Alien : Romulus (2024) de Fede Alvarez - Blu-ray 4K Ultra HD

Alien : Romulus : Un retour aux sources en 4K

Après une jolie carrière dans les salles obscures l’été dernier, Alien : Romulus est sorti juste avant noël dans une édition Blu-ray 4K des plus convaincante.

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Alien : Romulus - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :20th Century Studios
Sortie :18 décembre 2024  

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
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Son :
Bonus :

Alien : Romulus en Blu-ray 4K Ultra HD

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Alien : Romulus (2024) de Fede Alvarez - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Alien : Romulus – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Synopsis : Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers…

Disque 1 : Alien : Romulus en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 1h 59min 01s

Bonus :

  • Aucun

Disque 2 : Alien : Romulus en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais DTS-HD Master Audio 7.1, Français Dolby Digital Plus 7.1
  • Sous-titres : Français, Anglais
  • Durée : 1h 59min 01s

Bonus (HD & VOSTF) :

  • Scènes alternatives / rallongées (11min 27s)
  • Retour à l’horreur : Making-of d’Alien : Romulus (25min 34s)
  • En apesanteur avec le xénomorphe (11min 07s)
  • Conversation autour d’Alien (9min 23s)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 59,52 Go
  • Taille du film : 58,12 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 48,22 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 5,40 Mb/s)
  • VO Dolby Atmos (24-bit) : 5,27 Mb/s
  • VF Dolby Digital Plus 7.1 : 1 Mb/s

Le film

« Ce que je voulais, c’était un retour aux sources et faire de nouveau un film d’horreur pur et dur »

Cette déclaration, c’est celle du réalisateur d’Alien : Romulus, Fede Alvarez, que l’on peut entendre dans le sympathique making of intitulé fort à propos Retour à l’horreur. Ce n’est donc pas un hasard si en coulisses, on retrouve crédité au poste de producteur un dénommé Ridley Scott, réalisateur de l’opus originel qui s’était totalement désolidarisé de la saga jusqu’à son retour derrière la caméra avec Prometheus (2012), ainsi qu’un certain Walter Hill, qui a quant à lui officié à ce poste sur tous les épisodes de la saga. Derrière la caméra et co-scénariste du film, on retrouve donc ce cinéaste d’origine uruguayenne qui s’est particulièrement illustré et par extension fait remarquer avec ses trois premiers longs-métrages que sont Evil Dead (2013), remake du film culte de Sam Raimi, Don’t Breathe (2016), thriller en huis clos il est vrai très efficace, et Millénium : Ce qui ne me tue pas (2018), nouvelle aventure là encore assez réussie en compagnie de Lisbeth Salander, héroïne de la saga littéraire Millénium de l’écrivain suédois Stieg Larsson. Depuis qu’il a officiellement pris part au projet Alien : Romulus en allant toquer à la porte de Scott avec son script, Fede Alvarez n’a jamais caché son admiration pour la saga, à commencer par les opus de Ridley Scott et de James Cameron, unanimement considérés comme les deux meilleurs de la franchise et accessoirement deux joyaux du Septième Art.

Dans les faits, cela se traduit à l’écran par un Alien : Romulus dont l’intrigue se situe chronologiquement entre Alien et Aliens, le retour et qui suit les codes de ses deux illustres prédécesseurs. À savoir un petit groupe d’individus, en l’occurrence de jeunes adultes (histoire de viser un public cible idoine), qui vont chercher à fuir les conditions de vie misérable de leur planète sous la coupe de la compagnie Weyland-Yutani (bien connue de ceux qui suivent la saga depuis le tout début) et vont se retrouver au beau milieu d’une immense station spatiale baptisée Romulus et Rémus infestée par les célèbres xénomorphes. Tous vont y passer un par un (oh le méga-spoiler qui n’en est pas un !) jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un, ou plus précisément une en la personne de Sigourney Weaver Cailee Spaeny, joli minois que l’on a pu voir dernièrement dans Priscilla (2023) de Sofia Coppola ou encore l’excellent Civil War (2024) d’Alex Garland. Vous l’aurez compris, le cheminement narratif de cet Alien : Romulus est sans surprise mais n’en demeure pas moins excellemment bien exécuté, nous réservant çà et là quelques séquences plutôt bien troussées. On pense notamment à cette traversée silencieuse au milieu des fameux facehugger ou encore celle en apesanteur au milieu d’une armée de xénormorphes et leur sang acide. En fin connaisseur de la saga, Fede Alvarez dissémine du début à la fin tout un tas de petits easter eggs, tantôt au travers de détails visuels, tantôt de dialogues à jamais inscrits dans les annales du Septième Art : « Ne la touche pas, sale pute ! » (Get Away From Her, You Bitch! en VO). Vous avez la ref ?

