Que diriez-vous d’un zombie au pied du sapin ? L’idée peut paraître saugrenue, mais le fait est que de nombreux français retrouveront les morts-vivants de Walking dead au sein de leurs cadeaux de Noël en cette fin d’année 2014. Qu’il s’agisse du coffret « intégrale » Blu-ray édité par Wild Side ou des derniers volumes de la série de comics édités par Delcourt, les zomblards envahiront à coup sûr les doux foyers de l’hexagone. Alors que la diffusion de la cinquième saison est interrompue jusqu’au mois de février, Digital Ciné en profite pour aborder ce show devenu indispensable et chroniquer les quatre premières saisons éditées par Wild Side sur support Blu-ray…
Le phénomène Walking dead
C’est un lieu commun de le dire, mais il y a un vrai « phénomène Walking dead », et ce dans le monde entier. Rien qu’en France – et c’est du jamais vu pour une bande-dessinée venant d’outre Atlantique – les ventes du comic-book édité par Delcourt ont depuis longtemps dépassé les deux millions d’exemplaires. Composée de 21 tomes à ce jour (le 22ème sortant fin janvier), la série créée par Robert Kirkman, Tony Moore et Charlie Adlard surpasse en ventes les aventures de Blake et Mortimer, et côtoie de près les intouchables Tintin et Astérix.
L’adaptation du comic-book en série TV, diffusée sur OCS depuis le début, réunit chaque semaine, sur le principe du J+1 (l’épisode est disponible le lendemain de la diffusion US, pour endiguer le flot incessant de téléchargements illégaux), des milliers d’adeptes français. Aux États-Unis, la série multiplie les records d’audience, augmentant son public de saison en saison. De 5,2 millions de téléspectateurs pour la première saison, la série a réuni 14,8 millions de personnes devant le huitième épisode de la saison 5 il y a quelques semaines. Meilleure audience pour une série depuis Dr House en 2008 ce qui en fait la première production du câble à dépasser les audiences des chaines dites Network.
On notera de nombreuses différences entre la série télévisée et les comics, même si l’esprit est le même et que les deux médias développent les mêmes thématiques principales. La différence la plus fondamentale est évidemment que l’un des personnages phares de la série TV, Daryl Dixon, déchainant les foules et faisant rêver les femmes (ne niez pas mesdames, les réseaux sociaux en attestent), est curieusement absent des comics, de même que son frère Merle.
On n’abordera pas ici l’éternel débat adaptation / trahison : les fans du comic-book s’opposent parfois farouchement aux admirateurs de la série, considérant tantôt que les ajouts et démarcations d’un médium à l’autre permettent d’explorer des pistes inconnues ou différentes, tantôt que la série devrait suivre à la lettre le déroulement des comics. À ceux qui douteraient qu’une bonne adaptation est [un peu] une trahison, on rappellera que Star Wars était à l’origine une adaptation de Flash Gordon pour le grand écran, ainsi que les propos du romancier et cinéaste Clive Barker qui, à la sortie de Hellraiser II : Les écorchés, résumait le mieux l’esprit d’une bonne adaptation : « Voici un phénomène extraordinaire : dès que l’on crée une histoire ou une image qui trouve la faveur du public, on la perd. Elle vous quitte, la petite salope ; elle devient la propriété des fans. Ce sont eux qui élaborent leur propre mythologie autour d’elle ; eux qui conçoivent des suites et des prologues ; eux qui vous signalent les points faibles de votre récit. Il n’existe pas de plus beau compliment à mes yeux. (…) Après Hellraiser : Le pacte est venu Hellraiser II : Les écorchés, dans lequel le scénariste Peter Atkins et le réalisateur Tony Randel ont tissé leur propre suite à partir du premier épisode. Ce n’était pas le film que j’aurais tourné, mais il était extrêmement intéressant de voir comment d’autres esprits et d’autres talents traitaient ces idées ; comment ils exploraient des prolongements que je n’avais même pas envisagés lorsque j’avais pris la plume. (…) Mais j’en suis néanmoins très fier. Pas seulement parce que des créateurs aussi doués ont été suffisamment séduits par les concepts de Hellraiser pour prolonger son univers fictif avec leurs propres récits, mais parce que – voyez ! – ce salaud de petit film que j’ai tourné a désormais sa propre vie. »
Walking dead ou une autre vision des zombies
