Avant d’être un film de cinéma, Le Péril jeune a été un téléfilm diffusé sur Arte (qui s’appelait alors La Sept / Arte) le 21 mai 1994 dans le cadre d’une collection appelée Les Années Lycée qui réunissait plusieurs projets sur une même thématique. Cette façon de faire avait alors le vent en poupe sur la toute jeune chaîne franco-allemande puisque dans le même temps on pouvait aussi y découvrir une autre anthologie intitulée Tous les garçons et les filles de leur âge avec une version de 60 minutes pour la télé et une version plus longue pour le cinéma. On pense ainsi au film de Téchiné Les Roseaux sauvages sorti en juin 1994 qui s’appelait Le Chêne et le Roseau dans sa version téléfilm diffusée en octobre de la même année.
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À l’origine Chacun cherche son chat ne devait pas être un long métrage. Cédric Klapisch souhaitait en effet réaliser un court métrage sur Paris, avec pour toile de fond l’histoire de la recherche d’un chat égaré. Mais lors de la phase de développement, de nombreux détails sont venus enrichir le scénario et les producteurs se convainquirent qu’il fallait en redéfinir la durée. De l’aveu de Klapisch, Chacun cherche son chat est passé d’un « court-métrage cher en un long métrage pas cher ».
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La trilogie des aventures de Xavier Rousseau devenant (enfin) de l’histoire ancienne, Cédric Klapisch pouvait s’atteler à autre chose. Car il faut bien l’avouer, entre L’Auberge espagnole, Les Poupées russes et Casse-tête chinois, on cherche encore l’inspiration détonante. De celle qui permettait de dire que le bonhomme pouvait passer de l’un à l’autre sans coup férir. D’autant que si L’Auberge espagnole a marqué de son empreinte, les deux autres films se diluent plus dans une filmo rattrapée par les convenances alors même que Casse-tête chinois, son dernier long métrage en date, constituait plutôt le haut du panier. On se souvient d’ailleurs encore de la très belle séquence entre le père (Benoît Jacquot) venu visiter son fils (Romain Duris) dans ce New-York devenu le temps de quelques scènes, le réceptacle d’une filiation certes fragile mais bien réelle. Le spectacle « de générations qui ne se comprennent pas toujours mais dont les liens inébranlables et profonds permettent d’envisager l’avenir d’une manière enfin plus sereine. » Ce qui nous lie reprend en fait cette incursion alors embryonnaire pour en faire ce film totalement dédié à la transmission mais aussi à la terre.
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En un peu plus d’une décennie, Cédric Klapisch a pondu six films. Deux oeuvres décriées (Paris et Ma part du gâteau), un polar oublié car déjà daté – Ni pour, ni contre (Bien au contraire) – et la dorénavant trilogie initiée en 2002 avec L’Auberge espagnole. C’est grâce à celle-ci que le réalisateur du Péril jeune et de Chacun cherche son chat est donc arrivé à maintenir à flot une filmographie qui aurait pu prendre gravement l’eau. Une sorte de bouée de sauvetage en forme de phare symbolique qui l’a empêché de complètement dériver jusqu’ici. C’est au demeurant tout l’enjeu de son Casse-tête chinois. Klaspisch y puise-t-il l’inspiration de ses futures réalisations ou s’enferme-t-il définitivement dans un cinéma de la redite au plaisir certes immédiat mais dont l’intérêt et la force ne pourront aller qu’en s’amenuisant avec le temps ?
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Le cinéma en haute définition