Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Blu-ray 4K Ultra HD

Drive passe la 4Kème : Leonine Films vs Second Sight Films vs Wild Side Vidéo

Pour son entrée dans l’univers du support Ultra HD, Wild Side Vidéo a choisi Drive (2011) de Nicolas Winding Refn dans une édition Blu-ray 4K qui bénéficie pour l’occasion de qualités techniques qui tutoient l’excellence.

DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.

Drive - Édition boîtier SteelBook - Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Éditeur :Wild Side Vidéo
Sortie le :06 septembre 2023  
Catégorie :Steelbook

Test Blu-ray 4K Ultra Haute Définition
Image (4K) :
Image (2K) :
Son :
Bonus :

Drive en Blu-ray 4K Ultra HD

Retrouvez les informations concernant nos captures et notre matériel de test sur cette page.

Testé à partir de checkdiscs fournis par l’éditeur.

À écouter pendant la lecture de cet article.

Kavinsky – Nightcall

 

Retrouvez nos captures 4K UltraHD en résolution native 3840 x 2160 pixels au format PNG non compressé sur notre Patreon

Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Édition 2023 Wild Side Vidéo (Master 4K) - Capture Blu-ray 4K Ultra HD

Drive – Édition Boîtier SteelBook – Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray

Résumé : Un jeune homme solitaire, «The Driver», conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant et au volant, il est le meilleur! Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock‐car professionnels. Celui‐ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul. Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…

Disque 1 : Drive en Blu-ray 4K Ultra HD

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français DTS-HD Master Audio 5.1
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 1h 40min 30s

Bonus (VOSTF) :

  • Commentaire audio de Nicolas Winding Refn et du critique cinéma du Guardian Peter Bradshaw

Disque 2 : Drive en Blu-ray

Spécifications techniques :

  • Image : 2.39:1 encodée en AVC 1080/24p
  • Langues : Anglais Dolby Atmos, Français DTS-HD Master Audio 5.1
  • Sous-titres : Français
  • Durée : 1h 40min 30s

Bonus (HD et VOSTF) :

  • Commentaire audio de Nicolas Winding Refn et du critique cinéma du Guardian Peter Bradshaw
  • Making of (14min 18s, SD)
  • Drive without a driver : Entretien avec Nicolas Winding Refn (26min 58s, SD)
  • Bande-annonce VF (2min 02s, DTS 5.1)
  • Bande-annonce VOSTF (2min 24s, DTS 5.1)

Détails techniques :

  • Taille du disque : 72,57 Go
  • Taille du film : 71,39 Go
  • Bitrate vidéo moyen : 78,18 Mb/s (surcouche Dolby Vision : + 8,72 Mb/s)
  • Maximum CLL (Content Light Level) : 201 nits
  • Maximum FALL (Frame-Average Light Level) : 1000 nits
  • VO Dolby Atmos (24-bit) : 4,06 Mb/s
  • VF DTS-HD Master Audio 5.1 (24-bit) : 2,56 Mb/s

God Bless America

Dans l’interview de Nicolas Winding Refn (NWR pour les intimes) proposée au sein des suppléments, le réalisateur revient sur les origines du projet (un retour en voiture avec des musiques 80s après un dîner avec Ryan Gosling alors que NWR était en pleine déprime et sous médocs) et notamment les difficultés pour en obtenir le financement. Il faudra l’intervention d’un certain Manuel Chiche pour que les carnets de chèque s’ouvrent enfin. La suite de l’histoire est à découvrir dans le commentaire audio où le réalisateur se rappelle que le distributeur américain, peu enthousiaste devant le résultat final, jura de remonter le film avant de se raviser suite à l’accueil triomphal reçu au Festival de Cannes 2011 où Drive concourait en sélection officielle et d’où il repartira avec le Prix de la mise en scène. C’est d’ailleurs au cours de ce même festival que plusieurs membres de la rédac de DC (dont l’auteur de ces lignes) découvrirent le film au cours d’une séance en fin de journée et en ressortirent littéralement sonnés… dans le bon sens du terme !

