C’est après avoir lu Zaï Zaï Zaï Zaï, qu’il a adoré, que Laurent Tirard a pris contact avec Fabcaro pour lui faire part de son admiration. Les deux hommes ont fini par se rencontrer autour d’un café. Les droits de la BD burlesque étaient déjà pris et Tirard ne se voyait de toute façon pas l’adapter. En revanche, il était persuadé qu’ils seraient amenés à travailler ensemble. Quand Le Discours est sorti, le réalisateur s’est jeté dessus et a immédiatement voulu l’adapter, malgré la réticence de Fabcaro qui ne voyait pas comment on pouvait porter un tel récit à l’écran où « tout se passe dans la tête d’Adrien et, en plus, tout tourne autour d’un repas ».
Laurent Tirard qualifie Le Discours de « deuxième premier film ». Il révèle d’ailleurs que le film a été difficile à vendre auprès des gros distributeurs avec lesquels il est habitué à travailler, et que c’est grâce à l’enthousiasme de Jean Labadie du Pacte que le projet a pu voir le jour.