On avait laissé Charles Bronson sur DC dans la peau d’un certain Monsieur Majestyk, un exploitant de pastèques peu influençable aux prises avec un tueur à gages redoutable, dans un film au même blaze réalisé en 1974 par Richard Fleischer. On le retrouve ici deux ans plus jeune mais à la renommée déjà bien établie en flingueur aux méthodes chirurgicales dans un métrage cette fois-ci réalisé par Michael Winner. Deux titres édités par WildSide qui explore ainsi sans trop y toucher ce cinéma US du début des années 70 non encore baptisé le Nouvel Hollywood.
En cette fin d’année 2016, le cinéaste Richard Fleischer est à l’honneur chez nos éditeurs indépendants. Outre ce Mr. Majestyk qui était jusqu’ici inédit en vidéo (on a retrouvé la trace d’une jaquette VHS locative mais quid d’une VHS à la vente ?), doit arriver dans les bacs le 9 novembre en Blu-ray (mais aussi en DVD) un coffret édité par Carlotta regroupant Terreur aveugle (See No Evil – 1971), L’Étrangleur de Rillington Place (10 Rillington Place – 1971) et Les Flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions – 1972). Trois films disponibles aussi à l’unité qui viennent enrichir un catalogue déjà pourvu de deux autres titres essentiels dans la filmo du réal que sont L’Étrangleur de Boston (The Boston Strangler – 1968) et Les Inconnus dans la ville (Violent Saturday – 1955). Sidonis proposera quant à lui de son côté l’exotique Barabbas (1962) le 2 novembre. Un constat qui en appelle un autre puisque voilà un cinéaste par ailleurs pas trop mal pourvu sur galette bleutée en nos contrées. On avait ainsi la possibilité de se (re)voir de la meilleure des manières possibles des œuvres matricielles comme Soleil Vert(Soylent Green – 1974) et Le Génie du mal (Compulsion – 1959) ou tout simplement essentielles comme Le Voyage fantastique (The Fantastic Voyage– 1966) et Kalidor (1988). Oui on assume.