(Re)voir le film douze ans plus tard, a fortiori à l’aune de ces déclarations, c’est aussi faire un double constat. Le premier au détour de ce plan, anodin de prime abord (même si aucun plan n’est vraiment anodin dans les films de NWR), où une Ford Mustang garée sur un parking avec la bannière étoilée au second plan sur laquelle est écrit « God Bless America » peut revêtir une double signification. Celle d’un pays où tout est possible, moyennant finance, ainsi qu’un joli pied de nez (pour ne pas dire un doigt d’honneur) de la part du réalisateur à l’attention de la Cité des Anges qui refusa de financer le projet dans un premier temps avant de menacer de remonter le film. Le second constat découle d’une autre déclaration de NWR qui évoque l’équilibre délicat à trouver entre art et divertissement au cours du processus créatif d’un film. Et Drive de constituer à date sa création la plus « accessible » pour le grand public. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil aux chiffres du box-office et de constater qu’aucun autre long-métrage du réalisateur avant ou après Drive n’aura connu un tel succès en salles, aussi bien au box-office étasunien, mondial que français. Pour ce dernier, là où Drive culminera à près de 1,6 millions d’entrées ($77M dans le monde), ses deux films suivants, Only God Forgives (2013) et The Neon Demon (2016) devront se contenter respectivement de 450 000 et 140 000 entrées ($10M et $3M dans le monde).

Ce n’est donc pas un hasard non plus si Wild Side Vidéo, qui possède les droits vidéo des trois films en France, a porté son choix sur Drive pour inaugurer son tout premier titre sur support Blu-ray 4K. Ça et le fait que le film avait déjà fait l’objet d’une édition Blu-ray 4K maousse costaud chez Second Sight Films au Royaume-Uni en 2022, édition qui s’arracha comme des petits pains et que l’on trouve désormais sur les sites de revente à des tarifs totalement indécents. Et ça tombe plutôt bien puisque l’édition en question, nous l’avions acquise à l’époque (au tarif « normal »), tout comme nous avions également acheté la première édition Blu-ray 4K sortie en 2021 en Allemagne chez Leonine Films. L’occasion était donc toute trouvée de comparer les trois, sans oublier bien sûr la première édition Blu-ray parue chez Wild Side Vidéo en 2012.

Ci-dessus de gauche à droite :

  • Édition Blu-ray Steelbook parue chez Wild Side Vidéo en 2012
  • Edition MédiaBook Blu-ray 4K + Blu-ray parue chez Leonine Films en Allemagne en 2021
  • Edition Limitée Blu-ray 4K + Blu-ray parue chez Second Sight Films en Angleterre en 2022
  • Checkdiscs de l’édition Blu-ray 4K + Blu-ray qui sort chez Wild Side Vidéo en 2023. Oui on sait les checkdiscs, c’est tout de suite nettement moins glamour sur la photo mais c’est ce que certains éditeurs nous envoient. Notez bien que ces disques sont, en théorie, 100% identiques à ceux qui seront mis en vente dans le commerce, le packaging et les sérigraphies en moins.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler « les bases ». Comme indiqué sur le site ShotOnWhat? (et en croisant ces informations avec celles indiquées sur la fiche technique de IMDB), Drive a été filmé avec plusieurs modèles de caméras numériques (ARRI, Canon, etc.) mais aussi et surtout a été enregistré au format HDCAM SR ProRes 4:4:4. Soit en d’autres termes à une résolution « native » haute définition 1920x1080p. L’exploitation en salle et en vidéo de l’époque le fut donc à partir d’un Digital Intermediate 2K. Pour autant lorsque Second Sight Films a annoncé la sortie d’un Blu-ray et d’un Blu-ray 4K en 2022, l’éditeur a bien précisé l’avoir fait à partir d’un nouveau master 4K produit par la société de post-production qui s’était déjà occupé de la post-prod du film à l’époque (Company 3 basée à New York) et approuvé par Nicolas Winding Refn. Ce qui n’est pas tout à fait vrai au final puisque nous étions en présence en fait d’un upscale de l’image 2K d’origine vers un master 4K.

