Image une Top (cinéma) 2022

Nos Tops Cinéma (mais pas que) 2022

Après deux années tronquées voici que 2022 nous a enfin proposé douze mois de cinéma à découvrir dans les salles. L’occasion donc de vous communiquer nos tops de l’année. Cela ne veut pas dire que pour autant tout le monde a retrouvé le chemin des multiplexes et/ou autres cinémas de proximité. À commencer par notre ami Stéphane que la pandémie a définitivement relégué sur son canapé. Pour autant il n’y perd pas son temps à tenter de dégoter la perle rare sur les plateformes de streaming. Non, son grand truc  du moment c’est plutôt de se (re)voir des classiques de la meilleure des façons techniques possibles à savoir en Blu-ray 4K UHD. Ce qui donne un top atypique et pour le moins rafraichissant.

Quant à son alter-ego Didier, cela fait longtemps que lui aussi a laissé tomber cette transhumance de la salle obscure. C’est bien simple le dernier film qu’il a dû voir au cinéma c’est un double programme de cessation d’activité du côté du Brady (Le Retour des Amazones / L’Arrière-train sifflera trois fois). Depuis, voir des films au cinéma n’a plus la même saveur et autant se rattraper cela en Vidéo CD. Oui toute la rédaction s’est cotisée pour lui récupérer une machine encore en état de marche aux « cinglés du cinéma ». Alors certes, il se revoit en boucle les mêmes films depuis presque 10 ans mais au moins le stress des piles de DVD/Blu-ray/Blu-ray 4K à voir qui ne descendent jamais, ce n’est pas/plus pour lui. Il laisse cela aux autres. Qui pour lui en tenir rigueur ?

Quant aux autres justement, cela navigue entre une gabegie de films français même pas nommés aux César (dommage ou tant mieux), des emprunts (quand même) à des films hors-salles ou à des séries dont plus personne n’a la prétention de pouvoir tout voir tant leur production est passée du stade de l’âge d’or à celui d’indigestion foutraque et carabinée. Ressort tout de même du lot Nicolas « l’écumeur de Cannes » Thys. Son appétence et son expertise pour le cinéma d’animation nous permet ainsi de mettre en avant quelques films ad hoc que personne ou presque n’a pris la peine de découvrir en salle et/ou même de rattraper sur son canapé.

Ce qui nous fait dire aussi que la participation du critique émérite Alex Masson passé par moult et prestigieuses rédactions sans oublier ses interventions régulières sur Radio Nova ou ses collaborations dans des festivals tels que celui de San Sebastián, ne pouvait que nous réjouir tant son top 2022 répond stricto sensu aux cahiers des charges de cette rubrique annuelle. Qu’il en soit ici chaleureusement remercié.

Toute la rédac (de bras cassés oui on sait) espère donc avec ces différends tops 2022 vous donner envie de découvrir des films que vous auriez loupés ou tout simplement pas vu passés et vous adresse ses vœux 2023 de découvertes cinématographiques (de préférence en salles) les plus folles, enivrantes et incroyables possibles. Mais pas que…

Alex Masson

Sans ordre de préférence

La comédie engagée, enragée – vive la désobéissance aux codes – comme mode de (saine) gueulante contre la France rance du moment.

L’art du montage pour démonter l’autofiction. Le plus beau journal intime en images de l’année.

Noémie Merlant n’est pas qu’une des meilleures actrices françaises du moment. Elle se fait belle cinéaste avec un film touchant par sa modestie comme sa part solaire. Comme du Kechiche sans le foutoir du Male Gaze.

  • RRR de S.S. Rajamouli

La fusion du cinéma indien populaire et du blockbuster pop-corn hollywoodien. De la pure gourmandise de spectateur. Généreux jusque dans l’excès, mais c’est ça qui est bon.

Prémices des secousses sociales en cours chez les Mollahs, le cinéma iranien s’extirpe enfin des drama au ciel bas à la Fahradi pour croiser néo-réalisme moderne et saga à la Visconti.

