Encore une belle semaine qui se traduit au niveau du Box Office en un joli cumul à plus de 5 millions d’entrées (5 521 170 pour être exact). La queue de la comète des vacances scolaires a donc joué à plein au profit surtout des films en continuation. Il faut dire aussi que niveau nouveautés, y avait pas de quoi s’emballer outre mesure.
Nouvel épisode de la saga Digital Ciné qui prétend révolutionner l’approche de la critique. L’idée ? Demander aux membres de la rédac d’envoyer leurs ressentis au sortir des salles en utilisant tous les moyens de communication moderne à leur disposition (SMS, mail, robot centrifugeur…). Résultat ? Une logorrhée digitale d’une force incommensurable que beaucoup nous envient. Dont acte.
Après la critique, après l’interview de son réalisateur Gabe Polsky, voici qu’on parle à nouveau de Red Army dans Première séance, la déjà redoutable et redoutée « émission » du web qui se permet toutes les flatulences verbales forcément nauséabondes sur les films.
On vous en disait hier le plus grand bien. Mais nous, quand on aime fort, on ne compte pas. Alors on a donc voulu aller un chouïa plus loin et rencontrer le cinéaste qui se cachait derrière ce Red Army, petit bijou de documentaire dont la carrière a décollé lors de sa première mondiale en séance spéciale au dernier festival de Cannes.
Lors du dernier festival de Cannes, deux documentaires ont fait parler d’eux. TheGo-Go Boys, sur l’épopée de la Cannon qui nous avait enthousiasmé et ce Red Army à la notoriété jamais démentie depuis mai dernier. Gabe Polsky, son réalisateur, est inconnu du grand public car jusqu’à présent il a surtout occupé le poste de producteur. À ce titre, on lui doit d’ailleurs Bad Lieutenant : Escale à la Nouvelle-Orléans, remake du film d’Abel Ferrara réalisé par Werner Herzog. Ce même Herzog que l’on retrouve crédité ici avec Jerry Weintraub au rang de producteur exécutif. En fait les deux parrains de ce jeune et talentueux bonhomme d’origine russe.