The Fog - Image une test Blu-ray

The Fog en Blu-ray chez StudioCanal Vs Blu-ray Shout Factory

Si The Fog n’est pas le film que l’on positionnerait spontanément dans le Hall of Fame carpentérien à l’instar au hasard de Halloween, The Thing ou encore Assaut, il est tout de même indéniable que la chose vieillie bien. Très bien même. Certainement parce que The Fog, à la différence d’un NY 1997 qui arrive juste après, a toujours été poliment mis à l’écart. Ô pas méchamment, ni même intentionnellement. Disons que de tous les films cités et qui interviennent dans la première partie de la filmo de Carpenter, il était et reste considéré comme le plus « sage » ou le moins détonnant. Mais c’est justement sa facture classique, ses inspirations très old school en prise directe avec les années 50 et cette atmosphère pour le moins néo-gothique et lofecraftien annonçant les bijoux que seront Prince des ténèbres et surtout L’Antre de la folie qui font que The Fog traverse si élégamment les décennies passant d’une tout juste série B prenant la poussière sur l’étalage d’un vidéo-club un peu miteux à une œuvre témoin d’une époque et d’un savoir-faire désormais révolu.

The Fog - Affiche France 1980

Pour la génération étant née au début des années 70, The Fog se découvrait en effet un peu au hasard d’une virée au vidéo-club de son quartier pour un visionnage entre couilles. Le film de frousse basique pour soirée adrénaline histoire d’oublier la voisine du 4ème qui une nouvelle fois vous a fait de l’œil dans l’ascenseur (on en est encore certain aujourd’hui), mais aussi la copine de classe intouchable. Copine étant un bien grand mot. Et forcément quand on a été biberonné les semaines précédentes avec du  New York 1997 ou du Escape from the Bronx ou autre 2019 après la chute de New York (on était dans la thématique grosse pomme à l’époque), The Fog pouvait apparaître bien tartre. Même pas de quoi faire sursauter la pucelle qui en avait marre de sommeiller en nous. De la brume, des ombres qui en surgissent avec l’apport de petits phares rouges en guise de lobes oculaires pour le chef. Un compte à rebours de morts identifiés dès le début (6 et pas un de plus, adieu suspense), une Jamie Lee Curtis en auto-stoppeuse qui une heure plus tard finit dans le pieu du premier gars venu (putain jamais cela nous arrive ça) et qui devient par la suite sa petite amie (WTF !), pas une goutte de sang ou si peu, pas de corps en putréfaction ou si peu, pas de héros charismatiques défouraillant du zomblard ou assimilé… Autant dire que sur cette K7 on n’a pas eu à payer de pénalités de retard. On l’a rendu vite fait et dans la gueule s’il vous plait du boutonneux qui tenait la caisse (on était jaloux de son job).

The Fog (1980)Jamie Lee Curtis fait de l’auto-stop pépouze en pleine nuit et tombe sur Tom Atkins

Mais depuis, The Fog a acquis ses lettres de noblesse et pas que chez le bourgeois qui va se le procurer en 4K Ultra HD. Le fan bas du bulbe et forcément prolétaire en a fait aussi une œuvre incontournable de la décennie et de la filmo de Carpenter. La faute comme on le disait plus haut, à cette manière d’être si peu en phase avec son époque mais tellement avec une certaine conception universelle que l’on se fait du cinéma (même de genre). Carpenter le dit, son inspiration vient des années 50, de films vus à la télé ou de comics tels que Tales from the Crypt. Tout comme la plupart des cinéastes de sa génération, il a été impressionné par cette volonté de raconter des histoires d’une incroyable richesse imaginative qui de surcroît pouvaient avoir une résonance politique et sociale avec son époque. Si The Fog n’a pas cette ambition totale, il n’en demeure pas moins un film à plusieurs niveaux de lecture assez jubilatoires. On a bien entendu la vengeance de ces marins qui 100 ans plus tard viennent réclamer ce qui leur a été volé. On peut aussi y voir la peur d’une décennie qui semble apporter avec elle la peste brune d’une politique par le vide se propageant telle un brouillard à peine masqué. Le tout saupoudré selon les grosses ficelles d’un cinéma désuet mais qui aujourd’hui joue le rôle de témoin d’une époque inestimable et foutrement efficace.