Plus spleen movie que teen movie, un récit d’amour et de (petite) mort. Premiers (grands) pas de réalisatrice pour une ancienne Miss Météo de canal qui sait donc manier les orages des sentiments.

Werner Herzog et Michael Cimino ont enfin un héritier, rappelant que la civilisation c’est toujours une histoire de nature – humaine – sauvage.

  • Rebel d’Adil El Arbi & Bilall Fallah

La radicalisation jihadiste passée par la moulinette folle (ici, on ose le multiculturalisme cinématographique en combinant comédie musicale, film d’action et mélo familial) d’un duo belge flamand. Casse-gueule, parfois maladroit mais avec le panache de l’audace.

La première réalisation d’une légendaire directrice de casting ne pouvait être qu’une œuvre de jeunesse. Au sens le plus pur du terme quand il marche avec précision et justesse dans les pas d’une jeune femme d’aujourd’hui.

Une histoire de conflits de génération conçue comme du cinéma de flippe (et de sorcellerie) à l’ancienne. Comme quoi, il ne faut toujours pas pousser mémé dans les orties. Ni refuser son invitation à un rollercoaster de jump scares.

+ Deux guests hors-salles

Post Mortem de Peter Bergendy / The Medium de Banjong Pisanthanakun

Aux antipodes géographiques (Hongrie pour l’un, Thaïlande pour l’autre) deux récits d’exorcisme à leur manière, réunis dans leurs envies – et réussites – de ressusciter l’art de la trouille.

Abuela - Affiche

Didier Verdurand

Quelle drôle d’idée de faire un Top Films en 2022 alors que le cinoche est en train de crever malgré les niaiseries de James Cameron qui cartonnent sur la planète. Quand Sandy m’a donné carte blanche, j’ai donc sauté sur l’occasion de me rajeunir de 30 ans en mode « C’était mieux avant. » Voici mon Top 1992, l’année de mes 18-19 ans.

10 – Riens du tout de Cédric Klapisch

Il suffit parfois d’un rien, ou plutôt de deux, pour changer un destin. Cédric Klapisch a échoué deux fois au concours d’entrée de l’IDHEC. On peut s’en réjouir quand on voit la qualité de son premier film, qui a bénéficié d’un joli bouche-à-oreille pour atteindre 500 000 entrées en France. 14 films plus tard, on ne regrette pas d’avoir cru en ce nouvel auteur devenu incontournable.

9 – Beignets de tomates vertes de Jon Avnet

Le féminisme dans toute sa splendeur, sans radicalité contre-productive. Pas besoin d’être un spectateur déconstruit pour adorer.

8 – Et au milieu coule une rivière de Robert Redford

Brad Pitt avait toutes les femmes de la planète à ses pieds depuis la fameuse pub Levi’s sortie en 1991. Mais passer de sex-symbol (certaines l’appelaient Brave Bite) à star de cinéma n’est pas une mince affaire et Brad doit une belle chandelle à Robert Redford, à qui on aimait bien le comparer. Grâce à ce film, il a changé de statut et a depuis enchainé les succès au point de devenir l’un des plus grands noms du cinéma. Ah oui, et puis deux choses à retenir. C’est le dernier succès dans la filmo d’Emily Lloyd, une actrice anglaise promise à un beau destin mais passée complètement à côté de sa carrière à cause de problèmes psychiatriques. Et, Wikipédia le précise, aucune truite n’a été maltraitée sur le tournage.

7 – L.627 de Bertrand Tavernier

Tiens, un film français. J’aurais pu mettre un Chabrol, mais je ne suis pas fan de Betty. Un Pialat mais je n’adore pas Van Gogh. Un Sautet mais je ne mets pas Un cœur en hiver parmi ses meilleurs. Ça tombe bien, L.627 est un de mes Tavernier préférés.

6 – Batman, le défi de Tim Burton

Désolé Nono, mais ce Batman reste le meilleur même si ton Dark knight n’est pas loin.

