Archives par mot-clé : Sony Pictures

Fiche film : Les 7 Mercenaires (2016)

« J’ai été très enthousiaste à l’idée de faire un western quand MGM me l’a proposé parce que j’ai grandi en dévorant des westerns. J’ai toujours éprouvé une affinité particulière avec ce genre – enfant, j’en regardais avec ma grand-mère ! Je me suis demandé pourquoi faire un western maintenant, si cela avait du sens. La réponse, c’est le thème de la tyrannie, bien présente dans le monde d’aujourd’hui. Voilà ce qui rendait le film pertinent. Il faut un groupe de gens très particuliers pour faire front ensemble contre le pouvoir d’un despote » – Antoine Fuqua à propos des 7 Mercenaires Continuer la lecture de Fiche film : Les 7 Mercenaires (2016)

Fiche film : Don’t Breathe – La maison des ténèbres

En 2013, le scénariste et réalisateur Fede Alvarez se fait remarquer dans l’univers du cinéma d’horreur avec son premier film Evil Dead, le remake du classique de Sam Raimi. Dans son nouveau film, Don’t Breathe – La maison des ténèbres, il explore un thème différent mais tout aussi terrifiant à travers une histoire de cambriolage qui tourne au cauchemar à mi-chemin entre horreur et thriller. Pour ce faire, le cinéaste s’est une fois de plus associé aux producteurs Sam Raimi et Rob Tapert de Ghost House Pictures.

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Les 7 Mercenaires (2016) : La Chevauchée des 7 bannis

On le sait, Antoine Fuqua n’est pas connu pour faire dans la dentelle mais en jetant un œil à sa filmo, reconnaissons lui une certaine faculté à nous pondre des « actioners » aussi bourrins que funs. Une sorte de Walter Hill des années 2000, le message politique sous-jacent en moins. C’est d’ailleurs quand il s’essaye à quelque chose de moins bourre pif ou de plus « réfléchi » que la machine se grippe. Comme si le bougre rongeait son frein derrière la caméra. C’était le cas de L’Élite de Brooklyn, thriller policier totalement atone, ou encore du Roi Arthur à la mise en scène aussi prétentieuse qu’indéfendable (ce que d’aucuns diraient de tous ses films au demeurant). Avec Les 7 Mercenaires, Fuqua s’arroge le droit d’un remake mais aussi d’une forme de troisième voie qui lui permettrait d’explorer un cinéma moins volatile. Mais le résultat plus qu’anecdotique ne lui apportera rien d’autre qu’une ligne de plus à son CV et pas de celle qui permet de postuler dans la cour des grands.

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Skyfall : No limits

Avant de découvrir Skyfall, on se demandait ce que donnerait un James Bond avec un réal qui pouvait prétendre apporter avec lui une véritable filmographie ou/et un univers en propre. C’est que l’histoire de la saga a eu jusqu’ici plutôt tendance à montrer et à démontrer que le personnage s’est toujours plus ou moins bien passé d’un véritable maître d’œuvre cinématographique. Entre un ancien « clapper-boy » (Peter Hunt), des habitués aux films bourrins bas de plafond (Lee Tamahori, Martin Campbell, Roger Spottiswoode…), le gars trop tendre pour une entreprise si énergivore (Marc Foster), d’autres qui n’existent que par et pour James Bond (De Terence Young à John Glenn)… Le constat est en effet assez remarquable jusqu’à admettre qu’en un demi siècle, elle demeure un modèle iconique du genre qui a façonné ses chefs d’orchestre plutôt que le contraire.

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