Robocop (1987) de Paul Verhoeven - Blu-ray 4K Ultra HD

RoboCop : 50% 4K + 50% Verhoeven = 100% Chef-d’oeuvre

À la rédac, l’article que vous vous apprêtez à lire tombait sous le sens depuis que Arrow Video avait annoncé en décembre dernier la sortie d’une édition Blu-ray 4K Ultra HD de RoboCop, le joyau signé Paul Verhoeven. Et une fois de plus, sitôt le précieux sésame arrivé dans la boîte aux lettres en provenance de nos voisins britanniques, nous nous sommes retroussés les manches pour décortiquer la chose afin de vous en rendre compte de matière aussi approfondie que possible.

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Robocop - Limited Edition

Éditeur :Arrow Video
Sortie le :28 mars 2022  
Catégorie :Steelbook

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

Robocop en Blu-ray 4K Ultra HD

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir d’une édition import UK définitive achetée dans le commerce.

Il sera assurément inutile de revenir sur les innombrables qualités du RoboCop (1987) de Paul Verhoeven (on précise bien qu’il s’agit du film de Paulo et non le remake ni fait ni à faire de 2014). D’autant plus qu’entre l’auteur de ces lignes qui possède la plupart des éditions parues depuis l’ère du DVD et l’impétueux Sandy qui possède dans son coffre-fort un exemplaire dédicacé par Paulo en personne du LaserDisc Criterion, c’est peu dire que par ici, chaque visionnage du bijou cinématographique réalisé par le cinéaste hollandais est un pied absolu. Alors plutôt que de nous répandre en longues logorrhées sur combien ce film est un pur chef-d’œuvre du Septième Art, nous allons immédiatement rentrer dans le vif du sujet, à savoir cette édition Blu-ray 4K Ultra HD de RoboCop que nous propose l’éditeur britannique Arrow Video.

De haut en bas :

  • Blu-ray – Édition MGM  2008
  • Blu-ray – Édition MGM  2014 (Master 4K)
  • Blu-ray – Édition Arrow Video 2019 (Master 4K)
  • Blu-ray 4K UltraHD – Édition Arrow Video 2022 (Master 4K)

Dans notre article consacré au Blu-ray paru en 2014, nous terminions notre chronique sur cette phrase : « En attendant une hypothétique parution sur support Blu-ray 4K… en 2017, à l’occasion du trentième anniversaire du film ? Pourquoi pas ? Après tout le master 4K est déjà là, il ne « reste plus » qu’à repasser par la case « encodage en HEVC / H.265 2160p » suivi d’un nouveau petit authoring et hop le tour est joué ! ». Certes, nous nous étions quelque peu fourvoyés sur la date puisque l’édition 4K en question sort en 2022 et non en 2017 mais jamais au grand jamais dans nos rêves les plus fous nous n’aurions pu imaginer que ce vœu deviendrait un jour réalité. Pour l’occasion nous avons donc ressorti du placard les précédentes éditions Blu-ray parues depuis 2008 histoire de comparer avec cette nouvelle édition Blu-ray 4K. Au final, nous avons donc comparé :

  1. L’édition Blu-ray MGM parue en 2008.
  2. L’édition Blu-ray MGM parue en 2014 issue d’un nouveau master 4K, édition déclinée sous plusieurs formes : Standard, Steelbook et Mediabook.
  3. L’édition Blu-ray Arrow parue en 2019 toujours issue du master 4K MGM.
  4. L’édition Blu-ray 4K Ultra HD Arrow parue en 2022 une nouvelle fois issue du master 4K MGM.

Comme c’était déjà le cas avec l’édition 4K Arrow de Donnie Darko, dans le livret présent au sein de l’édition Blu-ray 4K Ultra HD de RoboCop se trouve une page décrivant en détails le processus de restauration image et son. En substance, on y apprend sans surprise que Arrow est reparti du nouveau master commandité par MGM en 2013. C’est donc bel et bien ce même master qui a été utilisé sur les éditions de 2014 (Blu-ray MGM), de 2019 (Blu-ray Arrow) et 2022 (Blu-ray 4K Arrow). Nous sommes donc ici en présence d’une image au format 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un scan 4K du négatif 35mm original. Arrow précise toutefois que ce négatif original correspondait uniquement à la version cinéma du film et qu’un travail additionnel de scan et restauration 4K a été accompli en 2021 pour les passages correspondant à la version Director’s Cut effectuée à partir d’interpositifs de seconde génération puisque le négatif original pour ces passages est perdu corps et âme. Et que par conséquent, lesdits passages laissent apparaître une qualité en deçà du reste du film.