5 – Le Dernier des mohicans de Michael Mann

L’Aventure et un Acteur génial avec un immense A.

4 – Basic instinct de Paul Verhoeven

C’était le bon vieux temps où Paul Verhoeven enchainait les films inoubliables. Et niveau fantasme, Sharon Stone est la seule à avoir battu Catwoman !

3 – Twin Peaks : Fire walks with me de David Lynch

Il fallait être un fan hardcore de la série pour vénérer cette oeuvre complètement WTF. Chouette, j’en étais un.

2 – Reservoir dogs de Quentin Tarantino

Mon Tarantino préféré, pour deux raisons. Déjà, parce que c’est son plus court et que je ne me suis pas ennuyé une seconde, ce qui n’a pas toujours été le cas dans ses films suivants (malgré la grande affection que j’ai pour Pulp fiction et Jackie Brown). Et parce que c’est toujours une claque mémorable de découvrir un cinéaste qu’on met immédiatement sur un pied d’estal.

1 – C’est arrivé près de chez vous d’André Bonzel, Remy Belvaux et Benoît Poelvoorde

Plus culte, tu meurs.

Petit mot quand même concernant 2022. Personne ne s’est offusqué, tellement c’était hélas prévisible, que les César snobent Coupez ! Mais qu’on se le dise, cette comédie est inoubliable car elle atteint des sommets d’intelligence, d’originalité et d’audace. Elle aura certainement sa place dans le top 2022 que je ferai dans 30 ans.

Coupez ! - Affiche

Stéphane Argentin

L’une des toutes meilleures séries du moment, si ce n’est la meilleure, qui ne cesse de se bonifier au fil des saisons.

Une préquelle qui renoue avec le brio et la verve de GoT.

  • AndorS1 de Stephen Schiff

Enfin une création SW mâture et de qualité qui tente autre chose que le sempiternel trio « Force / Jedi / Skywalker ».

Un joyau intemporel du cinéma français et du Septième Art tout court.

L’un des joyaux du cinéma français signé Renoir.

Un joyau du Septième Art, plein d’entrain, d’humour, d’émotions et qui met du baume au cœur.

Un chef-d’œuvre signé Paulo Verhoeven (et ce n’est pas le seul).

L’un des meilleurs films de prison et l’une des meilleures adaptations de King. Magnifique.

Un film culte qui n’a pas perdu son aura depuis plus de 20 piges.

Pas encore vu à l’heure actuelle mais puisqu’il en fallait un 10ème et qu’il a 99,99% de chance de faire partie de mon top 😀

Avatar : la voie de l'eau - Affiche

Sandy Gillet

1 – Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson

Avec Licorice Pizza PTA semble avoir retrouvé une sincérité et une joie de filmer que l’on n’espérait plus. Et même si cela ne devait être qu’un feu de paille, voilà une cure de jouvence pour laquelle on lui en sera éternellement reconnaissant.

2 – Les Passagers de la nuit de Mikhaël Hers

En seulement 4 longs, Mikhaël Hers s’impose comme le cinéaste français de toutes les radicalités et introspections humaines. Une sorte de croisement entre Rohmer et Sautet.

3 – Sans filtre de Ruben Östlund

Une perle noire qui méritait bien une Palme.

4 – En corps de Cédric Klapisch

« Ce qui me meut » au-delà des corps et de la danse. Klapisch plus que jamais au sommet de son Art.

5 – The Innocents de Eskil Vogt

The Innocents convole déjà vers un statut flirtant avec une certaine idée de l’atemporalité qui n’est autre que l’antichambre d’un futur classique.

6 – Les Enfants des autres de Rebecca Zlotowski

Avec Les Enfants des autres, Rebecca Zlotowski nous parle d’une humanité qui vous laisse sur le flanc, la rétine humide et le poil qui se hérisse.