De haut en bas :

  • Blu-ray – Édition 2012 Wild Side Vidéo
  • Blu-ray – Édition 2021 Leonine Films
  • Blu-ray – Édition 2023 Wild Side Vidéo (Master 4K)
  • Blu-ray 4K UltraHD – Édition 2021 Leonine Films
  • Blu-ray 4K UltraHD – Édition 2023 Wild Side Vidéo (Master 4K)

On peut affirmer sans trop se tromper que Wild Side est reparti du même master que Second Sight. Raison d’ailleurs pour laquelle nous ne vous proposons pas ici de captures de l’édition anglaise. De fait, Wild Side Vidéo nous propose une image au format 2.39:1 encodée en HEVC 2160/24p Dolby Vision à partir du même master 4K que Second Sight Films. De part et d’autre de la Manche, c’est ce même master 4K qui a été utilisé tant pour le disque Blu-ray que pour le disque Blu-ray 4K. Captation numérique oblige, la copie est dans un état irréprochable.

Les différences entre l’image 2K de 2012 et celle 4K de 2022 / 2023 sont pour le moins subtiles. On constate tout d’abord un cadrage légèrement différent avec davantage d’image dans les quatre directions sur le nouveau master mais rien de fondamentalement renversant. Ce nouveau master apporte certes un petit surplus de définition si l’on prête bien attention aux détails tels que les décors, les costumes ou encore les gros plans sur les visages, mais rien de drastiquement ébouriffant là aussi en comparaison du master de 2012. Les limites de cet upscale 4K de la captation HDCAM-SR d’origine s’observeront avant tout lors des plans larges au cours desquels on constate habituellement des surplus de définition assez notables. Ce qui n’est que (très) partiellement le cas ici. De là à en conclure aussitôt que ce nouveau master 4K n’apporte rien serait toutefois tirer une conclusion un peu trop hâtive car ce serait faire fi du nouvel étalonnage HDR Dolby Vision qui, une fois n’est pas coutume, fait toute la différence.

En (re)voyant Drive, la première constatation est combien Nicolas Winding Refn et son directeur de la photographie Newton Thomas Sigel ont su capter l’essence chromatique de la Cité des Anges, tant en plein jour sous le soleil (couchant, cf. ce « duel » final sur un parking) qu’en pleine nuit avec des teintes tantôt vertes, bleutées ou encore orangées en fonction des éclairages publics (lampadaires, feux tricolores, scènes d’ascenseur, etc.). Les détracteurs du film lui reprochent souvent son esthétique très « show off » (reflets, lens flare, ralentis) et le fait que certains plans s’apparentent quasiment à des photographies figées (cf. cette scène avec tous les miroirs et les ampoules à 65min alors que le bras vengeur armé d’un marteau s’apprête à s’abattre). Mais quel que soit l’opinion que l’on porte à la filmographie de NWR en général et à Drive en particulier, il convient de reconnaître que ce réalisateur sait fichtrement bien manier une caméra. Et le nouvel étalonnage HDR Dolby Vision de renforcer encore davantage tout le brio de cette mise en scène et des teintes présentes à l’écran. Presque une gageure lorsque l’on apprend (ou peut-être pas pour qui le bonhomme n’a aucun secret) de la bouche même de Nicolas Winding Refn dans le nouveau commentaire audio qu’il est daltonien et que par conséquent c’est son monteur attitré depuis Bronson (2008), Matthew Newman, qui reste à ses côtés durant toute la post-production des films afin d’expliquer précisément aux étalonneurs ce qu’il souhaite obtenir à l’image. Et bien que le communiqué de Second Sight Films ne le précise pas explicitement, on devine bien volontiers que derrière l’affirmation selon laquelle le nouveau master 4K a été approuvé par NWR et que le nouvel étalonnage HDR Dolby Vision a été effectué par l’étalonneur originel du film se cache en réalité le nom de « Matthew Newman ».

Un dernier mot pour signaler que le bitrate moyen est bien plus élevé sur l’édition Wild Side Vidéo (proche de 90Mb/s en moyenne, surcouche Dolby Vision incluse) par rapport à l’édition Second Sight Films (65Mb/s en moyenne, surcouche Dolby Vision incluse). Pour autant, à l’image, la différence ne nous a pas sauté aux yeux et l’encodage se montre tout aussi efficace dans les deux cas sans le moindre artefact de compression. Preuve s’il en est que les chiffres et autres graphes ne font pas tout !