Approché l’année dernière par les exécutifs d’AMC (chaine de diffusion US) pour réaliser quelques épisodes de la série, George A. Romero, le père de la figure du zombie contemporain, a décliné la proposition, voyant la déferlante de zombies actuelle d’un mauvais œil : « Une fois qu’ils auront quitté la pop culture, je reviendrai vers eux. Pour l’instant ça ne m’intéresse plus. Ils sont partout. The walking dead est la série numéro un aux USA, World War Z, ils sont dans les jeux vidéos, dans les publicités… C’est beaucoup trop ! On m’a demandé de réaliser quelques épisodes de The walking dead mais j’ai refusé. C’est juste un soap-opéra, avec un zombie à l’occasion. J’ai toujours utilisé le zombie comme une satire ou une critique politique, et je trouve que c’est ce qui manque dans ce qui se passe actuellement. »
Il est vrai que l’approche politique et sociale du genre que prônait Romero à travers ses films de zomblards (dont l’apogée a été atteinte avec le sublime Diary of the dead) n’a rien à voir avec celle de la série Walking dead. Romero voyait en ses hordes de zombies une parabole du peuple américain déshumanisé, dont les habitudes de surconsommation tiennent presque du réflexe pavlovien (les hordes de zombies dans le centre commercial de Zombie, ou reproduisant les gestes de leur vie passée dans Land of the dead…). Dans Walking dead au contraire, les survivants se réorganisent en tentant de recréer un univers familier, à la façon des premiers pionniers américains. De la même façon, c’est bel et bien au deuxième amendement des États-Unis (le droit d’un individu de posséder et porter des armes) qu’ils doivent en quelque sorte leur survie. On est donc bien loin de la subversion forcenée prônée par Romero, les zombies n’étant vus que comme une « simple » menace, sans visage ni couleur politique, destinée à enclencher les mécanismes narratifs du genre « survival ». Cela ne fait certes pas pour autant de Walking dead une série réactionnaire, bien au contraire (certains comportements typiquement américains sont bel et bien brocardés par les auteurs du show), mais on est loin des brûlots que George A. Romero, en bon anarchiste, lançait à la face de ses contemporains.
Abordons maintenant, plus ou moins dans le détail, et sans spoiler massif, les quatre premières saisons de la série développée par Frank Darabont. Après avoir fait un tour d’horizon des galettes Blu-ray disponibles dans le coffret « Intégrale des saisons 1 à 4 », l’ineffable Sandy Gillet abordera la première moitié de la cinquième saison du show, dont la diffusion reprendra sur les petits écrans début février (merci pour la patate chaude… / NDSG).
Walking dead : Première saison (2010)
D’avantage centrée sur le personnage de Rick (Andrew Lincoln, aperçu dans L’arnacoeur) que les années suivantes, la première saison de Walking dead est également probablement la plus faible du show. Ne comptant que six épisodes au compteur, elle commence avec un épisode pilote assez brillant et une exposition du camp des survivants très bien menée. Très symptomatique de l’écriture de Frank Darabont, qui aime prendre son temps, les deux premiers épisodes se révèlent, malgré d’évidentes trahisons (géographie, personnages), très proches des premiers épisodes du comic-book. Les épisodes suivants marquent quant à eux un net déclin qualitatif : à force de digressions créées de toutes pièces et assez éloignées de l’esprit général de l’œuvre (la guerre des gangs, le CDC…), la saison s’achève sur une note mi-figue mi-raisin. Beaucoup de téléspectateurs se seront arrêtés là, et c’est dommage, car c’est dans la saison suivante que le show prend de l’ampleur et atteint sa vitesse de croisière…
Walking dead – Saison 1 en Blu-ray : Éditée par E1 Entertainment (et non par Wild Side comme les suivantes) est en fait censurée de plusieurs plans parmi les plus sanglants. 44 secondes passent donc à la trappe (0,15% de la saison), E1 Entertainment n’ayant pu disposer que des masters utilisés lors des diffusions TV en Europe. L’image s’offre néanmoins un superbe upgrade HD : le piqué est souvent épatant, les couleurs sont très naturelles, et le niveau de détail supplante sans aucun souci toutes les sources SD. On regrettera seulement un grain par moments très envahissant, d’autant plus gênant qu’il prend parfois de vilaines allures de bruit vidéo, allant jusqu’à créer une impression de « quadrillage » sur certaines scènes. Côté son, la spatialisation contribue à fond à l’immersion, et réserve de belles surprises au spectateur. L’éditeur a fait un bon boulot en proposant à la fois VF et VO en DTS-HD Master Audio 5.1. En bonus, quelques featurettes assez anecdotiques.