Dans les faits, nous ne reviendrons pas sur tout le bien que nous avions déjà dit sur ce master 4K de 2013 tant ce dernier présente toutes les qualités que l’on est en droit d’attendre : copie quasi-nickel (quelques micro-petzouilles trainent encore çà et là dans des proportions ultra-restreintes), respect du grain originel mais avant tout respect des passages télévisés (JT et pubs TV) au format NTSC dégueulasse. Il en va de même pour les plans en vue subjective de RoboCop. Les nombreux passages ayant recours à des trucages « old school » (entendre par-là avant l’avènement des effets numériques) à base de matte painting et autres animatroniques (le fameux ED-209 imaginé par Phil Tippett) présentent un rendu qui pourra en faire tiquer certains. Mais il en a toujours été ainsi et vouloir les « réviser » à l’aune d’outils numériques plus modernes serait un véritable sacrilège et occulterait à coup sûr l’approche visuelle outrancièrement « too much » voulue par Paul Verhoeven.

En termes de définition, si les éditions Blu-ray faisaient déjà forte impression, la résolution Ultra HD se hisse un cran plus haut avec une précision de l’image encore accrue, aussi bien lors des gros plans que lors des plans larges. Deux exemples parmi tant d’autres : ce plan large de l’ancienne aciérie désaffectée où arrive la voiture de police de Lewis et Murphy (17min 07s) et celui à l’extérieur du commissariat sur fond de coucher de soleil (34min 04s). La précision de l’image est d’ailleurs telle que le fil qui sert à guider cette mini-roquette tirée par ED-209 (72min 41s) n’a jamais été aussi distinctement visible.

Toujours sur cette même page consacrée au processus de restauration de RoboCop, on apprend qu’un nouvel étalonnage HDR10 a été effectuée en 2021 à Londres puis Dolby Vision à New York. Cependant, et selon ces mêmes informations, ni Paul Verhoeven ni son directeur de la photographie Jost Vacano n’auraient pris part à cette étape. Le résultat est globalement très convaincant. En attestent différents passages qui nous ont fait grand plaisir à revoir : l’intérieur jaune sale du commissariat (3min), la « crucifixion » de Murphy (Verhoeven ayant à maintes reprises indiqué que la destinée du personnage était à ses yeux une allégorie du Christ) ultra granuleuse et pourvue de magnifiques contrastes et d’une excellente lisibilité en dépit de la basse luminosité (22min), ce blanc laiteux des murs de l’hôpital où l’on héliporte Murphy (24min), l’agression d’une femme avec des arrière-plans d’une beauté magnifique de Detroit illuminée (36min) ou encore l’arrestation dans une boîte de nuit et ses éclairages rouges fluos (57min). Que du tout bon. En revanche, nous sommes restés plus circonspect sur les teintes un peu trop « rosies » à notre goût des visages des différents protagonistes et qui dénote alors quelque peu avec l’approche colorimétrique style années 80 un peu crade. Pour le coup, on aurait bien aimé avoir l’aval de Paulo sur cet aspect.

Côté son, la piste anglaise DTS-HD Master Audio 5.1 déjà présente sur les éditions Blu-ray MGM de 2008 et 2014 est à nouveau de la partie. Là encore, nous ne reviendrons pas sur notre appréciation de cette dernière, déjà longuement évoquée dans notre test du Blu-ray de 2014. Mais cette édition Blu-ray 4K Ultra HD de RoboCop propose trois nouvelles alternatives sonores. D’une part une toute nouvelle piste Dolby Atmos qui ravira à n’en pas douter les amateurs de spectacle multicanaux puisque le rendu bénéficie d’un surplus de puissance et d’un renforcement des effets surrounds par rapport à la piste 5.1. En attestent les ricochets des balles lors de la première intervention de RoboCop dans la supérette (35min 30s), l’arrestation dans la boîte de nuit (57min), la descente de RoboCop dans l’usine de fabrication de coke (64min) ou encore son face-à-face avec ED-209 suivi de la scène de « lapidation » par les flics dans le parking sous-terrain (72min). Les basses fréquences sont elles aussi un peu plus profondes, en attestent les lourds pas de RoboCop qui arrive hors-champ dans le commissariat (30min 06s). Enfin, les musiques du regretté Basil Poledouris prennent à leur tour une belle amplitude pour tirer bénéfices des bienfaits de cette nouvelle piste Dolby Atmos.

