Archives par mot-clé : Emmanuelle Bercot

Fiche film : La Fille de Brest

« Dans la mesure où c’était à Irène Frachon de décider à qui elle préférait confier l’adaptation de son livre, j’ai déjeuné avec elle, à Paris, quelques mois après la sortie du livre, c’est-à-dire il y a près de six ans. J’ai tout de suite compris que cette femme haute en couleurs pouvait être un extraordinaire personnage de fiction. Racontée par elle, avec toute sa passion, avec toute son émotivité, l’affaire prenait un tout autre relief. Ce n’était plus l’histoire du Mediator, mais le combat de cette femme hors du commun. » – Emmanuelle Bercot à propos de La Fille de Brest.

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Mon Roi : Mais que fait la Polisse ?

On pourrait faire un raccourci facile en rapprochant Mon Roi à Pardonnez-moi, le premier long de Maïwenn Le Besco. Tous deux sont en effet quelque peu autobiographiques et se construisent sur le mode du « Moi je » qui va en agacer encore plus d’un. Tous deux racontent une destruction puis une reconstruction tel un mouvement perpétuel qui irrigue finalement toute la filmo de la réalisatrice. Sauf qu’entre les deux il y a eu Le Bal des actrices, comédie un peu branlante mais qui se sauvait par une très belle énergie communicative et surtout Polisse qui restera un film extrêmement couillu dans sa façon d’exposer ses névroses sous la forme d’une naïveté à la limite de la condescendance. Un film magique par accident ?  Mon Roi tend à le prouver sans que pour autant et comme bien souvent chez Maïwen, tout soit à jeter aux orties.

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La Tête haute : Les Quatre Cents Coups [Cannes 2015]

Pour ceux qui ne connaissent pas le cinéma d’Emmanuelle Bercot, il suffit d’aller jeter un œil avisé à Elle s’en va, son précédent long métrage avec déjà Catherine Deneuve. C’est qu’avec le recul, il constitue mine de rien la meilleure des introductions à La Tête haute, film qui se veut le garant d’une certaine tradition sociale chère au cinéma français tout en se réappropriant goulûment Les Quatre Cents Coups de François Truffaut.

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