Depuis l’an de grâce 2019, Rimini nous gratifie de quelques perles plutôt bien senties en matière de cinéma d’angoisse made in USA, mais pas que puisque non bégueule l’éditeur furette aussi du côté du Canada, de l’Australie et du Royaume-Uni. Côté réals si tous n’ont pas eu les honneurs d’avoir une étoile sur Hollywood Boulevard comme Robert Wise, certains sont tout de même connus des férus de la chose à commencer par Dan Curtis, Roger Spottiswoode, Richard Franklin, Charles Kaufman ou encore Larry Cohen. Et que dire de Richard Attenborough ou de Jack Cardiff plus familiers des lecteurs de Positif que de ceux de L’Écran Fantastique ou de Mad Movies pourtant bien présents au sein de cette Collection Angoisse. Bref il y a de quoi faire à tel point que nous n’avons aucunement la prétention de lister toute la collection ici-bas mais juste les quelques titres qui nous ont tapés dans l’œil et/ou dont nous avons eu la chance d’avoir les galettes Blu-ray (ou DVD) entre les main dans le seul but de vous en parler en détail ou de manière sibylline. Bonne lecture et bonnes toiles.

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Au cinéma le : 16 novembre 1977

Résumé : Bill et Janet Templeton forment un couple heureux. En compagnie de leur petite fille Ivy, ils mènent une existence tranquille. Mais très vite, leur vie idyllique va tourner au cauchemar lorsque leur fille se voit tourmentée par des visions terrifiantes. Parallèlement, un étrange individu ne cesse de suivre : Elliot Hoover. Ce dernier, dont la femme et la fille ont été brûlées vives dans un accident de voitures, est persuadé qu’lvy est la réincarnation de sa propre fille, Audrey Rose. Et si c’était vrai ? Que se passerait-il ?…

Pour la petite histoire, la première fois que j’ai vu ce film (oui nous faisons ici une entorse à la règle de ne jamais utiliser la première personne du singulier dans le cadre de nos chroniques ; mais comme on dit, les règles sont faites pour être transgressées de temps à autre)… Je disais donc que la première fois que j’ai vu ce film c’était lors d’une diffusion TV quelque part au mitan des années 80 dans le cadre de la célèbre émission Les Dossiers de l’écran. En fait, en allant faire un tour sur la page Wiki de l’émission on peut retrouver la date exacte de diffusion soit le 6 septembre 1983. Quant au thème du débat proposé après le film ? Et bien « La réincarnation » tout naturellement. Ce qui quelque part spoliait un tantinet le film. Et quant à votre serviteur qui n’avait pas pris la peine de lire Télé 7 jours ni même écouté la présentation faite par Alain Jérôme, j’ai pris le film de Wise pleine poire à tel point qu’il ma hanté durant de longues années. Je me souviens même du débat post film où quelques uns soutenaient mordicus que la réincarnation était de l’ordre du possible. Et franchement après avoir vu Audrey Rose, j’en étais moi aussi convaincu.  Autant vous dire qu’Audrey Rose est une de mes madeleines de Proust dont il me serait impossible d’en dire du mal. D’où d’ailleurs l’emploie du « je ». Tant qu’à être subjectif, autant l’être jusqu’au bout.

Pour revenir à des choses un plus terre à terre, précisions que nous n’avons pas eu le Blu-ray entre les mains (on s’est réveillé trop tard comme des buses que l’on est pour en faire la demande) mais seulement le DVD. Ce qui nous a au moins permis d’apprécier le doc de Stéphane du Mesnildot ainsi que le livret signé par l’insubmersible Marc Toullec. À eux deux, ils prolongent fort justement la vision d’Audrey Rose et répondent aux questions essentielles tout en nous en donnant un éclairage  singulier comme celui d’apprendre les raisons profondes de la volonté de Robert Wise à faire ce film qui correspond au moment fort douloureux de sa vie où il venait de perdre sa femme.

Spécifications techniques Blu-ray :

• Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
• Langues : Anglais et Français DTS-HD Master Audio 2.0 mono
• Sous-titres : Français
• Durée : 1h54
• 1 BD-50

Bonus (VOST et HD) :

• Le Cinéma d’horreur selon Robert Wise par Stéphane du Mesnildot (17min 30s)
• Livret Audrey Rose une âme pour deux par Marc Toullec
• Bande annonce

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Au cinéma le : 13 juillet 1994

Résumé : Leland Gaunt, vieux monsieur apparemment inoffensif, vient d’ouvrir une boutique à Castle Rock. Un endroit incroyable où chacun peut trouver, pour un prix dérisoire, ce dont il a toujours rêvé. Mais les intentions de Leland Gaunt ne sont pas aussi bienveillantes qu’il l’affirme, et bientôt la petite ville va sombrer dans le chaos.

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Inédit au cinéma en France

Résumé : C’est l’histoire terrifiante de Billy Chapman. Traumatisé par le viol et le meurtre de ses parents lors d’un réveillon de Noël, le petit Billy est recueilli dans un orphelinat dirigé par des nonnes sadiques qui vont le brutaliser pendant des années. Devenu adolescent, Billy doit se déguiser en Père Noël pour le réveillon et cela va déclencher chez lui une fureur dévastatrice et sanglante : il croit avoir pour mission de tuer les méchants.

