On avait laissé Matt Damon plus mort que vif dans Interstellar, le voici pourtant à nouveau en plein syndrome de Robinson Crusoé dans le nouveau Ridley Scott. À la différence tout de même que dans Seul sur Mars, on a plus envie de croire aux théories scientifiques exposées avec force et détails ou de suivre la démarche d’un réalisateur dont la mise en scène plus ascétique que jamais confirme que l’homme sait où il veut emmener son cinéma depuis la formidable expérience Cartel. Ce qui, paradoxe novateur, n’en fait pas pour autant ici un bon film. Explication de texte et vous êtes priés de prendre des notes.