Fiche film : American Pastoral

American Pastoral est l’adaptation du roman éponyme de Philip Roth, paru en France sous le titre Pastorale Américaine en 1997. Auréolé du Pulitzer de la Fiction, l’un des plus prestigieux prix américains, il fait partie des meilleurs romans de l’Histoire selon plusieurs classements littéraires.

Ce projet a traîné des années dans les cartons d’Hollywood. La précédente version datait de 2004, avec dans le rôle titre un couple à la ville : Paul Bettany et Jennifer Connelly. La comédienne Evan Rachel Wood devait aussi faire partie de l’aventure. Philip Noyce était déjà annoncé comme réalisateur. En 2012, le projet a été relancé sous la direction de Fisher Stevens, avant de revenir à Noyce en 2014. Finalement, Ewan McGregor a rejoint le projet et fait pour l’occasion ses débuts derrière la caméra.

American Pastoral (2016)

Réalisateur : Ewan McGregor
Acteurs : Ewan McGregor, Jennifer Connelly, Dakota Fanning, David Strathairn
Durée : 1h48
Distributeur : Mars Films
Sortie en salles : 28 décembre 2016

Résumé : L’Amérique des années 60. Autrefois champion de sport de son lycée, Seymour Levov, dit « le Suédois », est devenu un riche homme d’affaires marié à Dawn, ancienne reine de beauté. Mais les bouleversements sociopolitiques de l’époque font bientôt irruption dans la vie bourgeoise, en apparence idyllique, de Seymour. Lorsque sa fille adorée, Merry, disparaît après avoir été accusée d’acte terroriste, il part à sa recherche pour que sa famille soit de nouveau unie. Profondément ébranlé par ce qu’il découvre, il doit affronter le chaos qui secoue la société américaine et jette les bases d’un nouveau monde.
La vie de famille ne sera plus jamais la même…

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  • Avis express : Adaptation empesée et ampoulée d’un bouquin de Philip Roth qui n’en demandait pas tant. Il y a d’abord la mise en scène d’Ewan McGregor qui ne fait pas dans la légèreté. Tout y est sur-signifiée, sur-fabriquée, sur-cadrée et sur-composée. On est au-delà du sur-classicisme à tendance naphtaliné. On ne parle même pas de l’interprétation globale qui ne lorgne pas du côté de la sobriété à commencer par le personnage joué par Jennifer Connelly, caricature sur pattes de la mère complètement paumée. Même McGregor a du mal à tenir la distance certainement un peu dépassé par sa double casquette. Du coup, cette histoire de gamine qui part en sucette aspirée par une décennie, les années 60, de tous les bouleversements perd totalement de sa puissance évocatrice si forte au sein du livre. On navigue dès lors entre désintérêt poli et bordel que c’est long. 1,5/5 SG

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