Toutefois, comme pour la piste 5.1, nous n’avons pu nous empêcher de trouver un léger aspect « artificiel » dans la spatialisation de cette nouvelle piste Dolby Atmos mixée à partir de la piste LCRS 4.0 originale et conçue tout spécialement par Arrow pour les besoins de cette édition Blu-ray 4K. Mais pas de panique ! Bien conscient qu’il faut satisfaire les puristes, Arrow propose également des pistes DTS-HD Master Audio 2.0 et 4.0 remasterisées en 2019 à partir des pistes originelles d’époque. De toutes les options proposées, c’est assurément ces deux dernières qui ont notre préférence, précisément car elles permettent de renouer avec un spectacle acoustique aux effets surrounds plus naturels et « non artificialisés » tout en conservant un excellent panache dans tous les autres registres.

Côté bonus, c’est tout simplement le nirvana. Exception faite du making of de 37 minutes présents sur l’édition MGM de 2014 dont nous n’avons pas trouvé trace ici (ou alors nous avons loupé un truc), tous les autres bonus de cette dernière répondent à l’appel. Et bien davantage encore puisque pour les besoins de son édition Blu-ray de 2019, Arrow s’était fendu d’une ribambelle de nouveaux documentaires et autres interviews en tous genres tandis que deux nouveaux commentaires audio étaient venus s’ajouter à celui en compagnie de Paul Verhoeven, Jon Davison (producteur exécutif) et Ed Neumeier (coscénariste). Le cinéaste hollandais excelle dans ce genre d’exercice tout comme dans l’art des sessions de questions / réponses et c’est donc tout naturellement vers ces deux suppléments de choix que nous vous invitons à vous diriger en premier lieu. Autre bonus audio à ne pas manquer est la possibilité de revoir le film avec les musiques isolées de Basil Poledouris, disponibles sur deux pistes distinctes : l’une avec les compositions originales dont certaines non retenues dans le montage final et l’autre précisément avec les musiques définitives. Un montage TV de RoboCop est également de la partie (1h35min 16, format d’image 1.33:1, VO DTS-HD Master Audio 2.0) issu d’un master 2K obtenu à partir d’une version Betacam d’époque. Les galeries photos qui s’étaient fait la malle entre le DVD Collector de 2003 et le Blu-ray de 2014 sont de retour (près de 250 photos au total tout de même !). Last but not least, alors que les éditions Blu-ray MGM de 2008 et 2014 proposaient uniquement la version Director’s Cut, Arrow offre le choix entre la version salle et la version Director’s Cut, chacune sur un disque 4K distinct et toutes deux proposées avec la même qualité d’image et les mêmes pistes sonores. La grande classe !

Mais ce n’est pas tout ! Car si tout comme nous, vous optez pour l’édition dite « limitée », cette dernière renferme également un poster double face, six photos cartonnées, une jaquette réversible (avec d’un côté l’affichage d’époque et de l’autre une affiche basée sur un nouvel artwork, on vous laisse deviner laquelle des deux à notre préférence) et un livret d’environ 80 pages, recueil de différents textes et autres photographies d’exploitation (voici un petit cliché de ce que ça donne). Seul petit hic à nos yeux, nous aurions volontiers troqué le boitier Amarray et sa jaquette réversible contre un boîtier Steelbook avec l’affiche originelle (ce qui répond par la même occasion à notre petite devinette précédente). Une édition Steelbook est par ailleurs disponible mais sans les différents goodies énoncés ci-dessus. L’autre reproche que l’on pourrait faire est l’absence des galettes Blu-ray 1080p. Il s’agit selon nous d’une très mauvaise habitude de la part de Arrow Video depuis que l’éditeur britannique s’est lancé dans les sorties 4K Ultra HD. Alors certes, on devine bien volontiers que l’ajout de deux disques Blu-ray en plus des deux disques 4K entrainerait un certain surcoût, mais puisque celles-ci existent déjà, pourquoi ne pas les inclure dedans ?

Vous l’aurez compris, en dépit de nos quelques réserves de ci de là, cette édition Blu-ray 4K Ultra HD dite « limitée » de RoboCop est un véritable must-have de toute 4K-thèque qui se respecte… à condition bien entendu de ne pas être réfractaire à l’anglais puisque aucune piste française ni sous-titre idoine n’est disponible (tant sur le film que sur les suppléments). Et pour cause, les éditions Arrow sont destinées aux marchés anglo-saxons (États-Unis et Royaume-Uni). Quant à la question : une telle édition verra-t-elle le jour en France un jour ? Nous nous garderons bien de miser ne serait-ce qu’un kopeck là-dessus. Mais qui sait. S’il venait à l’idée d’un éditeur indépendant un peu fou de proposer cette édition avec une piste française (si possible débarrassée des « bugs » de doublage que nous mentionnions dans notre test du Blu-ray de 2014), des sous-titres français et l’intégralité des bonus également avec sous-titres français, nous en serions les premiers ravis. À bon entendeur !

