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Fiche Film – Solo: A Star Wars Story

La production de Solo: A Star Wars Story ne s’est pas faite sans difficultés : Phil Lord et Christopher Miller ont quitté le navire en plein milieu du tournage pour, officiellement, « divergences créatives ». Ils ont été remplacés par Ron Howard qui aurait retourné plus de 80% du film.

Au scénario du film, on retrouve Lawrence Kasdan et son fils Jonathan. Le premier avait déjà signé les scripts de L’Empire contre-attaqueLe retour du Jedi et Le Réveil de la Force.  Il rejoint d’autres membres habituels de l’équipe Star Wars comme John Williams qui a écrit le thème musical du personnage d’Han Solo.

Solo a été l’un des premiers projets que George Lucas eut en tête quand il s’est penché sur des spin-off éventuels de la saga Star Wars. Lui et la productrice Kathleen Kennedy se sont immédiatement mis d’accord sur le fait que Lawrence Kasdan était le mieux placé pour écrire cette nouvelle aventure. Sa connaissance de l’univers Star Wars et sa compréhension de l’essence du personnage de Solo en faisait le candidat idéal. D’autant plus que le scénariste avoue que le contrebandier est son personnage favori.

Le Faucon Millenium que l’on voit dans Solo: A Star Wars Story est une version « propre » et d’origine du vaisseau imaginé par la production, quand l’engin appartenait encore à Lando. Ainsi, l’extérieur a une coque lisse, les panneaux manquants ont été remplacés et les mécanismes et tuyaux ont été recouverts. Un nouvel élément apparaît : il s’agit d’une capsule d’éjection qui se trouve entre les mandibules du devant. Solo dévoile comment et pourquoi cette capsule a disparu, donnant au vaisseau la forme que nous connaissons désormais.

Solo: A Star Wars Story (2018)

Réalisateur(s) : Ron Howard
Acteurs : Alden Ehrenreich, Woody Harrelson, Emilia Clarke, Donald Glover, Thandie Newton, Paul Bettany
Durée : 2h15
Distributeur : The Walt Disney Company France
Sortie en salles : 23 mai 2018

Résumé : Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révèlera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars.

