Ralph 2.0 - Image une fiche film

Fiche film : Ralph 2.0

Six ans après Les Mondes de Ralph, Ralph 2.0 est la première suite produite pour le cinéma par les studios d’animation Walt Disney depuis l’an 2000 avec Fantasia 2000, qui faisait suite à Fantasia, sorti dans les années 1940. Avant cela, il n’y avait eu que Bernard et Bianca au pays des Kangourous en 1990. Ralph 2.0 est cependant la toute première suite des studios d’animation Disney à avoir été créée par l’équipe du film original (réalisation et scénario).

Pour la déjà culte scène des princesses, l’équipe artistique a réussi, en VF comme pour la VO, à réunir la plupart des comédiennes qui avaient prêté originellement leur voix. En VF on retrouve ainsi Bérénice Bejo (Merida dans Rebelle), Valérie Karsenti (Mulan), Mathilda May (Pocahontas), Cerise Calixte (Vaiana), Maeva Meline (Raiponce), Victoria Grosbois (Jasmine dans Aladdin), Marie Galey (Ariel dans La Petite Sirène), Emmylou Homs (Anna dans La Reine des neiges).

Ralph 2.0 (Ralph Breaks the Internet – 2018)

Réalisateur(s) : Rich Moore et Phil Johnston
Voix françaises :  François-Xavier Demaison, Dorothée Pousséo, Jonathan Cohen
Voix originales : John C. Reilly, Sarah Silverman, Bill Hader, Alan Tudyk, Gal Gadot
Durée : 1h42
Distributeur : The Walt Disney Company France
Sortie en salles : 13 février 2019

Résumé : Ralph quitte l’univers des jeux d’arcade pour s’aventurer dans le monde sans limite d’Internet. La Toile va-t-elle résister à son légendaire talent de démolisseur ? Ralph et son amie Vanellope von Schweetz vont prendre tous les risques en s’aventurant dans l’étrange univers d’Internet à la recherche d’une pièce de rechange pour réparer la borne de Sugar Rush, le jeu vidéo dans lequel vit Vanellope. Rapidement dépassés par le monde qui les entoure, ils vont devoir demander de l’aide aux habitants d’Internet, les Netizens, afin de trouver leur chemin, et notamment à Yesss, l’algorithme principal, le cœur et l’âme du site créateur de tendances BuzzzTube…

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  • Avis express : C’est assez rare pour le souligner mais voilà une suite qui comme on dit casse véritablement la baraque laissant dans les starting-blocks un premier opus pourtant loin d’être déshonorant. On retrouve donc Ralph et sa pineco Vanellope qui se morfondent un peu dans leur jeu d’arcade respectif. Enfin surtout Vanellope car c’est bien connu les filles ça a toujours la bougeotte. Et quand un jour la borne Sugar Rush tombe en rideau à cause d’un volant cassé impossible à remplacer sinon à dépenser une fortune pour son proprio dans la vraie vie (faut suivre oui on sait), nos deux amis se lancent dans le monde 2.0 du web pour en trouver un d’occazz. De quoi ouvrir les perspectives d’aventures à l’infini. Ce que les réalisateurs Rich Moore (qui remet donc le couvert après un détour par le déjà très réussi Zootopie) et Phil Johnston (qui n’était que scénariste sur le premier) s’emploient donc à fructifier avec un sens du tempo qui ne se dément jamais.
    Au-delà du graphisme qui s’enrichit et de l’animation qui gagne en fluidité, le gap se ressent surtout au niveau de l’histoire qui prend littéralement le temps de donner à nos deux héros une épaisseur peu commune pour ce genre de productions forcément familiales. Entendre par là une volonté de leur donner une personnalité plutôt fouillée et en tout cas assez éloignée des codes plutôt binaires que l’on rencontre habituellement chez Disney. La prise de risque est plus que payante et nos deux réals se permettant même des séquences vraiment bien senties qui se moquent certes avec bienveillance (mais quand même) de l’héritage de la firme. Comme celle déjà culte des Princesses se reposant entre deux représentations. Juste hilarant et très bien vu. Bien entendu l’idée est que tout le monde y trouve son compte. Depuis l’avorton(ne) jusqu’aux parents dont les habitudes de surf sur l’internet seront brocardées fort justement et à l’envie.
    Au-delà, il y a aussi une (petite) réflexion sur notre monde de plus en plus déconnecté bien plus prégnante que celle assénée plus que maladroitement par RPO (au hasard). Sans que pour autant cela vire à la leçon moralisatrice comme Mickey sait si mal le faire. Et sans vouloir généraliser, il y a aussi là comme un passage de témoin avec Pixar qui semble irrémédiablement s’assagir ou en tout cas de moins en moins surprendre. D’autres appelleraient cela le syndrome de Stockholm ! SG 4/5
  • Box office : 246 899 entrées sur 578 copies en 24h quand Le Monde de Ralph n’engrangeait que 51 729 spectateurs sur 624 copies après son 1er jour d’exploitation. Autant dire que les 1 757 308 entrées enregistrées par le premier opus vont très vite voler en éclat.

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