Dernières nouvelles cannoises. Toujours aussi futiles. Mais dans une contrée où les gens sortent émus de films sur la condition des migrants dans des robes de soirée à 10 SMIC de l’heure pour ensuite partir faire la fête dans des villas privées où le champagne coule à flot, elles ne peuvent guère qu’être futiles ! (ouhhh toi, je te sens fatigué ou alors c’est la France insoumise qui nous parle / Note du correcteur stagiaire qui aimerait bien aller en soirées privées à Cannes, merde !) Et donc, aujourd’hui, le retard de séance était dû à… un embouteillage, l’équipe du film étant dans une voiture qui ne parvenait pas à se frayer un chemin jusqu’à la petite salle. Alors que la police nationale bloque en permanence la moitié de la ville afin que seules les voitures autorisées du festival puissent circuler dans le centre de Cannes, comment peut-il y avoir des bouchons ? Mystère irrésolu à ce jour qui témoigne encore du haut degré d’organisation de cette 70ème édition (et revoilà la sous-préfète ! / NDCS).
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La Palme d’or 2009 fut pour le moins contestée et provoqua la polémique. De par sa Présidente du jury d’abord, qui n’était autre qu’Isabelle Huppert, grande amie à la ville du cinéaste autrichien, mais aussi de par le traitement de son sujet. Soit le contrepoint radical de ce qui se filmait et se discutait dans les années 2000 en Allemagne à propos du nazisme et surtout à propos de la culpabilité du peuple allemand face au nazisme… La question centrale demeurant : faut-il mettre tout le monde dans le même bateau ou juste pointer du doigt les plus coupables et diluer ainsi les responsabilités ? Au risque d’accoucher de générations déresponsabilisées, mutantes qui finissent par oublier les leçons de leur propre histoire (voir pour cela l’édifiant documentaire Europe, ascenseur pour les fachos).
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Avec Amour, Michael Haneke surprend une nouvelle fois en brouillant les cartes et les codes d’un cinéma que l’on croyait pourtant bien connaître. Par contre ce que l’on pouvait supposer à l’époque du palmé d’or Ruban Blanc, c’est qu’il allait devoir continuer à creuser son sillon vers d’autres terres arables s’il ne voulait pas provoquer la redite. Ce qu’il a toujours fait au demeurant (même en réalisant lui-même le remake de Funny games) mais dans des proportions et une direction jamais expérimentées jusqu’ici.
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Le cinéma en haute définition