Les plus

  • Un chef-d’œuvre signé Paulo Verhoeven (et ce n’est pas le seul).
  • Une interactivité de dingue !
  • Une édition ultra soignée : packaging, livre, goodies !
  • 4 pistes sonores au choix.
  • Le master 4K conçu par MGM en 2013 fait toujours autant merveille…

Les moins

  • … même si l’on demeure quelque peu circonspect par endroits quant au nouvel étalonnage HDR Dolby Vision.
  • Histoire de chipoter un peu, on n’aurait pas craché sur un boîtier Steelbook par ailleurs disponible dans une édition séparée.
  • Une édition 4K sans les disques Blu-ray 1080p, une bien mauvaise habitude de la part de Arrow.
DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.
  • Robocop (1987) de Paul Verhoeven - Steelbook - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Arrow Video
Sortie le : 28 mars 2022  
Choisissez votre revendeur

  • Robocop (1987) de Paul Verhoeven - Director's Cut - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Arrow Video
Sortie le : 18 juillet 2022  
Choisissez votre revendeur

  • Packshot absent
Éditeur : Arrow Video
Sortie le : 12 avril 2022  
Choisissez votre revendeur

  • Packshot absent
Éditeur : Arrow Video
Sortie le : 12 avril 2022  
Choisissez votre revendeur

  • Packshot absent
Éditeur : Arrow Video
Sortie le : 19 juillet 2022  
Choisissez votre revendeur

RoboCop – Édition Limitée Blu-ray 4K Ultra HD

Résumé : À la fin du 20e siècle, Détroit est une ville devenue totalement incontrôlable mise à feu et à sang par les criminels. Pour pallier à cette flambée de violence, financiers et technocrates décident de créer l’arme infaillible : Robocop, flic mi-homme mi-robot conçu à partir du corps d’Alex Murphy, un policier mort en service.

Disque 1 : Robocop : Theatrical Cut en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, DTS-HD Master Audio 5.1 & 4.0 & 2.0
  • Sous-titres : Anglais pour sourds et malentendants
  • Durée : 1h 42min 53s

Bonus (HD et VO) :

  • Commentaire audio de Paul Verhoeven, Jon Davison et Ed Neumeier
  • Isolated Scores
    • Composer’s Original Score
    • Final Theatrical Mix
  • Edited-for-TV Version
    • TV Version (1h35min 16s)
    • Robocop: Edited For Television (18min 35s)
  • Split Screen Comparisons

Disque 2: Robocop : Director’s Cut en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 1.85:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, DTS-HD Master Audio 5.1 & 4.0 & 2.0
  • Sous-titres : Anglais pour sourds et malentendants
  • Durée : 1h 43min 14s

Bonus (HD et VO) :

  • Commentaire audio de Paul Verhoeven, Jon Davison et Ed Neumeier
  • Commentaire audio de Paul M. Sammon
  • Commentaire audio de Christopher Griffiths, Gary Smart et Eastwood Allen
  • The Future of Law Enforcement : Creating Robocop (16min 51s)
  • RoboTalk (32min 08s)
  • Truth of Character with Nancy Allen (18min 26s)
  • Casting Old Detroit with Julie Selzer (8min 20s)
  • Connecting The Shots with Mark Goldblatt (11min 06s)
  • Analog with Peter Kuran and Kevin Kutchaver (13min 10s)
  • More Man Than Machine: Composing RoboCop (12min 04s)
  • RoboProps (12min 50s)
  • 2012 Q&A With The Filmmakers (42min 37s)
  • RoboCop : Creating A Legend (21min 12s)
  • Villains of Old Detroit (17min 01s)
  • Special Effects: Then & Now (18min 23s)
  • Paul Verhoeven Easter Egg (38s)
  • 4 Deleted Scenes (2min 52s)
  • The Boardroom: Storyboard with Phil Tippett Commentary (6min 04s)
  • Director’s Cut Production Footage (11min 38s)
  • Trailers
    • Theatrical Trailer 1 (1min 38s)
    • Theatrical Trailer 2 (1min 23s)
  • 3 TV Spots (2min 05s)
  • Image Galleries
    • Production Stills
    • Behind The Scenes
    • Poster & Video Art

Captures Blu-ray – Édition MGM 2008
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Captures Blu-ray – Édition MGM 2014 (Master 4K)
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Captures Blu-ray – Édition Arrow Video 2019 (Master 4K)
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Captures Blu-ray 4K Ultra HD – Édition Arrow Video 2022 (Master 4K)
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