En ce début des années 80, la tendance était clairement aux slashers suite aux succès phénoménaux de films tels que Halloween (John Carpenter – 1978) ou Vendredi 13 (Sean S. Cunningham – 1980). Douce nuit, sanglante nuit ne bénéficie pas de la même notoriété. Et bien c’est bien dommage tant le film signé par un inconnu est une petite pépite qui mériterait soit une nouvelle vision pour ceux qui l’auraient découvert en VHS au début d’une adolescence forcément compliquée (non non ce n’est pas une histoire vécue), soit une découverte pour bien se rendre compte qu’il n’a pas grand chose à envier aux deux films sus-cités.  Alors oui au rayon peut mieux faire, il y a tout de même l’interprétation globale qui peut faire sourire. Mais pour le reste on s’éclate comme des petits fous : perversité des zigouillages, histoire frontale et premier degré à l’efficacité indéniable pour un père noël dont on adoube le parcours et les motivations. De quoi passer un peu plus de 80 minutes en bonne compagnie, à l’ancienne, pépouze, relaxe et sans personne pour vous dire que ce que vous matez c’est pas très végan…

Le Blu-ray propose le film dans sa version cinéma et dans sa version non censurée qui dure en gros 2 minutes de plus. Elle a bien entendu nos faveurs car c’est là où cela charcle plus sanglant. Au sein du livret qui accompagne ce Blu-ray et seul complément de cette édition, Marc Toullec nous précise que c’était la seule manière à l’époque pour que le film puisse rester dans les clous d’une distribution labellisée « R », c’est à dire interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d’un adulte. On y apprend aussi plein de choses fort intéressantes comme les nombreuses attaques que le film a subi lors de sa sortie car il salissait l’image du père noël alors que ce n’était pas la première fois qu’un film le faisait mais que c’était la première fois qu’il disposait d’une société comme TriStar derrière, lui conférant une exposition nationale. On y apprend aussi que Douce nuit, sanglante nuit est sorti en même temps que Les Griffes de la nuit (Wes Craven – 1984) et qu’au bout de 2 semaines il rapportait plus de thunes que Freddy Krueger tout en lui assurant déjà d’être rentable. Ce qui n’a pas empêché TriStar de le retirer des écrans face à la violence des attaques à son encontre et certainement aussi car l’un de ses trois propriétaires était alors Coca Cola qui ne voyait pas d’un très bon oeil que l’on vienne détourner les valeurs d’une de ses mascottes. On regrette toutefois que le texte de Toullec ne nous en dise pas plus sur l’après et son côté petit film culte aujourd’hui.

Spécifications techniques Blu-ray :

• Image : 1.85:1 encodée en AVC 1080/24p
• Langues : Anglais et Français DTS-HD Master Audio 2.0 mono (Version cinéma) / Anglais DTS-HD Master Audio 2.0 mono (Version non censurée)
• Sous-titres : Français
• Durée : 1h22min 22s (Version cinéma) / 1h24min 53s (Version non censurée)
• 1 BD-50

Bonus :

• Bande annonce (1min 31s – HD – VO)
• Livret SOS Père Noël par Marc Toullec

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Au cinéma le : 13 août 1986

Résumé : À Londres, deux étudiants découvrent un homme gisant dans une station de métro. Lorsqu’ils reviennent sur les lieux avec un policier, le corps à disparu. D’autres, disparitions du même genre sont intervenues récemment. Que se passe-t-il dans les entrailles du métro ? L’inspecteur Calhoun mène l’enquête…

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Inédit au cinéma en France

Résumé : À la suite du passage d’une comète, l’Humanité est en grande partie décimée. Regina et sa jeune sœur Samantha font partie des rares survivants. Elles trouvent refuge dans le studio d’une radio locale, qui continue d’émettre. Elles y rencontrent un autre survivant, Hector. Dans un monde désormais sans règles, les deux sœurs décident d’aller refaire leur garde-robe dans les centres commerciaux. Mais certains survivants, en partie irradiés, ont été transformés en zombies.

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Inédit au cinéma à Paris mais distribué en province

Résumé : En l’absence de ses parents, Trish Devereaux invite chez elle quelques amies de son équipe de basket… pour une soirée entre filles ! Ses deux voisines et leurs petits amis, n’étant pas conviés, observent jalousement les préparatifs de l’autre côté de la rue, et préparent une intrusion inopinée, histoire de leur causer une petite frayeur. Mais tout ce petit monde ignore qu’un évadé de l’hôpital psychiatrique a lui aussi l’intention de participer à sa manière à la petite partie… emmenant avec lui son infernale foreuse mécanique pour transformer cette nuit en hurlements de peur et de mort !

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Au cinéma le : 2 décembre 1981

Résumé : Unique survivant d’une catastrophe aérienne, dont il est sorti étrangement indemne, le commandant Keller décide de mener sa propre enquête sur les circonstances de l’accident. Hanté par les esprits des victimes du crash, devenu totalement amnésique, il aura besoin de l’aide d’une jeune femme pour élucider les nombreux mystères qui entourent le drame…

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Inédit au cinéma en France

Résumé : Texakarna, Texas, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les derniers soldats sont rentrés, les années de rationnement et de pénurie s’éloignent. La ville s’apprête à retrouver calme et prospérité mais un mystérieux tueur va s’en prendre aux habitants de la ville.

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Au cinéma le : 15 juin 1983

Résumé : Dans un futur proche, un gouvernement totalitaire fait arrêter les citoyens considérés comme déviants et les interne dans de terribles camps de rééducation où se pratiquent humiliations, sévices, tortures. Le directeur de l’un des camps décide d’organiser une chasse à l’homme : quelques prisonniers seront lâchés dans une forêt proche et serviront de gibier.

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