Arco du réalisateur français Ugo Bienvenu a été présenté en Séance Spéciale au Festival de Cannes 2025.
Arco (2025)
Réalisateur(s) : Ugo Bienvenu
Avec les voix de : Swann Arlaud, Alma Jodorowsky, Margot Ringard Oldra, Oscar Tresanini, Vincent Macaigne, Louis Garrel
Distributeur : Diaphana Distribution
Durée : 1h28min
Sortie en salles :
Résumé : En 2075, une petite fille de 10 ans, Iris, voit un mystérieux garçon vêtu d’une combinaison arc-en-ciel tomber du ciel. C’est Arco. Il vient d’un futur lointain et idyllique où voyager dans le temps est possible. Iris le recueille et va l’aider par tous les moyens à rentrer chez lui.
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- Notre avis en direct du festival de Cannes : Premier long métrage d’Ugo Bienvenu, déjà connu pour ses productions courtes et ses bandes dessinées au trait singulier, Arco est une jolie réussite. Si les trois premières notes de musique font craindre le pire, tant elles parodient Joe Hisaishi, le reste du métrage n’a rien à voir avec Ghibli, ni avec ce que les productions courantes proposent. Le cinéaste a su imposer son style sur un format long et ça fonctionne étonnamment bien.
Sur le scénario, rien à redire : simple, efficace, cohérent avec un héros qui perd son pouvoir, une Terre à moitié dévastée, un hymne à l’amitié, des robots au service des humains et un brin d’espoir pour l’avenir dans un final impeccable. Arco ne révolutionne rien mais il est beau et c’est l’essentiel. Bienvenu fait de la science fiction « bibliothèque verte ». Rien de péjoratif, le public visé est clairement les 8-12 ans et, pour cette tranche d’âge, c’est idéal avec un trio de « méchants » qui rappellera Sancho et Pedro des Mystérieuses cités d’or (une ref pour les plus vieux de nos lecteurs).
En outre, la mise en scène, classique, est solide et l’animation cadre avec le sujet traité. Les puissances métamorphiques d’Arco contrastent parfaitement avec le robotisme des machines servantes et le réalisateur se sert au mieux des couleurs pour nous amener dans un univers de plus en plus sombre d’où émergera l’idée d’un futur plus radieux. Au passage, il opère une réflexion sur le souvenir et l’effacement de la mémoire sans prétention. L’ensemble peut paraître un peu naïf mais c’est aussi ce dont on a besoin. 3,5/5
- Box office avec CBO : Au moment de sa présentation au festival de Cannes, Arco a déjà son distributeur qui est Diaphana Distribution mais pas encore de date de sortie.
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