L’édition allemande quant à elle se distingue par un cadrage très différents entre l’image Blu-ray et Blu-ray 4K (plus resserré sur cette dernière) mais aussi et surtout des teintes très différentes avec une tendance jaunâtre sur l’image Blu-ray et verdâtre sur l’image 4K par rapport à ce que l’on observe sur le nouveau master 4K Second Sight / Wild Side. De toute évidence, l’éditeur teuton qui a sorti son édition en 2021 n’a pas eu accès aux mêmes éléments et le résultat est, à nos yeux, moins convaincant, tant en termes de niveau de définition que de rendu des couleurs. Ceux qui, tel l’auteur de ces lignes, avaient sauté à pieds joints sur cette édition qui constituait alors une première mondiale pourront donc sagement remiser celle-ci dans le grenier.

Côté son, l’upgrade par rapport aux précédentes pistes DTS-HD Master Audio 5.1 proposées sur l’édition Blu-ray de 2012 est audible à plus d’un titre. Et ce dès la séquence d’ouverture lors de la montée en régime du moteur (7min), du passage de l’hélicoptère de la police dans les différentes voies (7min 40s) ou encore du démarrage sur les chapeaux de roue lorsque le feu passe au vert (9min) avec une grosse présence du moteur dans tous les canaux, basses comprises. Et que dire du générique d’ouverture, plus expressif que jamais, le fameux Nightcall de Kavinsky (musicien français dont on vous recommande d’ailleurs très chaudement l’écoute de ses deux albums, OutRun et Reborn, sortis respectivement en 2013 et 2022, fin de la parenthèse). À chacun de ces moments, la toute nouvelle piste anglaise Dolby Atmos fait des merveilles et la piste française DTS-HD Master Audio 5.1 qui nous avait pourtant émerveillé à l’époque sur le Blu-ray et reprise ici à l’identique est désormais à plusieurs (kilo)mètres derrière. Si les scènes d’action sont peu nombreuses et souvent brèves (cf. ces tirs de fusil suivi de cette course-poursuite de 2 minutes à peine à la 54ème minute ou encore ces échanges de tirs dans la chambre du motel à la 61ème minute), elles « claquent » mieux que jamais. Mais c’est surtout la mythique B.O. du film, à commencer par les compositions de Cliff Martinez qui en ont bien davantage sous le capot et s’expriment avec une puissance et une amplitude encore plus marquée. À noter que l’édition Leonine Films ne propose que des pistes DTS-HD Master Audio 5.1 (anglaise et allemande) et des sous-titres allemands tandis que l’édition Second Sight Films propose la piste anglaise au choix en Dolby Atmos ou DTS-HD Master Audio 5.1 et des sous-titres anglais pour sourds et malentendants. L’édition Wild Side Vidéo propose bien entendu des sous-titres français.

Côté bonus, Wild Side Vudéi a repris les mêmes suppléments déjà présents sur l’édition Blu-ray de 2012. Tout d’abord un making of qui passe en revue les différents personnages (ce qui est somme toute assez logique puisque Drive est un film axé avant tout sur ces derniers et non sur l’action) avec des interviews des comédiens, des producteurs et du réalisateur. Puis une longue interview de près d’une demi-heure par Laurent Duroche de Nicolas Winding Refn où ce dernier revient sur les origines du projet, son financement grâce au « coup de pouce » de Manuel Chiche, le casting (le personnage interprétée par Carey Mulligan est une femme latino dans le bouquin de James Sallis), la sélection en compétition officielle au Festival de Cannes ou encore le lien avec ces deux longs précédents, Bronson (2008) et Valhalla Rising (2009), les trois films représentant à ses yeux une « trilogie de la transformation ». Mais la véritable valeur ajoutée interactive sera à chercher du côté du tout nouveau commentaire audio du réalisateur en compagnie du critique cinéma du Guardian, Peter Bradshaw, repris de l’édition Second Sight en y apposant des sous-titres français. Il ne s’agit pas tant d’un commentaire qui décortique les coulisses du film mais plus d’une réflexion globale sur le cinéma et l’art en général et sur les films de NWR en particulier. L’ensemble est très intéressant à écouter, d’une part car le réalisateur y évoque ses influences artistiques (oh surprise, il nous apprend qu’il adore le cinéma de Gaspar Noé lorsque survient la scène de l’ascenseur où Ryan Gosling écrabouille la tronche d’un type !) et d’autre part car il y est davantage question de la signification des différentes scènes plus que du comment celles-ci ont été élaborées et mises en boite.

