pouvait voir une femme dans un film d’action. En France, peut-être mais certainement pas à l’international : quid par exemple de Sarah Connor et d’Helen Ripley ?
L’interview de Christophe Vassort est tout aussi croustillante. Avec son débit ultra-rapide, le premier assistant réalisateur nous gratifie en effet de quelques anecdotes pas piquées des hannetons entre Luc Besson qui se cassera une jambe lors d’une course improvisée sur le tournage et Anne Parillaud qui finira au poste de police (pour de vrai cette fois-ci !). Il nous apprend également que la fin initialement prévue beaucoup plus spectaculaire et violente ne sera pas tournée (au profit de ce face-à-face entre Marco et Bob) mais l’idée ne sera pas perdue pour autant puisqu’elle sera réutilisée pour Léon. Malgré cela, le film était encore trop long. Besson fera alors retirer une image au début et à la fin de chaque plan au montage afin de grapiller les précieuses minutes en trop.
Une interactivité particulièrement fournie donc où l’on pourra toutefois regretter l’absence de la courte vidéo de remise du César de la meilleure actrice à Anne Parillaud présente sur l’édition Blu-ray de 2009. Gaumont n’a peut-être pas jugé utile de la proposer à nouveau (ça ou bien les droits sont peut-être devenus exorbitants). Qu’à cela ne tienne puisqu’on peut désormais trouver la vidéo en question sur le site de l’INA. L’occasion de (re)voir la comédienne et le cinéaste pleurer à chaudes larmes à l’annonce du résultat.
Précisons pour finir que deux éditions Blu-ray 4K sortent simultanément en France : une édition Steelbook qui renferme les trois disques chroniqués ici-même (un Blu-ray 4K et un Blu-ray contenant tous deux le film dans sa version restaurée et le Blu-ray de bonus) et une édition Amaray qui contient deux disques (le Blu-ray 4K et le Blu-ray de bonus). Nul doute que par la suite, une édition simple disque Blu-ray 4K verra le jour. Un peu comme aux États-Unis où l’édition sortie en juin dernier chez Sony ne contenait qu’un seul et unique disque Blu-ray 4K mais sans le moindre bonus à l’horizon. Autant dire une édition à l’intérêt plus que limitée en comparaison de celles proposées par Gaumont dans l’Hexagone. On attend désormais de pied ferme les prochaines sorties Blu-ray 4K des autres films de Luc Besson encore inédits en France, à commencer par Léon, annoncé pour décembre.
Les plus
- Une restauration 4K à tomber à la renverse.
- Un disque de bonus avec 2h d’interviews inédites.
- Il existe une édition avec boîtier SteelBook, c’est toujours plus classe.
- Le Blu-ray (uniquement dans l’édition SteelBook) bénéficie du nouveau master 4K.
Les moins
- On n’aurait pas craché sur une nouvelle piste Dolby Atmos.
De haut en bas :
- Blu-ray – Édition 2009
- Blu-ray – Édition 2024
- Blu-ray 4K UltraHD – Édition 2024