Quantum Break

PGW 2015 : Focus sur Quantum Break

Sur le stand Microsoft à la Paris Games Week 2015, tout le monde n’avait d’yeux que pour Halo 5 : Guardians fraichement sortie et Rise of The Tomb Raider, à paraître le 13 novembre prochain. C’est toutefois vers un jeu qui viendra bien plus tard que s’est portée notre attention. Son titre ? Quantum Break.

Et pour cause : Quantum Break a fait appel, comme il est devenu monnaie courante dans les productions vidéoludiques, à des acteurs bien connus des amateurs de séries télé mais aussi de films. Au générique de Quantum Break, on retrouve ainsi, entre autres, Dominic Monaghan (Lost), Lance Reddick (si vous n’avez jamais vu The Wire – Sur écoute, arrêtez immédiatement la lecture de cet article et revenez une fois que vous l’aurez vu, rattrapage indispensable !), Aidan Gillen (Littlefinger dans Game of Thrones) ou encore Shawn Ashmore, aperçu l’an passé dans le rôle d’Iceberg (Iceman en VO) dans l’excellent X-Men : Days of future past. Point de glace pour l’acteur dans Quantum Break mais la faculté, dans une certaine mesure, de contrôler le temps, dans la peau d’un dénommé Jack et accessoirement le personnage dirigé par le joueur suite à une expérimentation qui a mal tourné (comme c’est souvent le cas, remember Hulk ?) et a foutu un bazar temporel pas possible. Mais Jack n’est pas le seul à avoir acquis de telles facultés et son ancien ami, Paul (Aidan Gillen), dispose lui aussi de tels pouvoirs et se retrouve désormais à la tête d’une gigantesque entreprise dénommée Monarch Solutions aux desseins pas vraiment du goût de Jack. Et encore moins depuis que Paul a éliminé le frère de Jack de l’équation. Autant dire que l’amitié d’antan entre ces deux-là n’est plus vraiment d’actualité dans un foutoir prompt à réveiller Einstein de sa dernière sépulture.

La démonstration d’une demi-heure à laquelle nous avons pu assister en présence des développeurs de Remedy, studio finlandais à qui l’on doit entre autres Max Payne (attention, nous parlons bien ici du jeu vidéo et non du film tout pourri avec Mark Whalberg) ou encore Alan Wake, débutait par le trailer dévoilé lors de la Gamescom en août dernier. La suite du programme consistait à mettre en lumière un gameplay TPS en deux temps. Tout d’abord une phase exploratoire où Jack progresse au sein de décors soumis par endroits à des petits glitchs temporels où le temps joue alors au yoyo d’avant en arrière. Le joueur devra alors manœuvrer habilement sous peine de se retrouver broyé, transpercé ou tout autre game over fatal. Pour l’aider dans sa progression, Jack dispose donc de facultés, tel ce pouvoir de se déplacer à toute vitesse façon Flash. Le second aspect du gameplay de Quantum Break concerne les affrontements au cours desquels notre vaillant super-héros devra se défaire de sbires de Monarch plus ou moins résistants et équipés pour certains de pack dorsaux leur conférant eux aussi différentes facultés. Mais là encore, Jack a plus d’un tour dans sa montre avec notamment le trio Time Shield, Time Freeze ou encore Time Blast qui, comme leur nom anglophone l’indique protège, suspend ou bien explose tout le monde. Cette première partie de la présentation fut l’occasion de démontrer, si besoin était, les capacités graphiques de la Xbox One et le savoir faire de Remedy en matière d’effets en tout genre à base d’altérations temporelles comme le studio avait déjà si bien su le faire à l’époque des effets bullet time de Max Payne.

La seconde partie de la démo de Quantum Break mettait en lumière ce que Remedy appelle le live action show. Soit différentes séquences filmées d’une vingtaine de minutes chacune dont le déroulement sera directement lié aux choix effectués par le joueur à des embranchements scénaristiques spécifiques du jeu. Dans le bref aperçu qui nous en a été donné, le personnage d’Amy (interprétée par Amelia Rose Blaire) était dans un cas purement et simplement éliminée d’une balle dans la tête (option dite « hardline ») tandis que dans l’autre cas, elle était forcée à collaborer (option dite « PR »). L’approche pour de telles séquences est donc totalement différentes de celle d’un Until Dawn par exemple ou l’ensemble du jeu avait recours tout du long au même moteur graphique alors que dans le cas de Quantum Break, les scènes en question sont de longues séquences tournées en vidéo au cours desquels le joueur n’a plus aucun pouvoir de décision. Quant à savoir si tout cela s’imbriquera harmonieusement au sein du gameplay, si le scénario tiendra la route et si l’enchainement exploration / action ne tournera pas trop vite en rond, il faudra patienter encore quelques mois puisque la sortie de Quantum Break est prévue pour le 5 avril 2016 en exclusivité sur Xbox One.

Remerciements à Mathias Bugeon, Elliot Cohen et toute l’équipe de Elan Edelman.

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