Au final, si l’on devait filer la métaphore d’une autre illustre saga cinématographique, on pourrait dire en conclusion qu’Alien : Romulus est un padawan appliqué qui a su retenir les enseignements de ses deux maîtres Jedi. Pas étonnant dans de telles conditions que certains l’aient salué comme étant le meilleur opus depuis… les deux premiers. CQFD. Et le public de répondre massivement présent à en juger par les résultats au box-office. Si l’on met de côté les deux spin-off que sont Alien vs. Predator (2004) et Aliens vs. Predator: Requiem (2008), Alien : Romulus est le neuvième opus de la saga canonique Alien. En termes de dollars sonnants et trébuchants, le film occupe ainsi la deuxième place de la franchise au box-office étatsunien et mondial… mais la dernière au box-office français même si le score final reste plus qu’honorable avec 1,1 million d’entrées. Des chiffres de toute évidence largement suffisants pour justifier la mise en chantier d’un nouvel opus. Notons pour finir que le film vient de remporter le prix du meilleur film d’horreur à la prestigieuse cérémonie des Saturn Awards.

Chiffres en millions de dollars.
Box-Office France en millions d’entrées.
Sources : CBO Box Office, Box Office Mojo, IMDB

Les éditions vidéo

En France, Alien : Romulus est sorti dans deux éditions Blu-ray 4K : une édition Amaray et une édition SteelBook (désormais introuvable à un tarif raisonnable). Chacune renferme deux disques (un Blu-ray 4K UHD-66 et un Blu-ray 1080p BD-50). Les bonus sont proposés uniquement sur le disque Blu-ray.

Notre test a été effectué à partir d’une édition définitive Amaray fournie par l’éditeur.

L’image

Alien : Romulus a été tourné à l’aide de caméras Arri Alexa 35 associées à des objectifs Zeiss Master Prime et Ultra Prime dixit la fiche IMDb. Le directeur de la photographie est le mexicain Galo Olivares qui a précédemment travaillé à ce poste sur Gretel et Hansel (2020) d’Oz Perkins.

Nous sommes ici en présence d’une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un master 4K. Sans surprise, le rendu 4K est d’une précision absolue, aussi bien lors des plans larges à la surface de la colonie minière, dans l’espace que lors des gros plans sur les visages terrifiés des protagonistes et jusqu’à la surface de leur peau prise de chair de poule. Le look visuel du film a été sciemment conçu pour plonger le spectateur dans une atmosphère poissarde et inhospitalière aussi bien à la surface de la colonie qu’à bord de la station à l’abandon. Une approche esthétique qui ne sera pas là-encore sans rappeler les deux premiers opus de la saga. L’étalonnage Dolby Vision sur les Blu-ray 4K Disney / Fox est suffisamment rare pour être salué et renforce encore davantage cette approche, aussi bien lors des scènes les moins éclairées (cf. la scène d’ouverture dans l’espace où un vaisseau récupère le cadavre à la dérive du xénormorphe du premier film) que lors des différentes séquences plongées dans des filtres colorés bien spécifiques : ici rouge-orangée (la salle d’incubation des facehugger), là bleutée (le dernier acte dans les tréfonds de la station qui rappellera Aliens, le retour).

À noter que pour la sortie vidéo, le réalisateur a déclaré avoir « corrigé quelques plans CGI de Ian Holm » dont il n’était pas totalement satisfait mais qu’il n’avait pas pu peaufiner comme il le souhaitait par manque de temps lors de la post-production du film. Il réussit alors à convaincre le studio de dépenser quelques deniers supplémentaires afin de corriger le tir.

