Novembre (2022) de Cédric Jimenez - Blu-ray 4K Ultra HD

Novembre en Blu-ray 4K UHD

Deuxième long-métrage de Cédric Jimenez après Bac Nord à avoir les honneurs d’une parution sur le support, Novembre sort dans une édition Blu-ray 4K Ultra HD qui délivre des prestations techniques au moins aussi percutantes que le film.

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Novembre - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :StudioCanal
Sortie le :08 février 2023  

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir d’une édition définitive fournie par l’éditeur.

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Novembre (2022) de Cédric Jimenez - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Novembre – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Résumé : Une plongée au cœur de l’Anti-Terrorisme pendant les 5 jours d’enquête qui ont suivi les attentats du 13 novembre.

Disque 1 : Novembre en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Français DTS-HD Master Audio 5.1, Français Audiodescription DTS-HD Master Audio 2.0
  • Sous-titres : Français pour sourds et malentendants
  • Durée : 1h 46min 17s

Bonus (HD) :

  • Making of (24min 20s)

Disque 2 : Novembre en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Français DTS-HD Master Audio 5.1, Français Audiodescription DTS-HD Master Audio 2.0
  • Sous-titres : Français pour sourds et malentendants
  • Durée : 1h 46min 17s

Bonus (HD) :

  • Making of (24min 20s)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 73,49 Go
  • Taille du film : 65,19 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 62,49 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 15,70 Mb/s)
  • VF DTS-HD Master Audio 5.1 (16-bit) : 2,52 Mb/s

« Le cinéma sert aussi à ça. À raconter des grands évènements qui ont résonné dans notre société »

Cette déclaration, c’est celle de Jean Dujardin en conclusion du making of proposé dans les bonus de l’édition Blu-ray 4K de Novembre. Et si nous avons décidé de la mettre en avant, c’est aussi pour souligner combien il est rare que le cinéma français revienne sur les évènements de l’histoire de France, a fortiori lorsqu’ils sont aussi douloureux et de surcroît aussi rapidement après les faits (moins de dix ans dans le cas présent). Fort du succès (amplement mérité) de son excellent Bac Nord (2,2 millions d’entrées), Cédric Jimenez laisse donc derrière lui la Brigade Anti Criminalité des quartiers nord de Marseille, direction Paris pour poser sa caméra dans les locaux de la SDAT (Sous-Direction Anti-Terroriste) pour retracer les cinq jours d’enquête qui suivirent les attentats du 13 novembre 2015.

Et si le film est sorti alors que se tenait le procès de ces attentats (ce que d’aucuns qualifieront au choix d’opportunisme ou bien de joli coup marketing), il conviendra de replacer les choses dans leur contexte et de ne point faire un procès d’intention au film car comme le précise l’encart en ouverture, Novembre n’a nullement pour objet de prendre position sur une affaire en cours. L’objectif n’est pas davantage de raviver une plaie encore non cautérisée en versant dans le sentimentalisme ou le sensationnalisme. Non, le but est « simplement » de montrer le quotidien des hommes et des femmes qui œuvrèrent en coulisses afin d’appréhender les auteurs desdits attentats, sur le terrain et dans les locaux de la SDAT ; bâtiment où la production ne put pénétrer et pour cause, de nombreuses informations étaient soumises au secret de l’instruction et à ce titre ne pouvaient être rendues public. Pour ce faire, le réalisateur a opté pour une mise en scène en mouvement perpétuel, une volonté qui découle de ses échanges avec les personnes de la SDAT qui lui ont rapporté ce sentiment d’être continuellement « en retard ».

