Vaiana, la légende du bout du monde - Image Une fiche film

Fiche film : Vaiana, la légende du bout du monde

Derrière Vaiana, la légende du bout du monde, on retrouve deux réalisateurs bien connus du monde de Disney : Ron Clements et John Musker, auxquels on doit déjà La Petite sirène ou Aladdin.

Vaiana s’inspire d’un véritable mystère en Océanie. Après deux mille ans d’explorations, les navigateurs polynésiens ont en effet subitement arrêté de voyager, pendant près d’un millénaire, sans que l’on ne parvienne encore aujourd’hui à déterminer pourquoi. Il existe de nombreuses théories, qui ont ainsi éveillé l’imagination des deux réalisateurs pour proposer leur histoire.

Dans la version originale, Vaiana s’appelle en réalité Moana, qui signifie océan en polynésien. Le nom de la nouvelle héroïne Disney a toutefois été modifié en France ainsi qu’en Italie, où il s’agit également du nom de la star pornographique la plus célèbre de la péninsule…

Vaiana, la légende du bout du monde (Moana – 2016)

Réalisateur : John Musker et Ron Clements
Voix originales : Auli’i Cravalho (Vaiana), Dwayne Johnson (Maui), Nicole Scherzinger (Sina), Alan Tudyk (Heihei), Jemaine Clement (Tamatoa), Temuera Morrison (Tui)
Durée : 1h47
Distributeur :  The Walt Disney Company France
Sortie en salles : 30 novembre 2016

Résumé : Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste Océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Et personne ne sait pourquoi…
Vaiana, la légende du bout du monde raconte l’aventure d’une jeune fille téméraire qui se lance dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres et sauver son peuple. Au cours de sa traversée du vaste océan, Vaiana va rencontrer Maui, un demi-dieu. Ensemble, ils vont accomplir un voyage épique riche d’action, de rencontres et d’épreuves… En accomplissant la quête inaboutie de ses ancêtres, Vaiana va découvrir la seule chose qu’elle a toujours cherchée : elle-même.

Articles / Liens :

  • Avis express : Une nouvelle réussite éclatante pour Disney. Franchement, depuis La Famille Robinson en 2007 qui ne restera décidément pas dans les annales, on cherche le faux pas ou le film mineur issu des Studios de la souris aux grandes oreilles. En fait si l’on regarde bien, depuis que Pixar s’est fait racheter en 2006, l’opération a été tout bénef pour Disney qui enchaîne depuis succès critiques et commerciaux… au détriment de la boîte fondée par John Lasseter qui a bien du mal à recouvrer son lustre d’antan. Non que Vice Versa et autre Arlo, pour ne citer que les plus récents et les plus réussis, aient à rougir de l’âge d’or des années 90 et 2000, mais ils sont pris en sandwich entre Le Monde de Dory et Monstres Academy, des suites initiées au forceps qui ternissent forcément l’image d’une société dont l’ADN était une révolution technologique permanente au service d’histoires remarquables. Ce qui est exactement le cas ici. Vaiana est en effet un concentré de défis visuels tous relevés avec maestria doublés d’une narration certes classique dans ses thématiques (passage à l’âge adulte, déterminisme social et biologique…) mais qui se déroule dans une partie du monde et au sen d’une civilisation jamais abordée chez Disney. Il y a là comme un vent frais et un souffle épique jamais démenti même si l’on regrettera la présence de morceaux musicaux qui s’ils s’inscrivent assez bien au sein du film, n’en demeurent pas moins un credo dont Disney aurait bon goût à jeter aux orties définitivement. Reste que même ainsi, on est complètement et définitivement sous le charme. 3,5/5SG
  • Avis express n° 2 : Avec sa cuvée 2016, n°1 au box-office français annuel, le studio aux grandes oreilles ne change pas vraiment une formule qui gagne. À savoir une héroïne dans le sillage de ces « prédécesseuses » (La Princesse et la Grenouille, Raiponce et autres Reine des neiges pour ne citer que les plus récentes) au caractère bien trempé et qui souhaite s’émanciper de la voie toute tracée par sa « tribu » (métaphore à peine voilée de la société au sens large). En résulte ce que l’on qualifiera bien volontiers de « voyage initiatique » loin de la zone de confort du doux cocon familial qui lui fera traverser mille et une péripéties au cœur d’un monde chamarré (oui, c’est le nouveau qualificatif à la mode à DC depuis une certaine Grande muraille) assortie d’une grosse lampée de verdure écolo aux côtés d’un compagnon musclé donnant lieu à des situations amusantes qui ne seront pas sans rappeler certains passages des très réussis Aladdin (1992) et Hercules (1997), deux des précédents faits d’armes des réalisateurs Ron Clements et John Musker. En résulte un film drôle et enlevé à défaut de révolutionner le modèle (immuable ?) disneyen. 3,5/5 – Stéphane Argentin

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