Favelas : Petit cousin de La Cité de Dieu & Slumdog Millionaire

Quelle meilleure opportunité que l’année 2014 pour la sortie d’un film comme Favelas alors que l’organisation de la Coupe du Monde de Football à Rio de Janeiro fit couler autant d’encre en raison des coûts engendrés par une telle manifestation par opposition à la misère qui gangrène les tristement célèbres bidonvilles de la métropole brésilienne. Continuer la lecture de Favelas : Petit cousin de La Cité de Dieu & Slumdog Millionaire

Respire : Mélanie Laurent à fleur de peau

Trois ans après le très réussi Les Adoptés, Mélanie Laurent repasse à nouveau derrière la caméra pour son deuxième long-métrage en tant que réalisatrice. Présenté à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2014, Respire a été accueilli au terme de sa projection par une (très) longue standing ovation. Un accueil justifié ? Continuer la lecture de Respire : Mélanie Laurent à fleur de peau

Qui vive ou l’extirpation difficile de la cité

Présenté au sein de la programmation Acid au Festival de Cannes 2014, Qui vive est parfaitement en phase avec une certaine réalité socio-politique en posant la question suivante : « Est-il possible avec force travail et volonté de s’extirper de la cité ? ». Continuer la lecture de Qui vive ou l’extirpation difficile de la cité

Les poings contre les murs : Un Blu-ray qui résiste aux coups

Si l’année 2014 avait débuté avec un film de prison sombre et âpre venu du Danemark sobrement intitulé R., le milieu d’année a vu débarqué d’Outre-Manche un petit bijou nommé Les poings contre les murs. Mis en scène par le réalisateur David Mackenzie (Perfect Sense) et porté par un casting parfait révélant, en tête, le potentiel du jeune Jack O’Connell (qui confirme tout le bien que l’on pensait de lui avec le non moins excellent ’71), Les poings contre les murs nous plonge dans un univers carcéral certes oppressant mais plein d’espoir. Continuer la lecture de Les poings contre les murs : Un Blu-ray qui résiste aux coups

Skyfall : No limits

Avant de découvrir Skyfall, on se demandait ce que donnerait un James Bond avec un réal qui pouvait prétendre apporter avec lui une véritable filmographie ou/et un univers en propre. C’est que l’histoire de la saga a eu jusqu’ici plutôt tendance à montrer et à démontrer que le personnage s’est toujours plus ou moins bien passé d’un véritable maître d’œuvre cinématographique. Entre un ancien « clapper-boy » (Peter Hunt), des habitués aux films bourrins bas de plafond (Lee Tamahori, Martin Campbell, Roger Spottiswoode…), le gars trop tendre pour une entreprise si énergivore (Marc Foster), d’autres qui n’existent que par et pour James Bond (De Terence Young à John Glenn)… Le constat est en effet assez remarquable jusqu’à admettre qu’en un demi siècle, elle demeure un modèle iconique du genre qui a façonné ses chefs d’orchestre plutôt que le contraire.

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