Le Saint-Laurent de Bonello truste toutes les attentions cette semaine entre sa nomination lundi pour représenter la France aux Oscars et sa sortie dans les salles ce mercredi précédée d’une flopée de critiques toutes aussi dithyrambiques que positives. Ce n’est pas que l’on veuille absolument sortir du lot mais force est de constater que le film n’a pas déchainé les passions chez nous. À tel point que l’on a trouvé personne pour le voir en projos de presse ou lors de son passage à Cannes. C’est dire. Mais on fait confiance à Stéphane pour le rattraper. Sinon ce sera sur Canal+. Ou pas.
On n’a pas vu non plus Avant d’aller dormir, le thriller avec Nicole Kidman, Colin Firth et Mark Strong. Pourquoi ? Parce que c’est UGC qui le distribue. Ah ? Me direz-vous. C’est que le distributeur a une mauvaise habitude. Celle de souvent se tromper sur ses choix de films yankees. Jugez plutôt. Sur un an on a eu droit à The Call, The Mortal Instrument et How I Live now que Dallas Buyers club ne pouvait décemment faire complètement oublier à lui tout seul. Argument de très mauvaise foi doublé d’un manque de professionnalisme criant ? Certainement. On assume et on rattrapera en Blu-ray. Ou pas.
On pourra aussi se faire du mal avec Brèves de comptoir. Pas vu non plus. On a ce qu’il faut à la rédac. Merci.
Sinon on a quand même vu des trucs et bien en plus.
À commencer par Leviathan du russe Andreï Zviaguintsev à qui l’on doit Le Retour, premier film et chef-d’œuvre instantané qui propulsa immédiatement le réal dans le grand bain. Découvert à Cannes, Leviathan fut la claque du Festival qui obtint le Prix du scénario quand il aurait dû avoir la Palme d’Or. Est-il besoin d’en dire plus ?
Si cela ne suffit pas on pourra aussi aller découvrir I Origins (malheureusement très mal distribué avec seulement 10 copies en circulation), deuxième film du réalisateur de Another Earth qui nous avait envouté lors du Festival de Sundance 2011. Grave que celui-là on le rattrape.
Et puis il y a aussi Elle l’adore, le premier film de Jeanne Herry (fille de Miou-Miou et de Julien Clerc) qui s’appuie sur un scénario roublard pour nous montrer son déjà très joli savoir faire en matière de direction d’acteurs (Kiberlain- Lafitte) et de mise en scène. On en parle plus en détail ici.
Bonne(s) toile(s)