Walking dead : Deuxième saison (2011-2012)
On vous prévient tout de suite : si la première saison de Walking dead intriguait, c’est vraiment la deuxième qui rend accro. Du haut de ses 13 épisodes, elle prend en effet le temps d’installer son intrigue et ses personnages, qui se posent, le temps d’une saison, dans une ferme appartenant au charismatique Hershel Greene (Scott Wilson). Fini le road movie, finies les circonvolutions stériles de la fin de la première saison, place aux drames humains, qui prennent, durant la première moitié de la saison du moins, vraiment le pas sur les morts vivants. Des personnages commencent à se démarquer et à devenir incontournables (Daryl, Glenn, Carol), et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fonctionne plutôt bien avec en son milieu un époustouflant septième épisode (l’épisode dit de « la grange »), point culminant d’une première partie magistrale (quoi qu’en pensent certains grincheux) qui ira crescendo par la suite.
En effet, et suite à l’éviction de Frank Darabont, créateur du show, par les exécutifs d’AMC à la mi-saison, la série continuera sur un rythme nettement plus soutenu jusqu’à un final zombiesque assez étonnant. Plus de zombies, plus de morts, tout s’accélère et finalement, même si l’on pouvait craindre que la rupture avec Darabont crée un déséquilibre dans l’alchimie de la série, il n’en est rien, le résultat s’avérant au final curieusement cohérent. Amer, Darabont confiait à l’époque à Variety : « Si la femme que vous aimiez de tout votre cœur vous quittait pour son prof de Pilates et vous invitait au mariage, vous iriez ? (…) Quand vous créez quelque chose qui est très cher à votre cœur, vous développez un engagement profond et un investissement émotionnel fort. Et quand vous voyez votre boulot déchiré en morceaux par des sociopathes qui n’ont rien à branler de vos sentiments et de ceux de toute une équipe, uniquement parce qu’ils ont leurs raisons et qu’ils enculent tout le monde, ça ne fait pas du bien. » Une prise de position brutale, trouvant des échos dans les avis de certains fans, de plus en plus partagés au fur et à mesure que la série gagnait en popularité (il n’est jamais très hype d’apprécier une série très populaire).
Walking dead – Saison 2 en Blu-ray : Wild Side reprend le flambeau (E1 ayant passé un deal au passage avec Wild Bunch pour que celui-ci distribue dorénavant via WS leurs titres en France) pour cette deuxième année en territoire zombie et propose une version intégrale et non censurée sur support HD. Les couleurs sont naturelles (très légèrement désaturées), le piqué est précis, et la définition ne nous prend jamais en défaut : les noirs sont superbement gérés et les nombreuses scènes de nuit ne présentent aucun souci. Le grain est toujours très présent, et plus ou moins envahissant selon les séquences, et on assiste également malheureusement à quelques petites chutes de définition, mais cela est probablement dû au tournage de la série, partiellement fait en 16mm. Côté son, la VF est encodée en DTS-HD Master Audio 5.1 (globalement discrète mais par moments bougrement efficace), tandis que la VO n’a malheureusement droit qu’à un mixage Dolby Digital 5.1. Étrange !
