Cette année, la fête du cinéma a réuni 2,5M de spectateurs du 28 juin au 1er juillet. C’est beaucoup mais c’est 16% de moins que l’année dernière. En cause, la canicule à ce qu’il paraît. À noter que Les Profs 2 et Terminator : Genysis engrangent à eux deux 500 000 entrées sur la seule journée de mercredi. Quant à notre Box office qui s’arrête à mardi soir, il affiche un cumul à 3 240 709 entrées dont plus de la moitié sont donc générées par cette fête du cinéma. Ce qui dans le détail donne des films en continuation qui ne perdent que très peu de spectateurs et une offre nouveauté qui a eu bien du mal à tirer son épingle du jeu.
Avec 2 096 522 entrées, le Box office de la semaine accuse sa plus mauvaise marque de l’année. C’est comme qui dirait la dépression post cannoise pour tout le monde avec en point de mire peu d’espoir jusqu’au mercredi 10 juin et l’arrivée dans les cinémas de Jurassic World. Après, il faut bien reconnaître que l’offre nouveauté n’était pas des plus alléchantes sans parler des films en continuation dont l’attrait ne fut visiblement pas suffisant pour continuer à drainer les foules dans les salles.
Voici comment débutait le papier de la semaine dernière jamais terminé : 3 014 757 entrées. C’est le cumul enregistré par le box office de cette semaine. C’est en gros 500 000 entrées de plus que la semaine dernière. Et on peut dire que c’est en grande partie grâce à Mad Max : Fury Road qui a lui seul engrange près d’un million de spectateurs en, précisons-le, moins de 7 jours puisque le film de Miller est sorti jeudi 14 mai avec une première séance à 14h.
Alors que La Tête haute d’Emmanuelle Bercot vient tout juste de sortir dans les salles et de faire par la même occasion l’ouverture du Festival de Cannes, voici qu’arrive La Loi du marché, prétendant quant à lui à la Palme d’or, dont l’ambition est de rendre compte d’une société en perte dégénérative de repères. Si pour Bercot cela prend les traits d’un ado rejetant en bloc l’avenir sans avenir qu’on lui propose, Stéphane Brizé veut lui se coltiner pleine face la maladie endémique de notre économie et ses conséquences humaines qu’est le chômage. Pour ce faire, il va s’appuyer une nouvelle fois sur un Vincent Lindon toujours aussi minéral mais à l’humanité intacte.