7 – Et j’aime à la fureur d’André Bonzel

Un OFNI à la poésie argentique infinie que seul l’un des trois créateurs de C’est arrivé près de chez vous pouvait réaliser.

8 – Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain

Au-delà de ses qualités intrinsèques, le premier long derrière la caméra de Sandrine Kiberlain vaut aussi par ses vérités historiques qui sont plus que jamais bonnes à filmer.

9 – Les Amandiers de Valeria Bruni Tedeschi

On ressort dépouillé du dernier Valeria Bruni Tedeschi bien conscient aussi d’avoir été le témoin privilégié d’un grand film sur l’Art, la création et la fièvre qui s’empare de celles et ceux qui en sont les acteurs.

10 – Un beau matin de Mia Hansen-Løve

Un film éprouvant car d’une justesse de vie et de cinéma qui oscille entre onirisme rhomérien et un naturalisme que n’aurait pas renié un Maurice Pialat (au hasard).

Bonus : For All Mankind – S3 / The Boys – S3 de Eric Kripke / OVNI(s) – S1 & 2 (et pas de S3 malheureusement) de Clémence Dargent et Martin Douaire / Mayor of Kingstown – S1 de Taylor Sheridan et Hugh Dillon

Un beau matin - Affiche

Flavien Bellevue

 

1 – The Tragedy of Macbeth de Joel Cohen

La pièce de William Shakespeare a été adaptée maintes fois au cinéma pourtant jamais l’association du Théâtre et du Cinéma n’a été aussi inspirée et sublimée par un superbe casting osé, des décors minimalistes, le tout dans un écrin un noir et blanc de très grande classe.

2 – Licorice Pizza de Paul Thomas Anderson

P.T.A. est au sommet de sa forme et nous offre une balade romantique dans le Los Angeles des seventies dont il a le secret. Il s’appuie sur une sublime mise en scène et le formidable duo Alana Haïm / Cooper Hoffman. Un pur plaisir de cinéma.

3 – The Innocents d’Eskil Vogt

Cette chronique enfantine qui est à la fois un thriller psychologique et un drame surnaturel impressionne par son économie d’effets visuels, sa mise en scène et son jeune casting exceptionnel. À découvrir absolument si ce n’est pas déjà fait.

4 – Decision to Leave de Park Chan-Wook

Le réalisateur coréen fait preuve encore une fois de maturité en s’offrant son Vertigo où les personnages se manipulent entre eux pour mieux se séduire. Le tout en ayant recours à peu d’effets visuels qui fut un temps sa patte. Le prix de la Mise en scène de Cannes est largement mérité.

5 – Saint Omer d’Alice Diop

Venant du documentaire, Alice Diop signe un premier long-métrage de fiction pas facile au premier abord car il est sec, souvent face caméra avec ses actrices/eurs mais le film est écrit et filmé intelligemment. Les silences peuvent autant en dire sinon plus que les différentes plaidoiries et répliques du film, portés par un casting d’une justesse remarquable.

6 – Les Banshees d’Inisherin de Michael McDonagh

Le réalisateur de Bons baisers de Bruges retrouve son duo d’acteurs pris dans les ravages d’une amitié en totale déroute pour mieux parler d’humanité sur une île isolée d’Irlande durant la fin de la guerre civile. Un régal de jeux d’acteurs et d’écriture.

7 – The Northman de Robert Eggers

Robert Eggers confirme qu’il est un cinéaste à guetter tant il signe une fresque barbare et envoûtante loin des « huis clos » de ses deux précédents films grâce notamment un casting de haute volée.

8 – Sans Filtre de Ruben Östlund

« Mettons les problèmes actuels de notre monde dans un bateau et on verra ce que ça donne ». C’est ce qu’aurait pu se dire Ruben Östlund lorsqu’il a couché les premières lignes de son scénario qui obtient avec cette comédie triviale et féroce, sa deuxième Palme d’or. À bord toute !

