C'est beau la vie quand on y pense (2017) de Gérard Jugnot

Fiche film : C’est beau la vie quand on y pense

« C’est une idée que j’ai en tête depuis longtemps, mais j’ai attendu avant de m’y atteler, car je suis moi-même père et j’ai dû passer outre mes angoisses et ma superstition. Les questions du don d’organe et de greffe m’ont toujours interpellé. L’idée de pouvoir réparer les vivants me fascine. Mais ce n’est pas non plus le sujet du film, comme la Résistance ou la Guerre en Bosnie m’avaient poussé à écrire Monsieur Batignole ou Casque bleu. Mais, de la même manière qu’Une époque formidable n’était pas un film social sur les SDF, C’est beau la vie quand on y pense part des larmes pour aller vers le sourire » – Gérard Jugnot

C’est beau la vie quand on y pense (2017)

Réalisateur : Gérard Jugnot
Acteurs : Gérard Jugnot, François Deblock, Isabelle Mergault, Gaïa Weiss, Bernard Le Coq
Durée : 1h35
Distributeur : UGC Distribution
Sortie en salles : 12 avril 2017

Résumé : Loïc Le Tallec ne s’est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le cœur de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d’être explosive.

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  • Avis express : Certains trouveront sans doute qu’il s’agit là d’une belle lapalissade mais le meilleur moyen de résumer ce nouveau long-métrage écrit, réalisé et interprété par Gérard Jugnot est encore de dire que Jugnot y fait du Jugnot, avec toutes les forces et les faiblesses qui en découlent. Du côté des points forts, on retiendra cette belle générosité dans l’art de nous faire sourire et de nous émouvoir avec cette histoire d’un père qui, ayant perdu son fils bien trop jeune, se rend compte qu’il est passé à côté des plus belles années de la vie de sa progéniture. Dans le rôle du père bourru, abattu et désabusé qui ne voit même pas qu’une femme (Isabelle Mergault) s’intéresse à lui, Jugnot emporte une nouvelle fois l’adhésion et le tandem qu’il forme à l’écran avec François Deblock fonctionne à merveille. Du côté des points faibles, on se retrouve comme bien souvent face à une énième comédie populaire sans aspérité et en mode ultra-prévisible. On voit en effet venir toutes les séquences à l’avance avec un final tout aussi convenu. En résulte un film conçu avec un cœur gros comme ça mais qui a bien du mal à dépasser les 60 pulsations par minute. 3/5 – SA

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