The Fog (1980)Forcément la pauvre Jamie en prend ensuite pour son grade

De fait, The Fog n’est pas un film qui fait peur au sens endémique du glossaire. Cela n’a jamais été son véritable but même s’il a toujours été « vendu » ainsi. Mais c’est un film qui marque les esprits et les corps. On y revient souvent pour toujours le redécouvrir avec plaisir. Son caractère bancal qui lui donne cet aspect d’œuvre un peu malade y est forcément pour quelque chose. Il suffit de comparer toute l’intro jusqu’au premier défouraillage sur le bateau des marins pêcheurs et la suite assez verbeuse et explicative pour comprendre que le film s’est un peu tourné à vue mais que son aspect fait de bric et de broc lui confère une tonalité et une musicalité pleine d’embruns qui par moment peuvent vous claquer à la face. Une forme de poésie forcément d’un autre temps. Quand on pouvait se passionner au fond de son lit pour un livre de chasse aux trésors, de pirates ou de vaisseaux fantômes voguant de par les mers du sud. Et que l’on pouvait s’enflammer à la vue d’un morceau de bois sur la plage pensant avoir découvert une pièce d’or. The Fog est certainement le film le plus enfantin de son auteur. Et par enfantin, on parle d’âme d’enfant. De cette pureté salvatrice et régénératrice qui vient laver la noirceur d’Halloween. Par exemple. Et en cela The Fog est inestimable car il s’agit là peut-être du film où Carpenter s’est le plus mis à nu. Qui sait ?

Un  Blu-ray qui déchire la brume (et sa race aussi)

Un chemin en forme de rédemption que semble aussi adopter cette édition Blu-ray qui efface d’un coup d’un seul la précédente, éditée en 2008 elle aussi par StudioCanal, en tous points ignoble. On est d’abord totalement conquis par l’image. Mélange subtil de contrastes appuyés mais point trop, d’une palette chromatique et colorimétrique à la richesse détonante, de noirs jamais bouchés et d’une définition aiguisée qui laisse en plus toute latitude au grain pelloche de vagabonder au gré d’un cinémascope trouvant enfin ici toute sa démesure. Annoncée comme issue d’une restauration 4K, ce nouveau master enterre littéralement celui proposé en 2013 par l’éditeur ricain Shout Factory provenant il est vrai lui, d’une simple restauration HD mais supervisé par le chef op Dean Cundey. Aucune précision de ce genre ici. On ne sait pas en effet si Carpenter a jeté une rétine à la chose mais ce qui semble certain c’est que les équipes françaises de chez Digimage sont repartis de zéro et que StudioCanal a enfin joué le jeu en allant certainement chercher le matériel source adéquate. Les puristes remarqueront juste un léger différentiel au niveau du format. Celle de SC semblant zoomer un chouïa par rapport à celle de Shout. Pas de quoi réveiller le capitaine Blake pour autant (joué par Rob Bottin faut-il le rappeler).

En haut : Blu-ray Shout Factory – Édition 2013
En bas : Blu-ray StudioCanal – Édition 2018

En matière sonore, on ne pourra pas affirmer ici que le gap avec l’édition SC de 2008 est patent. Tout simplement parce que nous ne l’avons plus (à l’époque, une fois visionné, nous l’avions renvoyé à l’éditeur avec nos compliments). Mais sur le papier il semble donc que les spécifications techniques soient les mêmes. Entre une VF d’origine et une VO toutes deux en DTS-HD Master Audio 5.1 notre cœur balance. Ô pas tant sur leur qualité intrinsèque, la VO étant sur ce point gagnante haut la main, mais la VF a acquis au fil du temps une connotation un peu nostalgique dont on a bien du mal à totalement se libérer. D’une manière plus objective, c’est l’encodage en VO PCM 2.0 mono qui aura nos faveurs. Tout simplement parce que les jump scares carpentériens à base de samples siglés Bontempi (les effets les plus simples sont bien souvent les plus efficaces), sont moins diffus, plus frontaux accompagnant ainsi plus efficacement une mise en scène que l’on sait classique et certainement pas retorse.

