Interview Uberto Pasolini pour Une Belle fin [Vidéo]

Rendez-vous est pris avec Uberto Pasolini à l’hôtel Amour dans le 9ème. L’homme est tout de suite souriant et affable. Il est grand, longiligne et dégage une certaine distinction très british doublé d’un regard pétillant et méditerranéen. C’est que le cinéaste est d’origine italienne comme son nom de famille l’indique mais installé depuis près de 20 ans à Londres où son premier métier est d’être producteur.

Une Belle fin - Affiche française

Il y a fondé Redware Films, sa boîte de production, à qui l’on doit entre autres films The Full Monty avec le succès mondial que l’on sait. Mais c’est le cinéaste qui nous reçoit dans sa chambre (le seul endroit de l’hôtel à peu près calme) où le mur face au lit est en fait un immense miroir (sans tain ?). Le temps de se mettre en place (un peu de lumière, cadrage vers la fenêtre qui donne sur une petite terrasse avec jardin du plus bel effet), Uberto fait le room service en arrivant avec du thé. C’est que c’est l’heure et l’anglais d’adoption avoue avoir pris les habitudes de la perfide Albion.

Quant à Une Belle fin, la France est le dernier pays à le sortir grâce à la volonté de deux distributeurs avisés : Version Originale et Condor qui assurera aussi la sortie du film en DVD et on l’espère en Blu-ray. Le film a eu une incroyable carrière internationale, bien au-delà des espérances de son cinéaste mais aussi scénariste et producteur (forcément). C’est donc en toute décontraction mais avec une passion intacte (la gestuelle est en effet toute italienne) qu’il a répondu en français à nos questions certainement peu originales après plus d’un an et demi de promotion à travers le monde. On vous laisse juge :

Une Belle fin (Still Life) – de Uberto Pasolini – 15 avril 2015 (Version Originale / Condor).

Modeste fonctionnaire dans une banlieue de Londres, John May se passionne pour son travail. Quand une personne décède sans famille connue, c’est à lui de retrouver des proches. Malgré sa bonne volonté, il est toujours seul aux funérailles, à rédiger méticuleusement les éloges des disparus… Jusqu’au jour où atterrit sur son bureau un dossier qui va bouleverser sa vie : celui de Billy Stoke, son propre voisin.

Remerciements à Uberto Pasolini, Karine Ménard et Laurence Grannec

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