« Quand j’avais 13 ans, ma famille a dû fuir la Géorgie pour venir en France. Au-delà de la misère et des humiliations de cette situation d’immigrés, ce fut un choc culturel et affectif. J’ai grandi dans un milieu principalement masculin, la seule figure féminine à laquelle je pouvais me raccrocher était ma mère. C’est pourquoi, dans le film, le personnage féminin le plus important est une mère.
Les hommes forts redeviennent des petits garçons devant leurs mamans. Dans Brûle le sang, je veux raconter l’échec de la violence et de la vengeance. Je crois profondément que l’obstination dans la virilité et l’honneur mène à la destruction. Dans le film, la vengeance tant souhaitée n’a pas lieu. La masculinité toxique mène à la mort. Les hommes forts finissent dans des bennes à ordures. » – Note d’intention du réalisateur
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Fiche film : Balle perdue
Le réalisateur Guillaume Pierret s’est fait remarquer en 2012 avec son court-métrage Matriarche qui a été présenté dans plusieurs festivals dont celui de Cognac qui s’appelle depuis 2011 Festival POLAR de Cognac.
Balle perdue est son premier long. Il est diffusé exclusivement et mondialement sur la plateforme de streaming Netflix.
Fiche film : Dalida
« Sa trajectoire est aussi lumineuse que tragique ! La vie de Dalida, c’est un roman, avec tous les ingrédients des séries les plus addictives. Sa gloire a été à la hauteur de son immense solitude. Très vite, j’ai su qu’il fallait raconter non pas l’histoire d’une femme tout court mais l’histoire d’une femme qui n’arrive pas à être heureuse. Je voulais donner l’extrême-onction à Dalida. Qu’on la comprenne, que l’on excuse son geste final. Sa malchance a été d’être une femme moderne dans une époque qui ne l’était pas ! À 25 ans près elle aurait pu garder ce bébé « hors mariage » ou avorter dans des conditions qui ne l’auraient pas rendue stérile, ou encore assumer d’être une « cougar ». Elle n’aurait – peut-être – pas été malheureuse au point de se suicider. » – Lisa Azuelos