Marcel et Monsieur Pagnol - Image une fiche film

Fiche film : Marcel et Monsieur Pagnol (Cannes 2025)

Marcel et Monsieur Pagnol du réalisateur français Sylvain Chomet a été présenté en Séance Spéciale au Festival de Cannes 2025.

Marcel et Monsieur Pagnol (2025)

Réalisateur(s) : Sylvain Chomet
Avec les voix de : Laurent Lafitte, Géraldine Pailhas, Thierry Garcia, Matthew Gravelle, Flora Montgomery, Lu Corfield
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Durée : 1h30min
Sortie en salles : 15 octobre 2025

Résumé : À l’apogée de sa gloire, Marcel Pagnol reçoit la commande d’une rédactrice en chef d’un grand magazine féminin pour l’écriture d’un feuilleton littéraire, dans lequel il pourra raconter son enfance, sa Provence, ses premières amours… En rédigeant les premiers feuillets, l’enfant qu’il a été autrefois, le petit Marcel, lui apparaît soudain. Ainsi, ses souvenirs ressurgissent au fil des mots : l’arrivée du cinéma parlant, le premier grand studio de cinéma, son attachement aux acteurs, l’expérience de l’écriture. Le plus grand conteur de tous les temps devient alors le héros de sa propre histoire.

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  • Notre avis en direct du festival de Cannes : Agréable réinvention de Jacques Tati, L’Illusionniste demeurait le dernier long animé de Sylvain Chomet… et il aurait dû le rester tant Marcel et monsieur Pagnol est un immense ratage. Le film s’apparente à une vague copie du cinéaste par lui-même, comme si son style enjoué, mélancolique voire parfois dérangeant se limitait désormais à produire des protagonistes aux visages boursouflés et aux longs nez. Le reste ? Rien, ou si peu.
    En guise d’hommage à Pagnol, un accéléré monstrueux raconté par le fantôme d’un enfant. Une trentaine de dates, de noms de pièces de théâtre ou de films se succèdent, des personnages apparaissent et disparaissent, sans psychologie, sans fonds, sans histoire, sans intérêt autre que les voir lisses et fades sous la peinture  numérique d’un cinéaste qui a oublié de savoir animer. Tout est statique, plat, désespérément théâtral. Il n’en ressort qu’une lourdeur dédoublée par d’abominables voix auxquelles l’animation semble soumise sans jamais réussir à s’en libérer. Comble quand on sait que Pagnol fût l’un des plus fervents défenseurs du cinéma parlant et qu’il s’agit du premier long animé parlé de Chomet. Mais, ici, personne ne joue : Marcel murmure et, autour, les autres hurlent comme s’ils cherchaient désespérément à palier le poids de leurs corps qui s’enfoncent dans une insoluble torpeur. Ils ne font ni cinéma ni théâtre, ils sont juste là, une galerie dessinée : Raimu, Fernandel, Orane Demazis et la clique. Ils pivotent un peu parfois, et leur voix devrait faire le reste ? Pagnol aurait été outré.
    Ce triste Marcel est donc l’œuvre d’un cinéaste qui a oublié sa liberté de trait, sa vivacité, la modernité du désuet pour se retrouver cloîtrer dans des décors figés malgré leur nombre conséquent et dont il ne sait que faire. L’essentiel a été fait au Vietnam, sur ordinateur, avec des passages en 3D bien visibles malgré leur rendu 2D, qu’on se demande juste : pourquoi ? Faire des économies on imagine. Un peu trop sans doute. 0,5/5
  • Box office avec CBO : Au moment de sa présentation au festival de Cannes, Marcel et Monsieur Pagnol a déjà sa date de sortie programmée pour le 15 octobre 2025.

Marcel et Monsieur Pagnol - Affiche

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