Archives par mot-clé : Joaquin Phoenix

Fiche film : Napoléon (2023)

Pour Ridley Scott, il s’agit d’une histoire – l’ascension fulgurante d’un génie militaire, la possibilité d’évoquer sa dualité et sa personnalité dans une œuvre spectaculaire que peu de réalisateurs auraient pu mettre en scène – qu’il souhaitait porter à l’écran depuis longtemps. « J’adore les récits historiques car l’Histoire me passionne », dit-il. « L’histoire napoléonienne marque le début de l’histoire moderne. Il a changé le monde et redéfini les règles ».

À l’origine, Napoléon était destiné à une sortie exclusive sur Apple TV+. Le film bénéficie finalement d’une sortie en salles, avant d’être diffusé à une date ultérieure sur la plateforme de streaming.

Napoléon dure au cinéma 2h38 contre 4h15 quand il sera disponible sur Apple TV+.

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Fiche film : Joker

Todd Phillips revendique plusieurs influences pour son Joker. Tout d’abord, Taxi DriverRaging Bull et La Valse des pantins de Martin Scorsese. Le comic book The Killing Joke a aussi été une source d’inspiration pour le cinéaste, qui a préféré créer une histoire originale plutôt que d’adapter une BD DC Comics.

Pour créer le maquillage du Joker, l’équipe du film s’est inspirée du tueur en série John Wayne Gacy. Ce criminel se déguisait en Pogo le clown pour amuser les enfants dans les hôpitaux. Il a donc été surnommé « le clown tueur ».

Joker a remporté le Lion d’Or à Venise, fait rarissime dans le genre super-héroïque. Le film y a même reçu une standing-ovation de huit minutes. La porte est-elle ouverte pour les Oscars ? Une nomination de Joaquin Phoenix pour le meilleur acteur deviendrait la première pour une adaptation de comics après celle du meilleur second rôle pour Heath Ledger, déjà pour avoir joué le Joker.

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Fiche film : A Beautiful Day

A Beautiful Day est l’adaptation du roman de Jonathan Ames intitulé Tu n’as jamais vraiment été là. Titre que Lynne Ramsay n’a pas changé (You Were Never Really Here en VO). Le film a été rebaptisé A Beautiful Day en VF, en référence à une phrase prononcée par le personnage de Nina (Ekaterina Samsonov), l’adolescente que Joe alias Joaquin Phoenix doit sauver.

Pour ce rôle de justicier taciturne, Joaquin Phoenix a été récompensé du Prix d’interprétation masculine lors du Festival de Cannes 2017. Lynne Ramsay a quant à elle remporté le Prix du scénario.

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Cannes 2017 : Il est temps de remballer la viande dans le torchon

Le palmarès de festival cannois, 70ème du nom faut-il le rappeler, a donc récompensé la Suède et la France avec The Square pour la palme d’or et 120 battements par minute en grand prix du jury. De quoi satisfaire une bonne partie de la critique papier française habituelle qui plébiscitait les deux œuvres. Gageons toutefois que le nombre de cuites au soju parmi la plèbe journalistique était élevé ce dimanche, Hong Sang Soo étant reparti broucouille. Nous n’avons pas vu ces films, bien trop longs, mais tout porte à croire que la recette pour être primé était que plus la durée approchait les 2h20 sans les dépasser, plus ils avaient de chances de gagner (En fait, tu es une vraie langue de pute mon Nico / NDSG). On pourra également se demander ce que le jury cannois avait mangé, bu, pris le premier samedi du festival, ou à quel point la météo de ce jour a pu influer puisque c’est ce jour que les deux films furent présentés. Ce qu’on remarquera néanmoins c’est que les différentes sensibilités des jurés semblent avoir bien été prises en compte avec dans l’ensemble des prix attribués à des cinémas variés. Heureusement Jessica Chastain, militante végétalienne n’a pas succombé à l’affreux Okja made in Netflix.

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L’Homme irrationnel : Woody le robot

On s’était un peu vite résigné avec Magic in the moonlight sur le cas Woody Allen. C’est que l’on pensait le réalisateur de retour sur des bons rails avec Blue Jasmine qui fut un uppercut salvateur au sein d’une filmographie d’où n’émergeait plus grand chose de notable depuis Match Point (2005) et dans une moindre mesure Whatever Works (2009). Quand on sait que le réalisateur enquille un film par an depuis des lustres, cela fait beaucoup de croix à biffer dans la case « à oublier » quand cela n’est pas « indigne de la part du cinéaste qui nous a donné Manhattan ». Pour autant, Magic in the moonlight n’était à ranger dans aucune de ces deux colonnes sans que toutefois l’on ne puisse en penser autre chose qu’une friandise sans autre ambition que de profiter du doux climat de l’arrière pays niçois. Une pré-retraite bien méritée en quelque sorte…

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