À l’occasion de la sortie en combo UHD + Blu-ray du Nom de la Rose (oui c’est la formule consacrée), nous avons eu le privilège de rencontrer son réalisateur Jean-Jacques Annaud. Même les plus jeunes ont forcément entendu parler de lui. Non ? Ben si quoi, son dernier film sorti en mars 2022 c’est Notre-Dame brûle (il a réuni 815 092 pèlerins). Certes, on est très loin des 4 958 281 moines franciscains (et bénédictins car oui à DC nous ne sommes pas sectaires) que Le Nom de la Rose avait attiré en son temps (en 1986 après J.C.), mais il paraît qu’en terme de spectacle c’était grandiose (oui parce qu’il faut bien qu’on vous l’avoue, on ne l’a toujours pas vu son dernier film. Certainement parce qu’il manquait Quasimodo au casting).

• Le gluon de l’oreillette: Dis-moi, c’est pas bientôt fini cet humour qui sent les pieds confinés en EPHAD ? Pense jeune, pense audieeeeence.
• Le rédacteur de cette news en manque d’inspiration : Parce que toi tu crois que la jeunesse se donne rendez-vous sur Digital Ciné pour lire (déjà rien que lire) des avis cinoches et des comptes-rendus de Blu-ray et Blu-ray 4K ?
• Ben si on ne fait pas l’effort de s’adresser à eux, c’est certain qu’ils ne viendront pas ici.
• La seule façon que je vois de les intéresser c’est d’ouvrir un compte TikTok et de lancer un challenge.
• Ah oui et lequel ?
• Et bien on se déguise en moine et on déambule dans le quartier sur les premières notes de James Horner au tout début du film.
• Et donc ?
• Et bien rien de plus. Je suis persuadé que l’engouement sera immédiat et que par mimétisme les rues de France et d’ailleurs vont être envahies par des hordes habillées en robe de bure et coiffées en mode tonsure. De toute façon, on peut pas faire pire que cette vidéo.

https://www.tiktok.com/@jordy.stan/video/7353045121438469408?is_from_webapp=1&sender_device=pc

• Bon écoute, finis ton papier, profite du pont du 8 mai et passe ensuite au bureau qu’on puisse parler de Cannes.
• Ah ouais, je pars pour le festival ?
• Euh non, j’ai des coupons de réduction pour une semaine dans un thalasso à Cannes tenu par ma tante. Cela te fera le plus grand bien.

Voici donc la meilleure des introductions pour annoncer cet entretien avec l’immense Jean-Jacques Annaud qui avec Le Nom de la rose a effectué une adaptation remarquable du livre pavé d’Umberto Eco, a relancé la carrière de Sir Sean Connery, a lancé celle de Christian Slater et définitivement celle de Ron Perlman, a filmé l’une des scènes les plus érotico-émouvantes du cinéma, a traité d’un sujet douloureusement d’actualité aujourd’hui (l’intolérance religieuse) pour un des sommets de sa filmographie (sinon son meilleur film). Allez trêve de blablas indignes et inconséquents, on vous laisse avec un homme généreux, passionnant, profondément humain et d’une intelligence infinie.