Côté suppléments, on commence par une série de scènes coupées qui s’avèrent en réalité pour certaines des séquences complètes ayant été écartées de la diffusion, et qui permettaient de faire le pont avec la fin de la première saison. C’est très intéressant, même si on comprend que dans un souci de punch, les auteurs aient préféré se concentrer sur les nouveaux enjeux de la saison. Plus anecdotiques sont les featurettes sur le tournage, mais elles dévoilent l’envers du décor avec malice et bonne humeur. Bien entendu, on n’y fait jamais clairement mention de l’éviction de Darabont au milieu de la saison, ce qui est dommage. Enfin, on trouvera également une poignée de bandes-annonces sur le premier disque.
Walking dead : Troisième saison (2012-2013)
Reprenant l’histoire quelques mois après les événements de la deuxième saison, la troisième saison de Walking dead voit le groupe de personnages principaux investir et défendre chèrement une prison. Parallèlement, Andrea et Michonne (respectivement campées par Laurie Holden et Danai Gurira) découvrent la ville de Woodbury et un homme mystérieux se faisant appeler « le gouverneur ». Un gouverneur qui vampirisera quasiment la saison : le personnage incarné par David Morrissey est en effet sombre et fascinant, le genre de psychopathe que l’on adore détester. Riche en morts et en rebondissements, la saison marque tout de même quelques petits coups de mou dans la gestion du rythme et ne retrouve pas forcément les pics d’émotion atteints par la seconde, même lors de la disparition de personnages importants.
Ce bon vieux shérif de Rick passe de plus en plus clairement au second plan ; même s’il est le leader auto-proclamé du groupe, il traverse des phases difficiles permettant aux auteurs de le placer en retrait de l’intrigue, ce qui profite à d’autres personnages : celui du gouverneur of course, mais également celui de Michonne, qui en l’espace d’une seule saison parvient à se montrer indispensable. La mise en retrait de Rick profite également à une logique narrative de groupe, avec notamment une mise en avant de Carl et Daryl, incarné par le charismatique Norman Reedus (Blade II), qui parviennent à flouter toutes les notions de « héros », et plus largement de « bien » et de « mal ». Figure indissociable de la série, Daryl est en effet le anti-héros par excellence. Carl, le fils de Rick, est un personnage de plus en plus trouble, dont les limites de la morale sont mal définies. Mais la vraie force de cette saison, c’est que tous les personnages (ou presque) sont traités sur un pied d’égalité du point de vue de la narration proprement dite, ce qui apporte une belle cohésion à l’ensemble ; la troisième saison est la première à apporter cette réelle dimension « chorale » : aucun personnage ne semble plus important qu’un autre, et chacun a son rôle. À Woodbury ou dans la prison, personne ou presque ne prend de décision seul, et chaque personnage peut influer, d’une manière ou d’une autre, sur l’évolution de l’intrigue.
Walking dead – Saison 3 en Blu-ray : Comme à son habitude, Wild Side a bien travaillé et nous offre un rendu quasi-optimal sur cette troisième saison : l’image conserve son rugueux grain d’origine, mais propose toujours une définition et un piqué d’une belle précision. Le master s’avère de très bonne tenue, l’esthétique old-school de la série étant parfaitement préservée. Côté son, contrairement à la saison 2, l’éditeur nous propose à la fois la version originale et la version française au format DTS-HD Master Audio 5.1. Excellente nouvelle, d’autant que la bande-son parvient à proposer un rendu réaliste et enveloppant. Les scènes d’action se révèlent très dynamiques, avec une belle ampleur. Au rayon suppléments, des commentaires audio, cinq scènes coupées et une belle poignée de featurettes promo de moins de dix minutes, souvent consacrées à un personnage en particulier (Michonne, le gouverneur…).
Walking dead : Quatrième saison (2013-2014)
Ne se reposant pas sur leurs acquis, les auteurs de Walking dead décident, pour la quatrième saison, de chambouler la narration de la série. Après un début de saison pépère et l’introduction d’une batterie de nouveaux personnages, la saison fait une sorte de hiatus en se consacrant le temps des épisodes 6 et 7 au seul parcours du Gouverneur, délaissant complètement du coup le groupe de survivants réunis dans la prison. Mais la stratégie des auteurs se révèle payante, puisque le huitième épisode est littéralement énorme et bluffant, renouant au passage avec les pics d’émotion ressentis lors du septième épisode de la deuxième saison.