Le versant bonus est lui aussi plein de considérations à l’égard du consommateur fan ou non. Il faut déjà savoir qu’ils ont tous pris leurs aises au sein d’une seconde galette. Ce qui permet donc au film de disposer de toute la place possible au sein d’un disque où l’on trouve tout de même deux commentaires audio. Le premier est celui qui était déjà présent sur l’édition Collector DVD de 2003. Il réunit Carpenter ainsi que Debra Hill, productrice et co-scénariste du film. Parfois redondant avec les infos que l’on peut glaner sur les autres bonus, il n’en reste pas moins assez passionnant à suivre tant le duo ne semble laisser que peu de zones d’ombre autour d’une production qui n’a pas été de tous repos. Le second est plus récent (2013) et était déjà présent sur l’édition Shout Factory. Il réunit les acteurs Adrienne Barbeau, Tom Atkins et le directeur artistique Tommy Lee Wallace. On y apprend rien de très neuf (ce sont même les acteurs qui en apprennent le plus) mais les anecdotes délivrées et le plaisir plus que communicatif des trois comparses suffiront à enchanter quiconque voudra se remater le film ainsi. L’ensemble est animé par Sean Clark que l’on retrouve au sein d’un autre bonus présent sur la seconde galette où le bonhomme revient in situ et avec bonheur sur les lieux emblématiques du tournage dont le fameux phare.

La seconde galette justement. Elle propose un mix entre certains des suppléments déjà présents sur le DVD Collector édité par StudioCanal en 2003, d’autres issus du Blu-ray ricain Shout Factory paru en 2013 et enfin deux spécifiquement produits pour cette édition. Le tout forme quelque chose d’assez homogène même si l’on regrettera la disparition de l’excellent making-of produit par MGM en 2002 (The Fog : Histoire d’un film / Tales from the Mist: Inside The Fog) repris à l’époque pour le DVD StudioCanal mais aussi par Shout Factory. À la place, StudioCanal (certainement la branche UK) a produit donc deux docs spécifiques censés remplacer la chose. Le premier, intitulé Révélation sur le film, porte bien son nom puisque de révélations il n’y a point même au singulier. Ceci dit, il synthétise parfaitement ce que l’on savait déjà autour de la genèse, le tournage, les reshoots et l’accueil d’un film plutôt perçu comme un échec à l’époque (pas assez peur, pas le succès public escompté après celui retentissant d’Halloween). Et d’ailleurs dans une interview qu’a donné spécifiquement Jamie Lee Curtis pour l’édition Shout Factory et non reprise ici, elle ne dit rien d’autre. Avec son franc parlé si caractéristique, elle considère plus que jamais le film comme pas terrible pour ne pas dire raté. Très loin de la réussite intrinsèque d’Halloween qui l’a révélé au grand public.

C’est d’ailleurs dommage que StudioCanal n’ai pas eu la possibilité de le récupérer tant celle-ci se révèle de surcroît passionnante sur un autre versant certes assez personnel mais qui donne au film un éclairage plus qu’inédit. Jamie Lee Curtis considérait en effet Debra Hill et John Carpenter comme ses parents de cinéma. Le couple l’avait d’ailleurs quasi adopté. Et quand ceux-ci décidèrent de se séparer juste avant le tournage de The Fog, Jamie Lee Curtis a eu bien du mal à s’en remettre et se souvient d’une ambiance pour le moins délétère sur le set. D’autant que Carpenter officialise sa liaison avec Adrienne Barbeau dès les premiers tours de manivelles alors que Debra Hill est présente au quotidien durant le tournage. Une situation qu’elle avait au demeurant déjà vécue enfant avec sa mère Janet Leigh qui, rappelons-le, joue la mairesse de la ville côtière envahit par le brouillard dans le film. De quoi en perdre un peu les pédales en effet.

The Fog - Capture Bonus Blu-ray SC - Jamie Lee Curtis - Debra Hill

Au lieu de cela, StudioCanal propose donc un second document inédit qui se focalise sur les occasions manquées dans la longue carrière de John Carpenter. Là aussi rien de nouveau et même quelque chose que le DVD abordait déjà au sein du livret proposé avec cette édition. Hélène Frappat, alors aux Cahiers du cinéma, nous y livrait en plus son analyse toute personnelle du film en s’appuyant entre autre sur le premier bouquin paru en France sur Carpenter. Mythes et Masques : les fantômes de John Carpenter par Jean-Baptiste Thoret et Luc Lagier avait surtout pour lui une première partie remarquable qui retranscrivait un entretien fleuve qu’ils avaient pu avoir avec Carpenter. Le reste se perdait en des analyses aussi brumeuses qu’à côté de la plaque que validaient quelque part Hélène Frappat. C’était le temps où la critique installée découvrait celui qui n’était au mieux considéré jusqu’ici que comme un habile faiseur de séries B. Pour le faire passer chez les grands, il fallait donc l’adouber de textes aussi inutilement grandiloquents que passablement foireux.

