Archives par mot-clé : Splendor Films

Fiche film : Do The Right Thing

Présenté en compétition en 1989 lors du 42ème festival de Cannes, Do The Right Thing ne remporta aucun prix ce qui ne manqua pas de provoquer la colère de Spike Lee envers Wim Wenders, le président du jury de l’époque. Cette année là, la palme d’or fut attribué à un nouveau metteur en scène Steven Soderbergh pour son film Sexe, mensonges et video.

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Un mariage : Altman The Player

Robert Altman a eu deux vies significatives au cinéma. La première débute évidemment avec M*A*S*H en 1970 même si That Cold Day in the Park, le long métrage qu’il réalise l’année précédente, mériterait d’être redécouvert pour être remis au centre de sa filmo, et se termine avec Popeye en 1980 qui ne trouva pas son public et pour lequel il ne fut pas épargné par la critique. Et puis, il y a l’improbable renaissance (même s’il serait cruel d’oublier durant cette période Tanner ’88, le formidable mockumentary en 10 épisodes diffusé à l’époque sur HBO) avec The Player (1992) puis Short Cuts l’année suivante et dans une moindre mesure Godsford Park en 2001. Un mariage se situe dans la première période quand Altman profite à nouveau de sa boîte de prod créée en 1964, à une époque où personne ne comptait sur lui et avec laquelle il réalisera Countdown son deuxième long. En 1977, il s’était aussi appuyé sur celle-ci dans le but cette fois-ci d’avoir une liberté totale en montant Trois Femmes. Une belle réussite entre onirisme et poésie avec trois actrices rayonnantes (Shelley Duvall, Sissy Spacek, Janice Rule) mais qui n’obtint qu’un succès public très confidentiel.

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L’Usure du temps : The Tree of Life

On l’a peut-être trop vite oublié mais si Alan Parker fut rapidement érigé en chef de file d’une génération de cinéastes anglais venus de la pub tels que Ridley Scott ou encore Hugh Hudson, ses influences profondes de cinéma, il les doit plus à Ken Loach, réalisateur des cols bleus, dont le film de télévision Cathy Come Home (1966) fut pour lui comme un révélateur doublé d’un électrochoc. L’Usure du temps n’a pas la même prétention politique ni même sociale. Il n’en demeure pas moins un film majeur mais néanmoins totalement oublié dans sa filmo.

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