La deuxième moitié de la saison se consacre alors à suivre les survivants éparpillés « façon puzzle », ce qui va donner la latitude aux auteurs d’approfondir un peu plus le caractère de certains personnages qui en manquaient cruellement (Beth, Tara…). Chacun convergera vers une destination commune qui mènera à un cliffhanger de fin de saison manquant certes un peu de punch. Qu’à cela ne tienne, car cette deuxième partie de saison recèle en son sein certainement le meilleur épisode de la série à date. The Grove (Ep 14) repousse en effet certains tabous inhérents à la représentation des enfants au sein des networks US. Il y a même là comme un tour de force doublé d’un certain malaise puisque les showrunners arrivent sans mal à nous convaincre de la finalité proposée par l’épisode. La série arrive alors littéralement à ses fins, à savoir nous mettre face à nos propres contradictions morales. Du grand Art. Autant dire que la cinquième saison était attendue de pied ferme.
Walking dead – Saison 4 en Blu-ray : Le Blu-ray édité par Wild Side s’inscrit dans la parfaite continuité des précédentes saisons. À savoir celle d’une édition impeccable sur le plan visuel, avec une image granuleuse (16mm oblige) mais précise, et des contrastes bien gérés, avec un petit bémol sur certaines scènes nocturnes. Les pistes VO et VF sont à nouveau proposées dans des mixages DTS-HD Master Audio 5.1, dynamiques et immersifs aussi bien en anglais que dans la langue de Molière. Côté suppléments, le constat est mitigé avec une belle quantité de featurettes et un long making of, mais proposés sans le moindre sous-titre.
Walking dead – L’intégrale des saisons 1 à 4
(Wild Side / E1 Entertainment)
2010-2014 • Ratio 1.77 • 16/9 non compatible 4/3
Couleur • VO / VF DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres français • Chapitrage
eOne n’a jamais racheté Wild Side. C’est d’ailleurs plus proche du contraire : Wild Side a pris en charge les sorties VoD et vidéo d’eOne à partir du 1er juin 2012.
Merci Tenia, j’ai corrigé ma boulette que j’ai moi-même créée en relisant la prose de Tonton. On m’appelle boulette man à la rédac ;o)
Voici deux liens complémentaires, puisqu’il est ici cité comme référence incontournable, vers un article paru en deux parties où j’ai rassemblé, dans l’ordre chronologique de l’histoire du cinéma, mes analyses (certaines revues et corrigées, d’autres écrites à cette occasion) des 7 films apocalyptiques à ce jour signés par George A. Romero :
1) Cinéma et eschatologie chez George A. Romero de 1968 à 1985
http://www.juanasensio.com/archive/2012/05/12/cinema-eschatologie-george-a-romero-francis-moury.html
sur :
– Night of the Living Dead [La Nuit des morts-vivants] (USA 1968)
– The Crazies [La Nuit des fous vivants] (USA 1972)
– Dawn of the Dead [Zombies] (USA 1978)
– Day of the Dead [Le Jour des morts-vivants] (USA 1985)
2) Cinéma et eschatologie chez George A. Romero de 2005 à 2010
http://www.juanasensio.com/archive/2014/04/06/cinema-et-eschatologie-chez-george-a-romero-francis-moury.html
sur :
– Land of the Dead [Le Territoire des morts] (USA 2005)
– Diary of the Dead [Chroniques des morts-vivants] (USA 2007)
– Survival of the Dead [Le Vestige des morts-vivants] (USA 2009)
Je crois que les séries TV, les films cinéma, les variations para-romériennes – qu’elles aient été produites durant ou depuis la distribution de ces 7 films – n’ont fait, d’une manière générale, qu’en exploiter certains aspects déjà visibles, qu’en creuser certaines virtualités déjà indiquées par Romero lui-même.