À l’occasion de la sortie de la saison 2 de Tokyo Vice en Blu-ray (2022 – 2024) de J.T. Rogers chez Fifth Season, nous mettons en jeu 3 coffrets Blu-ray que nous vous proposons de remporter dans le cadre d’un petit jeu concours.
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Oui on sait, partager avec vous nos impressions sur une série c’est très rare sur Digital Ciné. C’est que l’exercice nous semble quelque peu casse-gueule tant que ladite série n’a pas tiré sa révérence. Ou alors il faut que chaque saison ait son identité en propre (on pense ainsi à Fargo / True Detective / The White Lotus etc…). Mais là c’est le manque de temps qui nous oblige à passer notre chemin (ou la flemme aussi, faut être honnête). Et puis comme on peut trouver des avis à peu près sur tout sur le web à commencer par des analyses de saisons, d’épisodes, de séquences, sans parler de selfies vidéo filmant les réactions de certains à la découverte d’épisodes depuis son canapé, on se dit que notre apport en ce domaine n’apporterait pas grand-chose de plus. Par contre quand l’une d’entre-elles débarque en Blu-ray (chose de plus en plus rare), forcément on s’y intéresse. D’autant que Tokyo Vice s’est à nos yeux instantanément hissé dans notre top 30 des meilleures séries de tous les temps*.
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Avec La Femme au portrait, Fritz Lang prolonge une collaboration initiée en 1941 et Chasse à l’homme (Man Hunt) avec l’actrice Joan Bennett. Une collaboration qui va s’étirer sur deux autres films réalisés quasiment à la suite et qui va lui permettre d’acquérir une plus grande autonomie dans sa manière de travailler à Hollywood. D’abord en s’appuyant ici sur International Pictures, une jeune société de production aux méthodes plus européennes qu’américaines qu’Universal rachètera d’ailleurs deux ans plus tard (pour devenir le fameux Universal International Pictures ou UIP), puis en s’associant avec Joan Bennett et son mari, le prestigieux producteur Walter Wanger, pour créer Diana Company (du nom de la première fille de Joan Bennett). Une trajectoire qui va lui permettre aussi d’imposer enfin son univers, ses obsessions et ses thématiques qu’il n’avait pas vraiment pu traiter jusque-là. Le Blu-ray édité par Rimini est une superbe nouvelle puisque n’existait en France qu’un DVD datant de 2009 et de surcroît disponible uniquement au sein d’un coffret où était aussi proposé La Rue rouge que Lang réalisera dans la foulée via Diana Company justement. Pour autant, cette édition ne nous a pas totalement convaincu. En cause une signature technique plutôt décevante.
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Sans conteste l’un des fleurons du cinéma populaire français dit « en costumes », La Tulipe noire sort dans une édition Blu-ray 4K Ultra HD haute en couleurs, aussi bien sur le plan technique qu’au niveau des suppléments.
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Il faut croire que même en s’appelant Alain Delon, les éditeurs français ne se ruent pas pour exposer son impressionnante filmographie en Blu-ray 4K. On met cela sur le montant des droits (pour un éditeur indépendant, la note doit être en effet salée et certainement dissuasive). Sans parler des éventuelles restaurations qui pour un titre comme Le Samouraï avait atteint des sommets. Alors que sort La Tulipe noire au moment où nous bafouillons ces quelques lignes, un film généreux et haletant dans la lignée des films de cape et d’épée à la française de l’époque que la découverte ou redécouverte en 4K fait bien entendu plus que sens, on se plaît à espérer que StudioCanal, Gaumont, Pathé et bien d’autres n’oublient pas qu’ils ont au sein de leurs formidables catalogues des trésors avec ce Monsieur. On pense au hasard au Guépard de Visconti, Monsieur Klein de Joseph Losey, La Veuve Couderc de Granier-Deferre, Les Granges brûlées de Jean Chapot… Des titres qui ont tous bénéficié de restaurations 4K… Ah et sinon il y a Ho ! de Robert Enrico avec Belmondo qui est annoncé pour le 20 mai 2025 chez Coin de Mire. Ben oui Delon y apparaît en quidam dans un aéroport. Un pari avec le réal. Mais on vous en reparlera (peut-être) d’ici là.
