Alors que le ciel se couvrait quelque peu et que certains avaient peur de l’orage, cette journée cannoise fut française (et sans pluie). Nous avons vu quatre films français sans forcément le vouloir puisque l’un d’eux est dû à un léger raté qui nous a fait manquer Les Nuits de Mashhad (Holy Spider) d’Ali Abassi. Juste avant la projection de celui-ci nous avons pu découvrir Retour à Séoul de Davy Chou et Les Pires de Lise Akoka et Romane Guéret présentés à Un Certain Regard. Les deux ont eu de telles ovations – bien méritées – que les projections ont démarré en retard, ce qui nous a fait arriver cinq minutes trop tard à la troisième. Pour compenser, nous nous sommes rendus à l’ACID pour voir Magdala de Damien Manivel avant de terminer la journée par Revoir Paris d’Alice Winocour sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs.
Continuer la lecture de Journal d’un festivalier – Cannes Jour 4 →
La 55ème édition de La Semaine de la Critique, conduite par le Syndicat Français de la Critique de cinéma, a révélé sa sélection cannoise. Le jury, emmené par Valérie Donzelli, qui sera accompagnée d’Alice Winocour, Nadav Lapid, David Robert Mitchell et Santiago Mitre devra choisir entre 7 premiers ou seconds films. Étonnamment, 6 d’entre eux sont des productions ou coproductions françaises, ce qui démontre l’importance de la France dans la découverte et l’accompagnement de premiers films à l’international. À noter que la Semaine de la critique reste la seule sélection à n’avoir aucun long-métrage d’animation cette année en compétition. Outre ces films, on aura quatre séances spéciales dont l’ouverture par le nouveau film de Justine Triet et une séance de clôture avec trois courts métrages féminins d’actrices : Cloë Sevigny, Sandrine Kiberlain et Laetitia Casta. Continuer la lecture de Cannes 2016 : La Semaine de la critique →
Alice Winocour est forcément une réalisatrice à suivre. En à peine deux films, elle impose déjà une trajectoire singulière faite de prises de risque et de choix détonants. Augustine racontait la rencontre entre le Professeur Charcot et une jeune femme qui mettait à mal ses théories sur l’hystérie féminine. Maryland se place du point de vue d’un soldat atteint de troubles de stress post-traumatique qui assure la sécurité d’une femme mariée à un riche homme d’affaires libanais. Entre les deux une thématique récurrente : le corps qui n’obéit plus. Malheureusement cela ne fonctionne pas. Autopsie d’un cinéma que l’on voudrait aimer…
Continuer la lecture de Maryland : Home Invasion →
Le cinéma en haute définition