L’édition Leonine Films propose de son côté un très court making of (3min 53s), une B-Roll (20min 30s) c’est-à-dire une vidéo qui filme le tournage de certaines séquences, une interview de NWR différente de celle présente sur l’édition française (12min 04s), 7 interviews des comédiens (3 minutes en moyenne par vidéo) et 4 featurettes (pour des durées allant de 4 à 11 minutes), le tout en anglais sous-titrés allemands. L’édition Second Sight Films est sans l’ombre d’un doute la plus poussée en termes de bonus. Outre le commentaire audio, elle propose en effet une imposante conversation tripartite (75min) entre Nicolas Winding Refn, Matthew Newman (monteur) et Cliff Martinez (compositeur), les trois intervenants étaient filmés en visioconférence chacun de leur côté. Une interview spécifique de Matthew Newman (20min) toujours en visioconférence est également proposée ainsi qu’une vidéo signée Leigh Singer qui décortique les trois séquences automobiles majeures du film, le tout en anglais non sous-titrés. À cela s’ajoute dans l’édition limitée (désormais introuvable à un tarif décent) qui se présente sous la forme d’un imposant boîtier cartonné rigide le roman de James Sallis, 7 art cards et un livret bien ventru de 240 pages regroupant différentes analyses, des photos du film, des pages entières de storyboards ainsi qu’une interview du romancier. Le tout est bien entendu rédigé en anglais. À date, il s’agit de l’édition Collector la plus aboutie qui soit même si cette dernière est bien sûr à réserver aux anglophones purs et durs.

Pour ceux qui voudraient absolument profiter des bonus supplémentaires exclusifs à l’édition britannique, sachez que Second Sight Films propose également une édition Blu-ray 4K renfermant un seul et unique disque 4K (donc sans le disque Blu-ray ni les nombreux autres « goodies » annexes). On ne recommandera pas l’édition Leonine Films pour les raisons techniques évoquées ci-dessus (master vidéo peu convaincant et absence de piste Dolby Atmos). In fine, l’édition Blu-ray 4K de Drive proposée par Wild Side Vidéo dispose de solides arguments en sa faveur : le nouveau master 4K, deux disques (Blu-ray + Blu-ray 4K) utilisant ce nouveau master, la piste anglaise Dolby Atmos, la reprise des précédents bonus de 2012 auxquels s’ajoute le nouveau commentaire audio, le tout avec des sous-titres français et dans un boîtier Steelbook visuellement très réussie.

Les plus

  • Un master 4K rutilant.
  • Une piste Dolby Atmos vrombissante.
  • Un boîtier Steelbook, c’est classe.
  • Un commentaire audio très intéressant.

Les moins

  • On aurait aimé encore davantage de bonus.
  • Ainsi qu’une VF Dolby Atmos aussi grandiose que la VO.

DigitalCiné peut percevoir un modeste pécule sur les achats effectués via les liens d'affiliation.
  • Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Affiche
Blu-ray 4K Ultra HD + Blu-ray
Éditeur : Wild Side Vidéo
Sortie le : 22 mars 2024  
Choisissez votre revendeur

  • Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Second Sight
Sortie le : 06 juin 2022  
Choisissez votre revendeur

  • Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Édition Limitée - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Second Sight
Sortie le : 06 juin 2022  
Choisissez votre revendeur

  • Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Édition Mediabook - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Leonine Films
Sortie le : 10 décembre 2021  
Revendeur

  • Drive (2011) de Nicolas Winding Refn - Packshot Blu-ray 4K Ultra HD
Éditeur : Leonine Films
Sortie le : 20 octobre 2023  
Revendeur

  Lâchez-vous !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *