Archives par mot-clé : Jean Delannoy

Chiens perdus sans collier (1955) : Coin de Mire Cinéma – Vague 8

Jean Delannoy est un habitué chez Coin de Mire Cinéma puisque quatre de ses films y ont déjà été édités. En comptant Chiens perdus sans collier, on trouve en effet Maigret et l’Affaire Saint-Fiacre (1959) / Le Baron de l’écluse (1960) / Le Soleil des voyous (1967). Sans oublier Notre-Dame de Paris (1956) prévu pour le 12 septembre 2022. Le cinéaste disparu en 2008 alors qu’il venait de fêter un siècle de vie pleine et entièrement dédiée à sa passion, fut l’un des rares à avoir connu tous les courants du cinéma français depuis son âge d’or avant-guerre jusqu’à celle de la télévision des années 70 à 90 en passant par la période d’après-guerre où il fut l’un des plus emblématiques représentants de la Qualité française dite aussi « cinéma de papa ». Oui celle vilipendée par les jeunes loups de la « Nouvelle Vague ». Chiens perdus sans collier est d’ailleurs un exemple emblématique de cet affrontement intergénérationnel à l’image de François Truffaut qui dans Les Mistons (1957), son court-métrage qu’il réalisera juste avant Les 400 coups (1959), fera déchirer l’affiche du film par ses « mistons » de comédiens en herbe joignant ainsi la parole (une critique virulente du film dans la revue Arts-Spectacles) aux gestes. Pour autant, faut-il continuer à aller dans le sens de Truffaut ou est-ce que le film de Delannoy ne mériterait-il pas un début de réhabilitation ? Cette édition qui se révèle être un sans faute technique apporte en soi un début de réponse.

Continuer la lecture de Chiens perdus sans collier (1955) : Coin de Mire Cinéma – Vague 8

Coin de Mire Cinéma – Vague 6

C’est déjà l’heure de la vague 6 chez Coin de Mire Cinéma alors que l’on est persuadé que même avec les confinements et autres couvre-feux vous n’êtes pas encore venus à bout des titres qui ont vus le jour lors des vagues précédentes. Mais que voulez-vous, il faut bien avancer ma bonne dame et tenter de suivre le rythme pantagruélique de cet éditeur qui en un petit peu plus de deux ans s’est imposé comme un incontournable dans son domaine. Soit le cinéma français de patrimoine et plus précisément un maximum de films avec Jean Gabin, véritable péché mignon de Thierry Blondeau grand manitou et ordonnateur de Coin de Mire Cinéma. Et de fait, trois des six films proposés dans cette nouvelle vague sont portés par sa seule stature devenue mythique aujourd’hui. Encore que Le Chat, le meilleur des trois pour ne pas dire des six, est indissociable de l’immense Simone Signoret que l’on retrouve au demeurant dans La Veuve Couderc aux côtés de Alain Delon. Et si on termine ce rapide balayage en mentionnant Gérard Philippe et Fernandel, autant affirmer tout de go que voilà encore une salve qui a de la gueule.

Continuer la lecture de Coin de Mire Cinéma – Vague 6

Coin de Mire Cinéma – Vague 5

C’est déjà l’heure de la vague 5 chez Coin de Mire Cinéma alors que l’on est persuadé que même avec les confinements et autres couvre-feux vous n’êtes pas encore venus à bout des titres qui ont vus le jour lors des vagues précédentes. Mais que voulez-vous, il faut bien avancer ma bonne dame et tenter de suivre le rythme pantagruélique de cet éditeur qui en à peine deux ans s’est imposé comme un incontournable dans son domaine. Soit le cinéma français de patrimoine et plus précisément un maximum de films avec Jean Gabin, véritable péché mignon de Thierry Blondeau grand manitou et ordonnateur de Coin de Mire Cinéma. Et de fait, trois des six films proposés dans cette nouvelle vague sont portés par sa seule stature devenue mythique aujourd’hui. Et trois « Maigret » de surcroît. De ceux qui ont définitivement installé le personnage créé par Simenon au Panthéon de la mémoire collective française pour ne pas dire internationale. Quant aux trois autres titres proposés, ils ne sont pas en reste niveau têtes d’affiche mythiques puisque on pourra y croiser au débotté Charles Aznavour, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet, Mireille Darc, Danielle Darrieux, Alain Delon, Fernandel, Louis de Funès, Michel Simon, Lino Ventura dans Le Diable et les 10 commandements de Julien Duvivier. Pierre Fresnay, François Perier dans Les Évades de Jean-Paul Le Chanois. Ou encore Michèle Morgan, Charles Boyer et Arletty dans Maxime d’Henri Verneuil.

Continuer la lecture de Coin de Mire Cinéma – Vague 5

Coin de Mire Cinéma – Vague 3

On avait à peine bouclé la vague 2 que voilà l’éditeur Coin de Mire Cinéma toquant à la porte du site pour nous proposer une troisième salve de titres. Il est vrai aussi que l’on avait un chouïa lambiné durant la touffeur d’un été forcément propice à se la couler douce. Ce qui au final nous a donné juste le temps de relire et de mettre en ligne notre papier puis de prendre une douche, d’avaler un morceau pour remettre fissa le bleu de chauffe avec l’ambition d’être un tantinet plus rapide. De toute façon, plus long, c’était pas possible.

Continuer la lecture de Coin de Mire Cinéma – Vague 3