The Fog (1980) - Capture bonusLe phare en 2012

Pour le reste, on retrouve donc pas mal des bonus présents sur le DVD collector dont on retiendra surtout la featurette d’époque et la présentation du film par John Carpenter que StudioCanal avait spécialement rencontré chez lui. Enfin, comme on l’a déjà spoilé un peu plus haut, l’éditeur a eu la bonne idée de prendre un des suppléments le plus fun produit par Shout. Le retour sur les lieux du tournage près de 40 ans plus tard avec mise en situation à la clé. Et revoir le phare en 2017, même de haut parce que ce jour là il y avait trop de vent pour y descendre, vaut son pesant de cahouètes.

Notons pour finir que StudioCanal France a opté pour deux éditions bien distinctes. L’une en Blu-ray et l’autre en combo Blu-ray + 4K Ultra HD quand la branche anglaise a préféré une seule édition combo réunissant les deux formats. On y trouve d’ailleurs en sus un livret de 48 pages, l’affiche du film (version 2018) et 5 très belles reproductions d’images du film. Une démarche marketing assez distincte des autres éditeurs qui nouveaux masters ou non (appliqués aux Blu-ray) proposent systématiquement des combos. Une démarche bien plus saine et honnête pour qui ne pense pas investir dans la 4K de suite.

The Fog - Jaquette Blu-ray
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The Fog (1979) – Édition 2 Blu-ray

Réalisateur : John Carpenter
Éditeur : StudioCanal
Sortie le : 7 novembre 2018

Une légende persiste dans une petite ville du Pacifique, Antonio Bay. On raconte aux enfants qu’un naufrage a eu lieu il y a une centaine d’années, que tous les passagers sont morts et que, à chaque fois que le brouillard se lève, les victimes surgissent des flots pour se montrer aux vivants…

 

Disque 1 : Le film

Spécifications techniques :

  • Image : 2.35:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais PCM 2.0 mono et DTS-HD Master Audio 5.1, Français et Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
  • Sous-titres : Français, Allemand et Anglais pour sourds et malentendants
  • Commentaire audio de John Carpenter et Debra Hill (VOST)
  • Commentaires audio des acteurs Adrienne Barbeau et Tom Aktins et du directeur artistique Tommy Lee Wallace (VOST)
  • Durée :

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous pour les visualiser au format HD natif 1920×1080

Disque 2 : Les bonus (en HD et VOST)

  • Révélation sur le film (44min 55s) avec John Kenneth Muir, Tommy Lee Wallace, Dean Cundey, Justin Humphreyset John Carpenter. Inédit
  • The Shape of the Thing to come : Les œuvres non filmées de John Carpenter (8min 44s) – Inédit
  • Présentation du film par John Carpenter (SC – 2003 – 8min 18s – SD)
  • Analyse de scènes par John Carpenter (SC – 2003 – 3min 30s – SD)
  • Au cœur de Fog (MGM – 2002 – 7min 42s)
  • Fog : du scénario au film : Comparatif film / storyboard (MGM – 2002 – 1min 26s)
  • Scènes coupées (MGM – 2002 – 4min 10s)
  • Horror’s Hallowed Grounds with Sean Clark : Les lieux du tournage de Fog (Shout Factory – 2013 – 20min 22s)
  • 3 Spots télévisées (1min 36s)
  • Bande annonce dans son jus (2min 50s)
  • Galerie photos (8min 02s)

Cliquez sur les captures Blu-ray ci-dessous issues des suppléments de cette édition pour visualiser au format HD natif 1920×1080

The Fog - Jaquette Blu-ray Shout FactoryDisque Shout Factory : Les bonus (HD – VO)

  • Tales from the Mist: Inside The Fog (MGM – 2002 – 27min 58s)
  • My Time with Terror with Jamie Lee Curtis (2013 – 21min 46s) – Inédit
  • Dean of Darkness with Dean Cundey (2013 – 18min 40s) – Inédit
  • Au cœur de Fog (MGM – 2002 – 7min 42s) – Vintage featurette
  • Fog : du scénario au film : Comparatif film / storyboard (MGM – 2002 – 1min 26s)
  • Horror’s Hallowed Grounds with Sean Clark (20min 22s)
  • Scènes coupées (4min 10s)
  • Special Effects Tests (2min 39s)
  • 3 Bande annonce (4min 34s)
  • 6 Spots TV (3min 05s)
  • Galerie photos (8min 02s)
  • Storyboards (2min 18s)

8 réflexions sur « The Fog en Blu-ray chez StudioCanal Vs Blu-ray Shout Factory »

  1. « Le versant bonus est lui aussi plein de considérations à l’égard du consommateur fan ou non. Il faut déjà savoir qu’ils ont tous pris leurs aises au sein d’une seconde galette. Ce qui permet donc au film de disposer de toute la place possible »

    Ouh là… absolument pas, en fait.

    C’est même plutôt le contraire : que ce soit pour The Fog comme They Live, le contenu des 2 Blu-rays tient sur un BD-50 (43.8 Go pour The Fog, 41.7 Go pour They Live).

    Les 2 films sont vastement sur-compressés, et les bitrates vidéo moyens bloqués à 22 Mbps. C’est une stratégie d’encodage complètement débile, les films prenant légèrement plus que la taille d’un BD-25, obligeant donc à utiliser un BD-50, mais un BD-50 utilisé qu’à 59% environ. C’est dommage car visiblement, la boîte d’authoring responsable de ce résultat ne sait pas correctement compresser une restauration 4K à ce débit là, et des défauts de compression sont régulièrement visibles (en particulier sur They Live).
    Même en tenant compte des multiples pistes sons rognant la bande passante totale, il était largement possible de pousser le débit vidéo des 2 films de 6-8 Mbps en moyenne. Proposer le(s) commentaire(s) audio en DD 2.0 au lieu de DTS HD MA (voire LPCM) aurait aussi aider.

    Les bonus tiennent eux sur des BD-25, là aussi sous-utilisés.

    Je suppose que vendre un disque de plus fait plus chic, mais ça n’empêchait nullement de pousser l’utilisation du disque du film plus loin.

    Prince of Darkness est un tout petit mieux loti (66% d’espace disque utilisé), mais le débit reste encore bien en deçà des possibilités (25.4 Mbps moyens, qui auraient pu être poussés de 5-6 Mbps à nouveau).

  2. Ok, merci pour ces précisions Tenia. Ce qui ne change pas mon ressenti sur une image qui m’a vraiment bluffé ;o)

  3. Non, ce n’est pas une question de changer le ressenti. Moi, j’ai trouvé ça très bien aussi. C’est simplement de corriger cette phrase spécifique qui donne l’impression erronée que le film est encodé au maximum des possibilités du support grâce à ce découpage, sauf que malheureusement, ce n’est pas le cas du coup.

    Je me suis permis aussi de faire cette remarque car j’ai l’impression, au fil du temps, que malgré la disponibilité publique de ces informations, et le fait que la compression est en train de devenir le nerf de la guerre (notamment chez Netflix), en Blu-ray, c’est non seulement encore aberrant par endroits, mais les testeurs « tombent en plus dans le panneau ». C’était déjà le cas sur Dunkirk, où beaucoup ont vanté la persuasion de Nolan à forcer Warner à mettre les bonus sur un disque à part pour laisser plus de place au film, sauf que les bonus tenaient sur le disque du film (à peanuts près) et que ça n’a pas empêché les pistes sons d’être en 16-bits plutôt qu’en 24-bits.

  4. Pour être tout à fait honnête avec toi, c’est une donnée à laquelle je ne fais pas trop attention à partir du moment où je trouve l’image conforme à ce qu’elle devrait être sur Blu-ray… Et je pense que deux disques même sous exploités c’est vraiment pas mal surtout quand l’ensemble est vendu à moins de 15 euros. Que l’on puisse faire mieux, je n’en doute pas un instant mais là j’ai voulu plutôt mettre en avant ce que tout un chacun pourra apprécier même devant un écran très mal réglé…

  5. Je ne sais pas si le problème vient uniquement de mon disque, mais au début du film, durant le prologue « Feu de camp », j’ai une espèce de zoom numérique très rapide de quelques images sur l’un des plans larges du vieux. Quelqu’un a t’il le même défaut ? Ça dure vraiment 2/3 secondes…

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