Pour Wes Anderson, The French Dispatch est un mélange de trois choses : « Un recueil d’histoires, ce que j’ai toujours eu envie de faire ; un film inspiré par le New Yorker et le genre de journalistes et d’auteurs qui ont fait la réputation du magazine ; et, puisque j’ai passé beaucoup de temps en France au fil des ans et que j’ai toujours voulu faire un film français, c’est aussi un film lié au cinéma français. »
Dune est adapté de la première partie du roman au titre éponyme écrit par Frank Herbert et paru pour la première fois en 1965. Le livre, qui a donné lieu à une saga littéraire de science-fiction on ne peut plus riche, a déjà été adapté en 1984 par David Lynch, dans un film qu’il a par la suite renié avec Kyle MacLachlan, Francesca Annis, Jürgen Prochnow et Sting. Dune a également été exploité à la télévision, en deux séries : Dune (2000) et Les Enfants deDune (2003).
Ce qui frappe d’entrée avec cette nouvelle incursion de la part de Villeneuve dans la psyché de son adolescence de cinéma, c’est cette volonté quasi obsessionnelle à vouloir coller le plus possible au récit foisonnant et limite indigeste imaginé par Franck Herbert. Un roman de SF au pedigree si méta qu’il reste d’ailleurs le moteur et le socle de moult déclinaisons littéraires et cinématographiques depuis sa première parution en 1965 à commencer par un certain Star Wars qui s’en est inspiré si outrageusement que Franck Herbert a voulu attaquer pour plagiat Georges Lucas sans jamais toutefois passer à l’acte. Voici donc son Dune qui en s’appuyant sur une narration ultra dense semble vouloir prendre à contre-pied l’impression « splendide coquille vide » laissée par Blade Runner 2049. D’autant que la mise en scène n’a rien perdu de sa furia grandiose en cours de route. Mais alors pourquoi a-t-on l’impression que le cinéma de Denis Villeneuve n’évolue plus depuis 2013 et Prisoners ? Pis, qu’il semble même s’enfoncer dans quelque chose de totalement régressif, atone et in fine chiant à en mourir.
Un jour de pluie à New York devait être distribué en 2018 aux États-Unis mais sa sortie a été annulée en raison de plusieurs accusations d’agressions sexuelles à l’encontre de Woody Allen.
Certains acteurs ont déclaré ne plus vouloir travailler avec Woody Allen suite aux accusations d’agressions sexuelles qui sont portées par sa fille Dylan Farrow. Rebecca Hall et Timothée Chalamet ont partagé leur regret d’avoir tourné dans Un jour de pluie à New York et ont reversé leur salaire à l’association Time’s Up, destinée notamment à venir en aide aux personnes victimes d’agressions / harcèlements sexuels.
Le nouveau Woody Allen s’impose telle une évidence doublée d’une reconnaissance non feinte. C’est que Wonder Wheel, son précédent long, nous avait laissé pour le moins dubitatif confirmant la tendance récente chez le cinéaste new-yorkais à soumettre sa filmo à une sorte de diktat s’apparentant au sac et ressac d’une inspiration qui se cherche de plus en plus. Au fond du seau dans WonderWheel, elle redevient pétillante pour ne pas dire aérienne dans Un jour de pluie à New York rappelant même par un délicieux effet miroir, le chef-d’œuvre absolu que reste son Manhattan.