Sons of the Neon night du réalisateur (mais aussi chanteur, producteur musical, acteur) hongkongais Juno Mak a été présenté en Séance de Minuit au Festival de Cannes 2025.
Sons of the Neon night (Fung lam fo saan – 2025)
Réalisateur(s) : Juno Mak
Avec : Takeshi Kaneshiro, Louis Koo, Tony Leung Ka Fai
Distributeur :
Durée : 2h12min
Sortie en salles :
Résumé : Se déroulant dans un Hong-Kong sous la neige et d’aspect surréel, le film s’ouvre au milieu du cœur surpeuplé de la ville et de ses néons : là, des hommes armés tirent au hasard sur la foule des passants. Une série de ce qui ne semble être que des accidents mène à la mort du président d’un groupe pharmaceutique – il est aussi secrètement le parrain du trafic de drogue – dans l’explosion de l’hôpital où il est détenu. C’est le chaos partout dans la ville, la police est paralysée et les affaires de la famille sont dans la tourmente. Le plus jeune fils, fermement résolu à rompre avec le passé peu honorable de sa famille, succédera naturellement à la tête du groupe à moins que son frère aîné en cavale ainsi que les partisans de son défunt père ne se mettent en travers de son chemin.
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- Notre avis en direct du festival de Cannes : Les séances de minuit cannoises offrent souvent l’occasion d’apprécier des polars asiatiques parmi les plus fous et les plus intenses : intrigue minimaliste et action spectaculaire. Si la première séquence de Sons of the Neon night de Juno Mak ne déroge pas à la règle avec un attentat dans les rues de Hong Kong, le massacre de quelques milliers de personnes, des policiers retardataires qui dégomment les assassins avec des armes venues de nulle part et un hôpital qui explose alors que les rares survivants cherchent à se faire soigner – classique d’aucuns diront – le reste n’est pas à la hauteur.
La faute à un récit bien trop complexe auquel il est impossible de comprendre quoique ce soit sauf à être capable de retenir 300 noms et 500 visages différents en deux heures et à comprendre une bonne quinzaine de sous intrigues qui n’apportent pas grand-chose.
Alors, certes le cinéaste sait tenir une caméra, il maitrise les ralentis, les cadrages et les temps morts dans les dialogues mais au bout d’un moment, quand il devient impossible de comprendre quoi que ce soit, voire de savoir où l’on se situe, on décroche. Autre problème : à l’exception de trois séquences d’action mémorables, le reste n’est que dialogues interminables qui tentent d’expliquer les tenants et les aboutissants de chaque action secondaire reliée au passé des multiples protagonistes. Comment s’y intéresser ? Aucun doute que s’il travaille avec un véritable monteur et un véritable scénariste, la prochaine fois il parviendra à faire un bon film. 1/5
- Box office avec CBO : Au moment de sa présentation au festival de Cannes, Sons of the Neon night ne disposait pas d’un distributeur pour une éventuelle sortie dans les salles françaises.
- La chronique Blu-ray et Blu-ray 4K
- Dossier de presse cannois en anglais
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