Bon on va vous la faire courte. Vous pouvez rattraper en ce mois d’août vos visionnages en retard accumulés depuis l’été dernier car niveau planning des sorties Blu-ray c’est franchement la déprime. Un peu comme celle qui nous étreint en cette semaine post jeux olympiques qui viennent de s’achever (le fameux syndrome post-olympique).
En ce mois de juillet, le planning des sorties Blu-ray propose quelques titres qui méritent que l’on s’y attarde. La plupart sont des éditions combos UHD + Blu-ray ce qui pour les non équipés 4K est un peu gênant car la facture est forcément plus élevée que pour une édition « simple » Blu-ray. D’autant qu’il nous/vous faut à chaque fois bien vérifier que le Blu-ray proposé au sein de ces combos ne soit pas juste l’ancien Blu-ray déjà dispo. Une pratique qui a fait florès mais qui semble être de moins en moins systématique. Ne serait-ce donc qu’avec les quelques titres suivants que nous avons repérés.
Outre les sorties 4K UHD que notre ami Stéphane a détaillé ici et pour lesquels on précisera lors de tests subséquents si les pendants Blu-ray ont bénéficié ou non des récentes restaurations (on pense surtout à un titre comme Chinatown pour lequel on a des doutes), le reste de l’actualité des sorties Blu-ray ne nous a pas retourné le bulbe rachidien à quelques exceptions notables près.
En ce mois de festival de Cannes, le planning des sorties Blu-ray est loin d’être aussi excitant que les festivités annoncées et programmées du côté de la croisette. On aura bien le droit à une édition 4K UHD + Blu-ray de Mad Max 2 tel un clin d’œil appuyé au Furiosaqui a monté le tapis rouge et qui déboule dans les salles dans la foulée, mais comme bien souvent avec Warner, si le disque 4K bénéfice bien d’un master tout nouvellement restauré (mais on n’en sait pas plus – 4K ? / depuis le négatif orignal ?), l’édition Blu-ray quant à elle est la réplique conforme du disque paru en 2015 chez nous (et en 2013 aux States).
On aurait pu partir comme film premium parmi les sorties Blu-ray de ce mois d’avril sur un certain Hitcher. Mais malheureusement le film de Robert Harmon n’a pas eu les honneurs d’une édition digne de ce nom sur son versant technique. Et on peut dire que le sujet est trèèèèèès épineux pour ne pas dire ultra-sensible chez l’éditeur puisque le simple fait d’avoir interrogé son réalisateur quant à son implication ou non au sein de cette édition nous valu un coup de fil en mode « tu me plantes un couteau dans le dos ». Bref autant dire que Sidonis nous a à nouveau dans le pif. Ce qui du coup nous a donné envie de prolonger nos échanges avec le réal sur cette édition. Et son retour qui va faire l’objet d’un petit papier est pour le moins… tranché.