Ouvert la nuit est le 3ème long métrage mis en scène par Édouard Baer après La Bostella (2000) et Akoibon (2005). Le réalisateur voit ce nouveau film comme une sorte de road-movie parisien nocturne où les personnages ont une mission bien précise.
Ouvert la nuit est l’une des dernières apparitions sur grand écran de Michel Galabru. L’acteur, décédé le 4 janvier 2016, avait tourné quelques jours sous la direction d’Édouard Baer durant l’été 2015.
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« Tout part d’un de mes enfants. Je me retrouve à parler de Cousteau à la maison et je m’aperçois que mon fils ne voit absolument pas de qui je parle. Il ne connaissait rien, ni les films, ni la Calypso, ni les bonnets rouges de l’équipage ! C’était incroyable car pour les gens de ma génération, le commandant Cousteau c’était un peu Jésus Christ, l’un des hommes les plus connus au monde… En discutant autour de moi, j’ai réalisé qu’il était en train de tomber complètement dans l’oubli pour les moins de 20 ans, voire les moins de 30 ans. J’ai donc commencé à regarder ce qui était écrit sur lui. Sur internet, dans les livres, j’ai revu des documentaires et tout cela au final a réveillé une nostalgie d’enfance. Je me suis également aperçu qu’à part le film de Wes Anderson « La vie aquatique », aucun projet de cinéma n’avait jamais abordé ce destin exceptionnel… À partir de là, j’ai tiré comme sur le fil d’une pelote et j’ai vite senti un mystère : on sait très peu de choses sur Jacques-Yves Cousteau. Il maîtrisait parfaitement sa communication en se filmant avec son équipage mais sans jamais rien révéler de son intimité. » – Jérôme Salle à propos des origines de L’Odyssée Continuer la lecture de Fiche film : L’Odyssée →
En un peu plus d’une décennie, Cédric Klapisch a pondu six films. Deux oeuvres décriées (Paris et Ma part du gâteau), un polar oublié car déjà daté – Ni pour, ni contre (Bien au contraire) – et la dorénavant trilogie initiée en 2002 avec L’Auberge espagnole. C’est grâce à celle-ci que le réalisateur du Péril jeune et de Chacun cherche son chat est donc arrivé à maintenir à flot une filmographie qui aurait pu prendre gravement l’eau. Une sorte de bouée de sauvetage en forme de phare symbolique qui l’a empêché de complètement dériver jusqu’ici. C’est au demeurant tout l’enjeu de son Casse-tête chinois. Klaspisch y puise-t-il l’inspiration de ses futures réalisations ou s’enferme-t-il définitivement dans un cinéma de la redite au plaisir certes immédiat mais dont l’intérêt et la force ne pourront aller qu’en s’amenuisant avec le temps ?
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Le cinéma en haute définition