Archives par mot-clé : Bruno Podalydès

Fiche film : Cette musique ne joue pour personne (2020)

Samuel Benchetrit définit Cette musique ne joue pour personne, son septième long métrage, comme « une comédie absurde et poétique, avec des durs qui vont devenir des tendres, saisis par une tendresse qui les dépasse ».

À propos du titre du film : « C’est une phrase que j’ai écrite il y a plusieurs années. J’étais dans un restaurant avec une fille, elle s’ennuyait, je m’ennuyais. Je suis allé aux toilettes, des haut-parleurs jaillissaient des Impromptus de Schubert. Je me suis dit : je serais mieux là, cette musique ne joue pour personne… ».

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Fiche film – Les 2 Alfred (2020)

L’idée du film est née d’une envie assez ancienne de raconter l’histoire d’un homme obligé de cacher sa paternité pour trouver du travail. « À l’époque, j’étais moi-même père de deux enfants en bas âge et j’avais senti que ce pouvait être un ressort de comédie assez fort. J’imaginais cet homme en train d’extirper de sa poche un joujou de bébé en pleine réunion, de se mettre à fredonner machinalement une comptine… des situations très drôles… Et puis Denis Podalydès est devenu père à son tour et j’ai eu envie de reprendre cette idée avec lui. On a commencé à travailler ensemble, à improviser quelques scènes, et puis on a dévié vers une histoire qui ne nous correspondait plus. J’ai donc repris le scénario en me concentrant sur le monde de l’entreprise », confie Bruno Podalydès.

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Adieu Berthe – L’enterrement de mémé (2012)

Les frères Podalydès nous reviennent en très grande forme avec cet Adieu Berthe qui fit d’ailleurs un passage remarqué à la Quinzaine à Cannes de cette année. C’est bien simple on est revenu au niveau de leurs premiers films que furent Versailles rive gauche (en fait un moyen métrage) et surtout Dieu seul me voit. Non que ce qui a suivi soit à jeter aux orties, bien au contraire, mais il était évident que quelles que soient les qualités indéniables des Liberté Oléron et autres adaptations des aventures de Rouletabille, il manquait un « je ne sais quoi » qui leur aurait permis d’accéder eux-aussi au panthéon de ces œuvres qui marquent une génération. Il est tout aussi indiscutable que le résultat mi-figue mi-raisin de Bancs publics, dernière association en date et film bien trop chorale pour n’en garder qu’un souvenir anecdotique, aura porté ses fruits. Adieu Berthe propose en effet un resserrement de son bestiaire au sein d’une histoire à l’ADN en mutation perpétuelle.

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