La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume est le dixième film de la franchise La Planète des singes inspirée du roman du même nom écrit par Pierre Boulle et publié pour la première fois en 1963.
L’acteur américain Owen Teague, 24 ans, a été choisi pour incarner le rôle principal de La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume. Il interprète un primate en performance capture, succédant à Andy Serkis qui s’était glissé dans la peau de César, héros de la dernière trilogie.
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume est réalisé par Wes Ball qui s’est fait connaître avec la saga Le Labyrinthe. Il succède à Rupert Wyatt (La Planète des singes : les origines) et Matt Reeves (La Planète des singes : l’affrontement, La Planète des Singes – Suprématie).
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume se déroule plus de 300 ans après La Planète des singes : Suprématie (2017), dernier volet de ce que l’on peut appeler maintenant la première trilogie entamée en 2011.
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume (Kingdom of the Planet of the Apes – 2024)
Réalisateur(s) : Wes Ball
Avec : Owen Teague, Freya Allan, Peter Macon, Lydia Peckham, Kevin Durand, William H. Macy
Distributeur : The Walt Disney Company France
Durée : 2h25min
Sortie en salles : 8 mai 2024
Résumé : Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains, quant à eux, ont régressé à l’état sauvage et vivent en retrait. Alors qu’un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l’amènera à questionner tout ce qu’il sait du passé et à faire des choix qui définiront l’avenir des singes et des humains…
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- Notre avis : C’est donc à Wes Ball, à qui l’on doit l’oubliable saga Le Labyrinthe, qu’échoit la lourde tâche de reprendre le flambeau d’une trilogie achevée sur un joli feu d’artifice mené d’une main de maître par Matt Reeves. Une nouvelle trilogie (annoncée comme telle en tout cas par son réal à l’heure où nous bafouillons ces quelques lignes) qui débute donc avec La Planète des singes : Le Nouveau royaume. Une trilogie qui devrait nous embarquer là aussi durant une décennie avec pour ambition semble-t-il de nous narrer un monde où les singes dominent le monde mais où les humains n’ont pas dit leurs derniers mots. Un monde censé se dérouler 300 ans après la mort de César, le héro simiesque de trois premiers films. Un monde aux inspirations multiples que Wes Ball et ses scénaristes sont allés chercher jusque dans les cinq films originels réalisés entre 1968 et 1973. Soit pour contenter les vieux briscards que nous sommes, soit pour surfer sur ce qui se faisait déjà sous Matt Reeves, soit tout simplement pour donner de la matière à un récit qui s’il ne manque pas de corps ne veut pas se suffire à lui-même.
On a ainsi en fil rouge ici ce qui était central dans La Bataille de La Planète des singes (1973) où la thématique lutte des classes était menée à son paroxysme (les chimpanzés et les orangs-outans s’opposant aux gorilles soldats…). Dans La Planète des singes : Le Nouveau royaume, le « nouveau monde » semble se diviser entre chimpanzés pacifistes et gorilles belliqueux prêts à tout pour devenir les maîtres incontestés quitte à vouloir s’emparer des restes de technologies humaines et à détourner les préceptes légués par César comme l’interdiction de se tuer entre singes. Au-delà de cette exposition certes binaire mais diablement efficace (ou en tout cas rendu efficace par une réalisation habilement spectaculaire) et qui, mine de rien, fait avancer le schmilblick, les auteurs ont agrémenté le développement de passages qui raviront les amoureux du tout premier film. À commencer par la traque des humains dans les herbes hautes. Wes Ball poussant même le clin d’œil du côté de Jurassic Park (1993) et sa scène de cache-cache avec les vélociraptors filmée d’en haut de telle sorte qu’on puisse suivre l’ensemble des protagonistes rien qu’à l’inclinaison de la végétation. Pour rester dans la forme, la musique devenue mythique que signa Jerry Goldsmith est reprise ici d’une manière subtile (par son tempo et les instruments utilisés) jusqu’à cette séquence sur le pont (on n’en dira pas plus) où là l’hommage est direct et assumé jusqu’aux moindres sonorités. Et le spectateur de chercher du regard le personnage de Charlton Heston au cas où il n’apparaitrait pas en bord cadre comme on sait si bien le faire chez ILM.