9 – Et j’aime à la fureur d’André Bonzel

Le co-réalisateur de C’est arrivé près de chez vous a eu la folle idée de faire un long-métrage à partir de films de familles de la première partie du XXème siècle sur pellicule pour raconter sa propre histoire. Entre le triste constat des rapports avec son père et une déclaration d’amour pour sa femme, le film touche par sa sincérité et son inventivité. Un objet cinématographique porté une bande-son et une partition de Benjamin Biolay formidables.

10 – EO de Jerzy Skolimowski

À 84 ans, Jerzy Skolimowski fait preuve d’une vivacité cinématographique en proposant une variante d’Au hasard Balthazar de Bresson pour nous livrer un regard sur l’humanité dérivante d’aujourd’hui et qui a grand besoin de se reconnecter avec la nature… Prix du Jury à Cannes bien mérité (bis).

Mais aussi : As bestas de Rodrigo Sorogoyen, Belfast de Kenneth Branagh, Bruno Reidal, confession d’un meurtrier de Vincent Le Port, Avatar : la voie de l’eau de James Cameron, The Batman de Matt Reeves, La Nuit du 12 de Dominik Moll, Pinocchio par Guillermo del Toro de Guillermo del Toro et Mark Gustafson, Elvis de Baz Luhrmann, Ennio de Giuseppe Tornatore, Top Gun: Maverick de Joseph Kosinski, Unicorn Wars d’Alberto Vazquez.

EO - Affiche

Nicolas Thys

1 – Archipel de Félix Dufour-Laperrière

Passé inaperçue, cette œuvre incroyablement poétique, déroutante et subversive qui questionne le paysage, le territoire et ceux qui l’habitent est incontestablement le film de l’année.

2 – Godland de Hlynur Pálmason

Un autre film radical, froid et important sur l’individu et son rapport au territoire mais d’un point de vue différent du précédent. Bien plus monstrueux et animal, mais complémentaire.

3 – Junk Head de Takahide Hori

Dans la veine des grands films sur le devenir du corps et de l’humain dont sont capables les japonais en animation. Avec un grain de folie supplémentaire quant à sa fabrication en quasi solo et la liberté formelle du cinéaste qu’on ressent à chaque plan.

4 – La Chance sourit à madame Nikuko de Ayumu Watanabe

Dans la veine de Souvenirs goutte à goutte (Isao Takahata – 1988), un film touchant, magnifiquement construit qui évoque l’intime (et la nourriture), la mémoire et prépare le futur. La preuve que pour évoquer l’humain, il n’est pas nécessaire de filmer des acteurs en chair et en os.

5 – EO de Jerzy Skolimowski

Partir d’un âne et aboutir à une œuvre puissante, radicale et qui s’autorise tout plastiquement, est un défi que seul un cinéaste comme Skolimowski pouvait réaliser.

6 – Men de Alex Garland

Un fascinant exercice de mise en scène et d’écriture pour une démarche plastique (et politique) qu’on aimerait voir davantage à ce niveau dans le cinéma fantastique.

7 – The Innocents de Eskil Vogt

Le meilleur film de super héros de ces dernières années.

8 – Sous les figues de Erige Sehiri

Un huis clos sublime et solaire à l’ombre des arbres dans lequel se joue la vie entière d’une communauté de travailleurs. Les marivaudages succèdent aux sujets plus sérieux – rapports de classe, d’âge, de sexe – en dressant le portrait d’une nouvelle génération. Le tout est merveilleusement filmé.

9 – Tout fout le camp de Sébastien Betbeder

Quand tout peut arriver, c’est parfois le meilleur qui arrive.

10 – Les Voisins de mes voisins sont mes voisins de Anne-Laure Daffis et Léo Marchand

Encore un long métrage animé passé inaperçu et pourtant parmi les plus inventif et décalé de l’année. Tout semble improvisé dans cette chorégraphie loufoque sur les habitants d’un immeuble. Tout y est aussi détournement et amusement sans fin.

Les Voisins de mes voisins sont mes voisins - Affiche

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