Le son

Les musiques d’Alien : Romulus sont composées par le britannique Benjamin Wallfisch qui a précédemment travaillé à ce poste, entre autres, sur Ça : Chapitre 1 (2017) et Ça : Chapitre 2 (2019), Blade Runner 2049 (2017) ou encore les deux derniers longs-métrages de Leigh Whannell : Invisible Man (2020) et Wolf Man (2025). Les sound designers du film sont Lee Gilmore et Chris Terhune qui ont travaillé dernièrement sur les bandes sons, entre autres, de X-Men : Apocalypse (2016), Passengers (2016), Terminator : Dark Fate (2019), The Batman (2022), Blue Beetle (2023), S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024) ou encore Dune : Deuxième Partie (2024).

La VO est proposée en Dolby Atmos sur le disque 4K et en DTS-HD Master Audio 7.1 sur le disque Blu-ray tandis que la VF est proposée en Dolby Digital Plus 7.1 sur les deux supports. Que dire là aussi sinon que nous sommes en présence d’une piste Atmos top démo avec une grosse ambiance musicale dès la scène d’ouverture et une utilisation très soutenue de tous les canaux disponibles : la scène de décollage du vaisseau qui envoie du bois (15min), l’alien qui se balade dans les surrounds (65min 30s) ou encore les cris des xénormorphes dans toutes les voies au cours du dernier acte dans les tréfonds de la station. Et une fois encore, si la première heure rappellera davantage l’ambiance sonore du premier Alien, les 40/45 dernières minutes, résolument plus musclées, rappelleront bien entendu celles d’Aliens, le retour. Quant à la VF Dolby Digital Plus 7.1, comparée à la VO Dolby Atmos, on n’ira pas jusqu’à dire que dans l’espace, personne ne l’entendra crier mais vous avez saisi la métaphore.

Les bonus

Le disque 4K ne propose strictement aucun supplément qui sont donc tous présents sur le disque Blu-ray. On y trouve un making of assez sympathique qui s’élève un cran au-dessus des featurettes promos usuelles tandis qu’un petit reportage se penche plus spécifiquement sur les coulisses de la scène en apesanteur. On trouve également une conversation entre Fede Alvarez et Ridley Scott au cours de laquelle ce dernier revient sur sa rencontre avec H.R. Giger, Sigourney Weaver, les trucages, l’accueil du public, la terreur suscitée par son film. Enfin, quelques scènes alternatives / rallongées sont proposées mais n’apportent, selon nous, rien de significatif à l’intrigue.

Conclusion

Vous l’aurez compris, si vous êtes fans de la saga Alien, cette édition Blu-ray 4K de Alien : Romulus est un must-have qui trouvera parfaitement sa place dans toutes les vidéothèques 4K dignes de ce nom. Quant à ceux qui seraient tombés par hasard sur cet article et qui n’y connaîtraient strictement rien à cette saga cinématographique mythique, sachez que ce neuvième opus peut parfaitement se découvrir sans nécessairement avoir vu les précédents. Et qui sait, peut-être vous donnera-t-il envie de les découvrir, à commencer par les deux premiers signés Ridley Scott et James Cameron.

Les plus

  • Des prestations audio-vidéo qui arrachent.
  • Il existe une édition Steelbook (hors de prix désormais), c’est toujours plus classe.
  • Une interactivité plaisante…

Les moins

  • … mais qui reste un peu trop en surface.
  • Une VF Dolby Atmos sur un film aussi récent, est-ce vraiment trop demander ?

De haut en bas :

  • Blu-ray
  • Blu-ray 4K UltraHD

DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.
  • Alien : Romulus (2024) de Fede Alvarez - Édition Collector Limitée Steelbook - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Édition Collector Limitée Steelbook
Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Éditeur : 20th Century Studios
Sortie : 18 décembre 2024  
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3 réflexions sur « Alien : Romulus : Un retour aux sources en 4K »

  1. Curieux de classer Alien le 8e passager comme film d’horreur, c’est surtout un film de sf !
    Ce dernier opus est habilement fait, mais comme bcp de mon époque, le best reste le premier !

  2. Oui Alien est un film de SF et un film d’horreur pour ne serait-ce que sa scène climax. S’il n’était qu’un film de SF à l’instar, au hasard, de Planète interdite, il serait visible dès le plus jeune âge. Ce qui n’est donc pas possible ici ou alors par des parents inconscients.
    Mais oui vous avez toutefois raison Alien, le 8ème passager est d’abord et surtout un film de SF mais qu’il ne fait pas bon de visionner seul, la nuit sur son canap. Même à plus de 50 ans 😉

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