Les clins d’œil sont aussi nombreux à commencer par ce travelling sur la plage que Matt Reeves avait déjà utilisé dans La Planète des singes – Suprématie mais qui renvoie forcément aux scènes finales du film réalisé par Schaffner sans que pour autant ils ne viennent jamais phagocyter l’expérience visuelle et scénaristique de cet opus. Car si l’histoire tient plus que bien la route, que dire encore une fois des SFX en motion capture supervisée par un Andy Serkis (qui a personnifié César) qui même s’il n’apparaît plus devant la caméra a donc pris du galon derrière en gérant la chose et surtout en faisant partager ses conseils de comment il faut se déplacer et/ou se mouvoir dans la peau d’un chimpanzé le tout comme de coutume maintenant supervisé par Weta, la boîte néozélandaise d’un certain Peter Jackson. On pensait avoir atteint le nirvana sur Suprématie, et bien il faut croire que l’on n’avait encore rien vu tant avec Le Nouveau royaume on est sur quelque chose où les adjectifs qualificatifs manquent à l’appel et ce dans n’importe quelle langue.
La Planète des singes : Le Nouveau royaume semble de fait initier sur de bonnes bases une nouvelle trilogie que l’on espère toutefois moins tournée sur le passé de la franchise. Certes cela caresse dans le sens du poil nostalgiques et autres amoureux d’un cinéma qui de toute façon ne se réincarnera plus, mais surtout il risque d’enfermer les deux prochains films dans une itération forcément vaine. À l’origine Pierre Boulle avait écrit La Planète des singes pour dénoncer cette propension humaine à refuser ce qu’il considère comme étranger pour donner une société repliée sur elle-même et communautariste. Si le constat est malheureusement plus que jamais d’actualité, il n’en demeure pas moins indispensable de permettre à La Planète des singes d’aborder d’autres préoccupations actuelles. Une façon d’honorer les codes du film de SF où le genre n’est par définition qu’un alibi permettant de provoquer débats de société et autres implications qui dans les meilleurs des cas s’avèrent visionnaires. C’est tout ce que l’on peut souhaiter / espérer pour l’évolution de cette franchise. 3/5
- Box office : 240 102 entrées sur 629 copies lors du 1er jour. C’est le plus faible départ de tous les Planète des singes sortis au XXIè siècle, soit 5 longs métrages en comprenant celui réalisé par Tim Burton en 2001. Edit 13/05 : 825 979 entrées au sortir du 1er week-end qui s’accompagne du même constat. Edit 21/09 : 2 487 931 entrées au cumul soit le plus mauvais score pour un « Planète des singes » depuis la version de Tim Burton en 2001 qui avait réuni 3 854 243 spectateurs.
- La chronique Blu-ray et Blu-ray 4K : Il va sans dire que de multiples éditions UHD 4K / Blu-ray vont voir le jour mais au moment où nous mettons sous presse (comme disait les anciens) pas de date encore annoncée. Edit 21/06 : 20th Century Studios Home Entertainment annonce une édition combo UHD 4K et Blu-ray pour le 27 août aux Etats-Unis. Edit 21/09 : Une édition Steelbook et une édition Amaray sont annoncées pour le 25 septembre en France. Pour lire notre test cliquez ici.
Bonjours
Je voudrais savoir qu en sortira la planète des singes le nouveau royaume, en DVD en francais.
Mercie de votre reponse
Bonjour,
Aucune date n’a pour l’instant été communiquée par Disney. Mais cela ne saurait tarder…
Stay Tuned
bonjour je voulais savoir quand est ce que le dvd va sortir
Bonjour,
Aucune date n’a été annoncée à ce jour…