En résulte, comme pour Bac Nord, un film qui file à cent à l’heure et entraine le spectateur avec lui dans cette course-poursuite effrénée qui renoue avec les polars des années 70. Pour autant, Novembre ne saurait se résumer à un simple « rapportage des faits » tant il sait combien ses protagonistes sont au cœur du récit et du processus d’identification du spectateur. Et le film de prendre le temps de caractériser a minima ses personnages, à commencer par ceux interprétés par Jean Dujardin et Anaïs Demoustier, personnages humains et donc faillibles. Sans oublier celle qui, aux yeux du réalisateur, représente la véritable héroïne du film, Samia (Lyna Khoudri), personnage dont la représentation à l’écran n’aura pas été sans une petite controverse. Des faits autour de la production qui n’auront pas empêché Novembre de trouver son public comme en attestent les 2,4 millions d’entrées en salles (2 393 484 pour être exact). La preuve si besoin était que correctement abordé, notre cinéma français peut bel et bien relater de grands évènements, fussent-ils douloureux, et résonner dans le cœur du public.

Ce qui risque à présent de faire vibrer le cœur des home-cinéphiles, c’est cette édition Blu-ray 4K Ultra HD de Novembre tant cette dernière nous offre à voir et à entendre des prestations techniques de tout premier choix. Pour ce que nous en savons, le film a été tourné à l’aide de caméras numériques et un digital intermediate 4K a servi de source vidéo à cette édition. De fait, nous sommes ici en présence d’une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir d’un master 4K. Le plan large d’Athènes en ouverture nous donne déjà le LA en matière de profondeur de champ tandis que cette séquence de course à pied (6ème minute) sur les quais d’un Paris by night et ses éclairages jaunes orangés permet d’apprécier combien le rendu des couleurs est tout aussi appréciable. Tournage numérique oblige, le master est nickel et, couplé à un encodage sans accroc et une résolution 4K native, délivre un rendu d’une précision chirurgicale du début à la fin et rend pleinement justice à la mise en scène très alerte. Seuls les plans-inserts de caméras de surveillance ou encore de drones aériens laissent apparaître une définition moins aboutie mais sans pour autant que cela ne porte préjudice au plaisir du visionnage. Les séquences nocturnes sont dominées par des teintes tantôt jaunes orangées tantôt bleutées qui sont parfaitement restituées tandis que les 15 minutes de l’assaut final de nuit offrent une parfaite lisibilité en dépit de la pénombre ambiante.

L’assaut final (88min) et ses tirs en tous sens agrémentés de quelques explosions raviront à n’en pas douter les amateurs de « gros sons » cherchant à s’assurer que toutes les enceintes de leur installation crachent des décibels, caisson de basses inclus. Mais ce serait alors faire fi de la richesse acoustique des 90 minutes précédentes de cette bande-son, impeccablement restituée par la piste VF DTS-HD Master Audio 5.1. D’aucuns renâcleront sans doute quant à l’absence d’une piste Dolby Atmos. Mais nul besoin d’une telle piste pour atteindre l’excellence acoustique (de piste Atmos il n’y avait point non plus sur l’édition 4K de Bac Nord). Aussi bien dans les locaux de la SDAT que lors des séquences urbaines, c’est une effervescence perpétuelle de bruitages ambiants qui viennent se nicher au cœur des différentes voies disponibles. Mention spéciale à cette minute de silence nationale en hommage aux victimes des attentats à la 50ème minute où la musique remplit alors toute la scène acoustique avec une amplitude qui vous hérisse le poil.

Côté bonus, un making of de 25 minutes alternant images du tournage et interviews de Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain, Cédric Jimenez et Olivier Demangel (scénariste) revient sur cette volonté de coller au plus près des enquêteurs de la SDAT pour bien souligner l’urgence permanente de ces cinq jours de traque. Faute d’une interactivité plus fournie, on se satisfera des prestations audio-vidéos de tout premier choix de cette édition Blu-ray 4K de Novembre.

Les plus

  • Un thriller haletant sur des évènements récents oh combien douloureux de l’Histoire de France.
  • Des prestations techniques top niveau.
  • Un making of plaisant…

Les moins

  • … bien que l’interactivité soit un peu chiche.

Une réflexion sur « Novembre en Blu-ray 4K UHD »

  1. Thriller haletant, on ne souffle qu’à la fin. Dujardin, que de chemin parcouru, des bourdes « nunuches » d’un gars et une fille, à « j’accuse » en passant par bien d’autres, il nous « esbaubit » de son talent. Bande son en effet bien claquante, bonne musique, un 4K qui mérite !

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