Archives par mot-clé : Terence Stamp

Fiche film : L’Anglais

Le scénario de L’Anglais est signé Lem Dobbs, fils du peintre Ron Kitaj, déjà à l’œuvre sur le second long métrage de Steven Soderbergh, Kafka sorti en 1991.

Le personnage principal devait initialement être interprété par Michael Caine qui en déclinant le rôle a suggéré à Soderbegh de prendre Terence Stamp.

Pour les besoins du scénario, Steven Soderbergh a acquis les droits du film de Ken Loach, réalisé en 1967, Pas de larmes pour Joy (Poor Cow), dans lequel Terence Stamp interprétait un jeune voleur britannique nommé… Wilson.

Pour le Harrap’s Slang Dictionnary  le terme « Limey » est un américanisme très péjoratif pour parler d’un Anglais. On France on dirait un « Rosbif ».

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L’Anglais : Du bon rosbif 4K

Pour aussi surprenant que cela puisse paraître au regard d’une filmographie plus que prolifique depuis son premier long-métrage, Sexe, mensonges & vidéo (1989), aucun film de Steven Soderbergh n’avait jusqu’à ce jour eu les honneurs d’une parution sur support UHD. À tout le moins dans l’Hexagone. Et L’Anglais (1999) de devenir donc le tout premier long-métrage du cinéaste à avoir droit à une édition Blu-ray 4K Ultra HD. Pour l’occasion, c’est l’éditeur L’Atelier d’Images qui s’y colle pour un résultat plus que recommandable.

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Collection Blu-ray Gaumont Découverte – Vague 18 (mai 2017)

Pour sa 18ème vague Blu-ray Gaumont Découverte, l’éditeur à la Marguerite fait une nouvelle fois dans l’éclectisme entre polar, biopic et comédies populaires. Il y en aura donc pour tous les goûts durant la pause estivale, en attendant les trois prochaines vagues programmées à partir de la rentrée.

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L’Obsédé : Le Silence de l’agneau

Quand William Wyler réalise L’Obsédé, le cinéaste américain a déjà derrière lui une carrière impressionnante et n’a dans l’absolu plus grand chose à prouver. Six ans plus tôt, il a mis tout le monde d’accord avec Ben-Hur qui restera sans aucun doute le film à jamais associé à son blase, un peu  à l’instar d’un Mankiewicz avec Cléopâtre. Deux ans plus tard, en 1961, il réalise La Rumeur, un petit bijou éprouvant qui n’a rien perdu encore aujourd’hui de son côté malsain et révoltant. Pour autant, L’Obsédé qui suit en 1965 est sans conteste une réussite encore plus aboutie, un film majeur mais surtout matriciel d’un nouveau sous-genre cinématographique que Jonathan Demme consacrera quelques 26 ans plus tard avec Le Silence des agneaux.

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