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  • Avis express : C’est quand même pas faute d’essayer. Cela fait en effet plus de deux ans que l’on se mange du Star Wars à la sauce Disney et que l’on se met en condition pour retrouver ses neurones de nos 10 ans accompagné pour cela à chaque nouvelle séance de la génération Post-Millennials (mini moi et consorts en gros). Résultat des courses et à l’exception notable de Rogue One, on peut affirmer que la tendance n’est pas à l’optimisme. Pourtant, on espérait justement que Rogue One avait lancé une jurisprudence. Celle qui voudrait que LA grande histoire soit laissée aux bons soins des marketeurs dont le maître mot est de rallier à la cause un nouveau tapis mondial de fans quitte à laisser sur le carreau les « anciens ». Et que les histoires transversales soient laissées aux bons soins de ces mêmes marketeurs mais avec deux ou trois verres dans le nez doublés d’un petit rail de blanche offert à chaque nouvelle session de lecture du script, lors de chaque visite « on set »  et de visionnages des rushes. Bref, ce qui avait en partie marché sur Rogue One malgré le dégazage sans ménagement de Gareth Edwards au profit de Tony Gilroy, n’est plus de mise ici. En cause, la reprise en main beaucoup plus tôt du film par la patronne Kathleen Kennedy qui a donc viré le duo Phil Lord et Chris Miller pour y mettre le vétéran Ron « Happy Days » Howard.
    On ne se prend même pas à rêver de ce qu’aurait pu être le film signé par ces trublions à qui l’on doit La Grande Aventure Lego et 21 Jump Street. Tout simplement parce que rien ne dit que le résultat aurait été meilleur mais rien ne dit non plus qu’il aurait été pire que ce que l’on a découvert. On est toutefois persuadé qu’il doit bien exister un entre-deux. Entre la nouvelle génération de cinéastes qui veulent forcément tuer le père et la poigne de fer d’une Kathleen Kennedy gardienne du Temple associée ici au scénariste Lawrence Kasdan qui n’a pas supporté que l’on remette en cause SA vision du personnage de Han Solo. Le fait est qu’au final Solo: A Star Wars Story est aussi insipide et peu en phase avec ce personnage central de la trilogie initiale dont il est censé apporter un éclairage sur les premiers exploits au sein de la galaxie.
    La faute n’est pas tant dans le choix même de l’acteur aussi bas du front et élevé au bon grain transgénique ricain que pouvait l’être au hasard un Tom Cruise dans Top Gun, ni même dans cette histoire aussi attendue et rasoir ou dans la galerie totalement oubliable de personnages secondaires à commencer par celui de Qi’ra interprétée par Emilia « Khaleesi » Clarke. Non, la faute en revient surtout au bon soldat Howard qui ne fait que passer les plats et empocher son chèque de fin de tournage. Ceci dit, aucune surprise là aussi tant il ne fallait s’attendre à rien de bien reluisant pour qui a commis la saga Da Vinci Code, Backdraft, Horizons lointains, Apollo 13… entre autres joyeusetés dont on ne s’est toujours pas remis. On exagère à peine. Pas une once de fantaisie ici. Tout est calibré avec même la possibilité d’avoir une suite. C’est dire si tout cela est pesé, soupesé et fabriqué de telle façon qu’aucune tête ne doit dépasser. Pire que le clonage des Stormtroopers en quelque sorte.
    La seule lueur vient de Chewbacca dont la scène d’introduction est pour le coup très réussie. Son association immédiate avec Solo fait tout de suite du sens, rehaussant Alden Ehrenreich du statut d’endive à quelque chose d’un peu plus organique. On pourrait même rajouter, pour être large, Lando Calrissian joué par un Donald Glover convaincant dans sa mission à assurer le pont générationnel. Que dire par contre de Paul Bettany qui aurait dû se cantonner à cachetonner dans l’univers Marvel ou encore de Woody Harrelson dont les froncements de sourcils ont bien du mal à épaissir un personnage aux contours il est vrai tellement formatés. À côté, la prestation si brocardée de Benicio del Toro dans Les Derniers Jedi semble dorénavant obéir aux préceptes fondamentaux inculqués du côté de chez l’Actors Studio. On exagère à peine (bis !).
    Serait-il donc temps de définitivement tourner la page avec les idoles de notre jeunesse ? Certainement. D’autant que ces même idoles obéissaient eux aussi à une doxa marketing certes d’un autre temps mais toute autant omniprésente et coercitive. Seulement, au-delà de vendre du jouet et d’organiser des licences à tour de bras, il y avait quand même la volonté de proposer un peu de rêve et de magie. On est juste terrifié de ce que la franchise Star Wars transmet à nos enfants aujourd’hui. Et d’ailleurs, que l’on ne s’y trompe pas. Si ceux-ci sont encore fascinés par Vador, Yoda et le Solo de la première trilogie, c’est qu’il doit bien y avoir une raison. SG1,5/5
  • Box office : Très très grosse claque en perspective pour ce deuxième « Stand alone » dans la saga Star Wars puisque Solo n’engrange que 89 338 entrées sur 844 copies en 24h quand Rogue One en était déjà à 271 502 entrées (sur 910 copies). Et quand on sait que celui-ci avait tout juste dépassé les 5M de spectateurs devenant au passage le moins bon score pour un Star Wars estampillé Disney, cela ne laisse rien présager de bon pour la suite. D’autant qu’ici point de vacances scolaires en ligne de mire. L’essoufflement se ferait-il déjà sentir ? Edit : 1 404 094 entrées, soit le pire cumul pour un film de la saga Star Wars.

3 réflexions sur « Fiche Film – Solo: A Star Wars Story »

  1. Bonjour,
    Excusez-moi, pourquoi mettre un dossier de presse en anglais ?
    Il n’existe pas dans la langue de molière ?

  2. Et bien non. En tout cas les relations presses de Disney ne nous l’ont pas communiqué et quant à nous, nous ne l’avons pas trouvé au sein de leur plateforme dédiée aux journalistes.
    Mais allez on va refaire une demande pour la forme. On ne sait jamais ;o)

  3. Edit : Et bien au final merci pour votre intervention, car Disney nous a envoyé le DP en VF. Il ne devait pas être prêt au moment où nous avions créé cette fiche film…

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